Hop!, qui devient "Hop for Air France" (c'était trop dur d'écrire Hop pour Air France ?) redevient l'ancienne Air Inter des années 80. - DR
Voilà enfin une bonne chose de faite. Hop!, la compagnie intérieure du groupe Air France, va trouver sa légitimité.
Et accessoirement, permettre à Air France de montrer au bon peuple et à ses représentants, qu'elle continue à inventer.
Inventer, que n'ai-je dit ? Reprendre, tels ces énarques (pardon, mon Basque Bondissant favori, mais y'a des fois où c'est trop), les vieilles recettes des temps anciens, changer quelques appellations et remettre tout ça sur le tapis en se disant que ce qui avait fonctionné il y a longtemps, devrait à nouveau avoir du succès.
En clair, Hop!, qui devient "Hop for Air France" (c'était trop dur d'écrire Hop pour Air France ?) redevient l'ancienne Air Inter des années 80.
Avec ce qui à l'époque était une nouveauté, une originalité, bref quelque chose d'unique.
Et comme Lionel Guérin, son patron actuel, qui, à l'époque, en était un des salariés pilote de ligne, se plaît à le souligner dans son annonce : "la compagnie va mettre en place un nouvelle offre unique et originale".
Et accessoirement, permettre à Air France de montrer au bon peuple et à ses représentants, qu'elle continue à inventer.
Inventer, que n'ai-je dit ? Reprendre, tels ces énarques (pardon, mon Basque Bondissant favori, mais y'a des fois où c'est trop), les vieilles recettes des temps anciens, changer quelques appellations et remettre tout ça sur le tapis en se disant que ce qui avait fonctionné il y a longtemps, devrait à nouveau avoir du succès.
En clair, Hop!, qui devient "Hop for Air France" (c'était trop dur d'écrire Hop pour Air France ?) redevient l'ancienne Air Inter des années 80.
Avec ce qui à l'époque était une nouveauté, une originalité, bref quelque chose d'unique.
Et comme Lionel Guérin, son patron actuel, qui, à l'époque, en était un des salariés pilote de ligne, se plaît à le souligner dans son annonce : "la compagnie va mettre en place un nouvelle offre unique et originale".
Laquelle ? Ça, faudra attendre le début de l'été 2015. Faut quand même pas trop aller vite, les pertes d'Air France peuvent encore attendre, que diable !
Quant aux modalités, si l'on sait que Hop Air France disposera d'une centaine d'avions, quelque 8 000 salariés, qu'elle entend concurrencer à la fois les low cost bien implantés déjà dans la Gaule, faire un bras d'honneur au train et à la voiture (sans oublier la montée en puissance du covoiturage), on n'en sait pas beaucoup plus.
En revanche, on sait que Hop Air France sera basée à Orly principalement et que c'est surtout pour conserver ces précieux créneaux horaires qui empêchent les autres opérateurs d'opérer sur le territoire.
D'accord, Guérin, c'est plutôt un bon dans son domaine. N'empêche que rien n'est nouveau dans tout ça et que, une fois de plus, Air France joue sur la défensive…
Hop Air France compte regrouper ses "cadres" à Montreuil. Pourquoi pas ? Mais qu'en sera-t-il de la gabegie des bases de province ?
Va-t-on conserver pléthore de personnel à Nantes, Bordeaux ou Strasbourg (ce ne sont que des exemples, je peux pas tout citer) ou au contraire, rationaliser un peu tout ça ?
Va-t-on conserver trois sièges sociaux (ceux de Britair, Airlinair, Regional), des contrats et des statuts sociaux différents entre les trois entités ?
Et quid des dessertes ? Certes, Orly reste quasi propriété du groupe, mais sur CDG, ce sont des vols Air France qui assureront les dessertes intérieures ?
Mais après tout, pourquoi pas. Alexandre de Juniac, lors de son passage devant la commission sénatoriale, annonçait fort benoîtement qu'Air France n'avait quasi pas de problèmes et que tout irait très bien dans les prochaines années.
