Selon les vœux de IATA, les agences devront quasiment payer le BSP… avant d’émettre. En gros, ce seront les AGV qui fabriqueront de la tréso pour leurs transporteurs ! - DR : Fotolia, Dade72
Un très beau sujet, traité en parfaite symbiose par Michel de Blust, secrétaire général de l’ECTAA et Jean-Pierre Mas, Président de EDV (comme ça, pour le « E », vous mettez ce qui vous fait plaisir) !
Michel de Blust n’y va pas de main morte et les nouveaux projets concoctés par IATA, sous le nom de code digne d’un vieux roman d’espionnage, la résolution 8XX.
Et ta sœur ?
A croire, comme le dit si bien, avec son merveilleux accent belge, le secrétaire de l’ECTAA, que IATA aurait presque tendance à freiner ses propres membres en les privant de leurs distributeurs.
Michel de Blust n’y va pas de main morte et les nouveaux projets concoctés par IATA, sous le nom de code digne d’un vieux roman d’espionnage, la résolution 8XX.
Et ta sœur ?
A croire, comme le dit si bien, avec son merveilleux accent belge, le secrétaire de l’ECTAA, que IATA aurait presque tendance à freiner ses propres membres en les privant de leurs distributeurs.
Faut dire que cette inintelligence pas du tout artificielle, baptisée IATA, aurait presque tendance à se prendre pour les syndicats de pilotes d’Air France en voulant tout régenter, y compris parfois contre l’intérêt de ses membres.
Parce que, et je ne rentrerai pas dans les détails du projet 8XX, il est clair que IATA fait tout pour dissuader les distributeurs de vendre du transport aérien.
En prétextant, totalement fallacieusement, que les agences de voyages sont carrément à haut risque, ne pensant qu’à une chose : escroquer et frauder les compagnies aériennes !
Rien que ça. Ce qui fait doucement rigoler de Blust et irrite Mas. Parce que, tenez-vous bien, la fraude au BSP, prétendue catastrophique de la part de IATA, représente une « perte » pour les transporteurs de 0,003%. Soit 56 M$ pour un volume de quelque 243 milliards de dollars !
Pour la France, confirme Jean-Pierre Mas, la fraude ne représente que 0,1%.
Mais du coup, les têtes pensantes de IATA ont élaboré quelques théories pour le moins fumeuses, qui non seulement pénalisent (ou pénaliseront, si le projet voit le jour) une grande quantité de distributeurs. Mais également les compagnies aériennes qui ne pourront ainsi pas vendre toutes leurs places !
Parce que, et je ne rentrerai pas dans les détails du projet 8XX, il est clair que IATA fait tout pour dissuader les distributeurs de vendre du transport aérien.
En prétextant, totalement fallacieusement, que les agences de voyages sont carrément à haut risque, ne pensant qu’à une chose : escroquer et frauder les compagnies aériennes !
Rien que ça. Ce qui fait doucement rigoler de Blust et irrite Mas. Parce que, tenez-vous bien, la fraude au BSP, prétendue catastrophique de la part de IATA, représente une « perte » pour les transporteurs de 0,003%. Soit 56 M$ pour un volume de quelque 243 milliards de dollars !
Pour la France, confirme Jean-Pierre Mas, la fraude ne représente que 0,1%.
Mais du coup, les têtes pensantes de IATA ont élaboré quelques théories pour le moins fumeuses, qui non seulement pénalisent (ou pénaliseront, si le projet voit le jour) une grande quantité de distributeurs. Mais également les compagnies aériennes qui ne pourront ainsi pas vendre toutes leurs places !
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Damned. Et en plus, selon les vœux de IATA, les agences devront quasiment payer le BSP… avant d’émettre. En gros, ce seront les AGV qui fabriqueront de la tréso pour leurs transporteurs !
On croit rêver, parce qu’en plus, ce monstre entend proposer aux distributeurs une assurance contre leur possible insolvabilité ! Si, authentique. A quel prix, à quelles conditions ? Ça, on n’en sait rien !
Ce qui fait aussi bien rigoler Jean-Pierre Mas (et moi par la même occasion), lequel demande avec son œil brillant de malice quel pourrait être l’assureur fou qui voudrait prendre en charge une agence « à risque » !
En revanche, pour IATA, pas question d’entendre parler d’une assurance insolvabilité pour les compagnies aériennes.
Mais non !
Mais au fait, quid des quelque 20 millions d’euros, toujours dans les caisses de IATA après la faillite de Malev, il y a presque deux ans ?
Croyez pas que le remboursement auprès des clients lésés devrait déjà avoir été accompli depuis belle lurette ?
Mais c’est à Michel de Blust (j’aime vraiment beaucoup les Belges) que je laisse le mot de la fin et je le cite : « De toute façon, dans cinq ans, on ne parlera plus du BSP. Les distributeurs auront trouvé la parade » !
Y’a plus qu’a, parce que ça urge…
On croit rêver, parce qu’en plus, ce monstre entend proposer aux distributeurs une assurance contre leur possible insolvabilité ! Si, authentique. A quel prix, à quelles conditions ? Ça, on n’en sait rien !
Ce qui fait aussi bien rigoler Jean-Pierre Mas (et moi par la même occasion), lequel demande avec son œil brillant de malice quel pourrait être l’assureur fou qui voudrait prendre en charge une agence « à risque » !
En revanche, pour IATA, pas question d’entendre parler d’une assurance insolvabilité pour les compagnies aériennes.
Mais non !
Mais au fait, quid des quelque 20 millions d’euros, toujours dans les caisses de IATA après la faillite de Malev, il y a presque deux ans ?
Croyez pas que le remboursement auprès des clients lésés devrait déjà avoir été accompli depuis belle lurette ?
Mais c’est à Michel de Blust (j’aime vraiment beaucoup les Belges) que je laisse le mot de la fin et je le cite : « De toute façon, dans cinq ans, on ne parlera plus du BSP. Les distributeurs auront trouvé la parade » !
Y’a plus qu’a, parce que ça urge…