Décidément, rien ne va plus en Gaule.
Non seulement taxes et impôts pleuvent sur le pauvre peuple qui n'en peux mais, mais les taxes pèsent lourdement sur la vie des entreprises.
Dans l'aérien comme chez les autres. D'où le sursaut de colère des compagnies réunies au sein du SCARA. Sus aux oppresseurs !
Le Syndicat estime inacceptable que la DGAC soit juge et partie dans la fixation des taxes aéroportuaires en France.
Et tout ça est parti d'une Directive (une de plus) émanant de la Commission Européenne, laquelle, dans sa grande sagesse (pour une fois) impose à chaque état de créer une Autorité de Supervision Indépendante.
Celle-ci est chargée de "surveiller" les tarifs des taxes aéroportuaires réclamées (pour service rendu) par les aéroports aux compagnies aériennes.
Or, selon le syndicat des compagnies aériennes, c'est la Direction du Transport Aérien en France, inféodé directement à la DGAC, donc du Ministère des Transports, qui occupe également la charge d'une ASI pour les redevances aéroportuaires.
Inutile de dire que pour une entité indépendante, il faudra repasser...
En clair, c'est comme si on confiait la gestion de TourCom à Selectour (ou vice versa) !
D'autant que l'Etat est largement actionnaire de la grande majorité des aéroports français.
Non seulement taxes et impôts pleuvent sur le pauvre peuple qui n'en peux mais, mais les taxes pèsent lourdement sur la vie des entreprises.
Dans l'aérien comme chez les autres. D'où le sursaut de colère des compagnies réunies au sein du SCARA. Sus aux oppresseurs !
Le Syndicat estime inacceptable que la DGAC soit juge et partie dans la fixation des taxes aéroportuaires en France.
Et tout ça est parti d'une Directive (une de plus) émanant de la Commission Européenne, laquelle, dans sa grande sagesse (pour une fois) impose à chaque état de créer une Autorité de Supervision Indépendante.
Celle-ci est chargée de "surveiller" les tarifs des taxes aéroportuaires réclamées (pour service rendu) par les aéroports aux compagnies aériennes.
Or, selon le syndicat des compagnies aériennes, c'est la Direction du Transport Aérien en France, inféodé directement à la DGAC, donc du Ministère des Transports, qui occupe également la charge d'une ASI pour les redevances aéroportuaires.
Inutile de dire que pour une entité indépendante, il faudra repasser...
En clair, c'est comme si on confiait la gestion de TourCom à Selectour (ou vice versa) !
D'autant que l'Etat est largement actionnaire de la grande majorité des aéroports français.
A juste titre, les compagnies aériennes considèrent que, face au monopole représenté par les aéroports, ces derniers en profitent pour imposer des taxes surréalistes(ce qui n'est pas loin d'être le cas) aux compagnies.
Lesquelles se font plumer les ailes et n'ont que leurs hublots pour pleurer et surtout répercuter le tarif de la taxe sur les billets. Autrement dit aux passagers, ce qui, finalement, ne change rien.
Car de toute façon, c'est toujours le (cochon) de client qui paye et qui gueule après sur son agence de voyage ou son TO qui lui a vendu un truc très cher. Trop cher.
Au passage, je signale qu'Air France, laquelle entame son Xème plan de lutte contre les low costs, ne fait pas partie du Scara. Bon, comme c'est quand même un peu la compagnie de l'Etat, même si elle est "privatisée", on peut comprendre…
Toujours est-il que le SCARA, arguant de l'obligation d'indépendance d'une ASI selon les directives de Bruxelles, n'y est pas allé avec des gants ni même de main morte : il a purement et simplement demandé au Premier Ministre Valls et à son sous-ministre Cuvillier d'abroger le décret instituant la mission d'ASI par la DTA.
Inutile de dire que le Premier Ministre, qui a sans doute d'autres préoccupations, a refilé la patate chaude à Cuvillier, lequel a répondu "Niet" !
Et paf, (non pas la police) on passe à autre chose. Du coup, le Scara pique la grausse colère (c'est pour donner un côté marseillais à ce récit) et saisit la justice.
Encore du boulot pour nos magistrats parisiens, qui vont finir d'ailleurs par créer au Parquet un "pôle tourisme". Faut dire que les affaires s'enchaînent et que dès la semaine prochaine, on en aura encore… Ben d'accord, c'est rien à côté de celles de l'UMP mais quand même !
Du côté de Bruxelles, si j'en crois mes informations, on s'en fout.
Ainsi va la vie…
(*) Syndicat des Compagnies Aériennes Auntonomes
Lesquelles se font plumer les ailes et n'ont que leurs hublots pour pleurer et surtout répercuter le tarif de la taxe sur les billets. Autrement dit aux passagers, ce qui, finalement, ne change rien.
Car de toute façon, c'est toujours le (cochon) de client qui paye et qui gueule après sur son agence de voyage ou son TO qui lui a vendu un truc très cher. Trop cher.
Au passage, je signale qu'Air France, laquelle entame son Xème plan de lutte contre les low costs, ne fait pas partie du Scara. Bon, comme c'est quand même un peu la compagnie de l'Etat, même si elle est "privatisée", on peut comprendre…
Toujours est-il que le SCARA, arguant de l'obligation d'indépendance d'une ASI selon les directives de Bruxelles, n'y est pas allé avec des gants ni même de main morte : il a purement et simplement demandé au Premier Ministre Valls et à son sous-ministre Cuvillier d'abroger le décret instituant la mission d'ASI par la DTA.
Inutile de dire que le Premier Ministre, qui a sans doute d'autres préoccupations, a refilé la patate chaude à Cuvillier, lequel a répondu "Niet" !
Et paf, (non pas la police) on passe à autre chose. Du coup, le Scara pique la grausse colère (c'est pour donner un côté marseillais à ce récit) et saisit la justice.
Encore du boulot pour nos magistrats parisiens, qui vont finir d'ailleurs par créer au Parquet un "pôle tourisme". Faut dire que les affaires s'enchaînent et que dès la semaine prochaine, on en aura encore… Ben d'accord, c'est rien à côté de celles de l'UMP mais quand même !
Du côté de Bruxelles, si j'en crois mes informations, on s'en fout.
Ainsi va la vie…
(*) Syndicat des Compagnies Aériennes Auntonomes
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