Ben, tant mieux, maintenant que Hop Air France va offrir une nouveauté considérable à ses clients.
Faudra pas oublier de remettre en service les fameux tarifs bleus, blanc, rouge, qui avaient contribué au succès d'Air Inter d'un autre temps…
Quant aux modalités, si l'on sait que Hop Air France disposera d'une centaine d'avions, quelque 8 000 salariés, qu'elle entend concurrencer à la fois les low cost bien implantés déjà dans la Gaule, faire un bras d'honneur au train et à la voiture (sans oublier la montée en puissance du covoiturage), on n'en sait pas beaucoup plus.
En revanche, on sait que Hop Air France sera basée à Orly principalement et que c'est surtout pour conserver ces précieux créneaux horaires qui empêchent les autres opérateurs d'opérer sur le territoire.
D'accord, Guérin, c'est plutôt un bon dans son domaine. N'empêche que rien n'est nouveau dans tout ça et que, une fois de plus, Air France joue sur la défensive…
Hop Air France compte regrouper ses "cadres" à Montreuil. Pourquoi pas ? Mais qu'en sera-t-il de la gabegie des bases de province ?
Va-t-on conserver pléthore de personnel à Nantes, Bordeaux ou Strasbourg (ce ne sont que des exemples, je peux pas tout citer) ou au contraire, rationaliser un peu tout ça ?
Va-t-on conserver trois sièges sociaux (ceux de Britair, Airlinair, Regional), des contrats et des statuts sociaux différents entre les trois entités ?
Et quid des dessertes ? Certes, Orly reste quasi propriété du groupe, mais sur CDG, ce sont des vols Air France qui assureront les dessertes intérieures ?
Mais après tout, pourquoi pas. Alexandre de Juniac, lors de son passage devant la commission sénatoriale, annonçait fort benoîtement qu'Air France n'avait quasi pas de problèmes et que tout irait très bien dans les prochaines années.
Ben, tant mieux, maintenant que Hop Air France va offrir une nouveauté considérable à ses clients.
Faudra pas oublier de remettre en service les fameux tarifs bleus, blanc, rouge, qui avaient contribué au succès d'Air Inter d'un autre temps…
A mes lecteurs
Ainsi que je l'ai toujours fait lorsque je m'étais trompé, souvent abusé, je tiens à présenter mes excuses à vous, lecteurs.
J'ai écrit lors d'un éditorial la semaine dernière, au sujet de la garantie financière, que le Président du Snav avait participé aux réunions de préparations. Il n'en est rien.
Malgré certains informateurs, dont je préfère préserver l'anonymat, il semble bien avéré que le Snav n'ait pas été convié par le ministère à la réflexion sur le projet de garantie financière des opérateurs de voyages.
Néanmoins, le Snav et son Président étaient parfaitement au courant de ce qui se tramait.
Dans ce cas, je m'interroge sur le fait, que, en tant que représentant élu d'une organisation patronale, le Président du Snav n'ait pas sollicité un entretien avec le ministère de tutelle.
Travailler dans l'ombre, c'est parfois utile, mais il faut aussi affronter la lumière.
DG
J'ai écrit lors d'un éditorial la semaine dernière, au sujet de la garantie financière, que le Président du Snav avait participé aux réunions de préparations. Il n'en est rien.
Malgré certains informateurs, dont je préfère préserver l'anonymat, il semble bien avéré que le Snav n'ait pas été convié par le ministère à la réflexion sur le projet de garantie financière des opérateurs de voyages.
Néanmoins, le Snav et son Président étaient parfaitement au courant de ce qui se tramait.
Dans ce cas, je m'interroge sur le fait, que, en tant que représentant élu d'une organisation patronale, le Président du Snav n'ait pas sollicité un entretien avec le ministère de tutelle.
Travailler dans l'ombre, c'est parfois utile, mais il faut aussi affronter la lumière.
DG
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