Malgré la baisse, il était plutôt utopique de songer un seul instant que ces mêmes compagnies, dont une grosse majorité ont encore un peu (beaucoup ?) de mal à respirer, allaient subitement abolir (abroger, pour les adeptes de la garantie financière) une sublime arnaque instaurée par cette "surcharge carburant"© alphaspirit - Fotolia.com
Eh oui, depuis quasi 6 mois, le prix du pétrole baisse, baisse, que la grande crise de 1929, c'est juste une péripétie à côté.
A part le consommateur individuel, de celui qui prend sa petite automobile pour emmener sa petite famille dans les Alpes enneigées (et faire du sur place pendant des plombes, parce que y'a de la neige sur la route !), on ne peut pas dire que la fameuse escroquerie de la surcharge carburant ait eu un quelconque effet sur le prix du transport aérien.
En même temps, c'est normal et, en toute objectivité, (eh oui, ça existe), on ne peut pas en vouloir trop aux compagnies aériennes.
C'est vrai que ces pauvres compagnies, malgré les quelque 12 milliards d'euros de profit l'année dernière (toutes compagnies confondues, les rentables et les pas), sont terriblement pénalisées par le prix du carburant.
Et que, malgré la baisse de quasi 50% des tarifs, continuent, couverture pétrolifère oblige, à payer leur essence un certain prix.
Et puis, surtout, malgré la baisse, il était plutôt utopique de songer un seul instant que ces mêmes compagnies, dont une grosse majorité ont encore un peu (beaucoup ?) de mal à respirer, allaient subitement abolir (abroger, pour les adeptes de la garantie financière) une sublime arnaque instaurée par cette "surcharge carburant".
A part le consommateur individuel, de celui qui prend sa petite automobile pour emmener sa petite famille dans les Alpes enneigées (et faire du sur place pendant des plombes, parce que y'a de la neige sur la route !), on ne peut pas dire que la fameuse escroquerie de la surcharge carburant ait eu un quelconque effet sur le prix du transport aérien.
En même temps, c'est normal et, en toute objectivité, (eh oui, ça existe), on ne peut pas en vouloir trop aux compagnies aériennes.
C'est vrai que ces pauvres compagnies, malgré les quelque 12 milliards d'euros de profit l'année dernière (toutes compagnies confondues, les rentables et les pas), sont terriblement pénalisées par le prix du carburant.
Et que, malgré la baisse de quasi 50% des tarifs, continuent, couverture pétrolifère oblige, à payer leur essence un certain prix.
Et puis, surtout, malgré la baisse, il était plutôt utopique de songer un seul instant que ces mêmes compagnies, dont une grosse majorité ont encore un peu (beaucoup ?) de mal à respirer, allaient subitement abolir (abroger, pour les adeptes de la garantie financière) une sublime arnaque instaurée par cette "surcharge carburant".
On ne change surtout pas une équipe qui gagne !
Tiens, par exemple, pour Air France, cette baisse du pétrole est une véritable manne, qui va permettre ainsi à la compagnie de perdre un peu moins d'argent que ce qu'elle escomptait.
C'est pas pour autant cependant que le prochain Comité d'Entreprise Extraordinaire va changer son annonce d'un nouveau plan de départs… volontaires.
Pour les autres compagnies, d'ailleurs, c'est du pareil. Bien au contraire, cette baisse que tous les prévisionnistes, dignes du Grand Prévisionneur de l'Univers, ceux qui mouillent leur doigt pour vous prévoir croissance ou baisse du chômage, n'avaient pas prévue, va permettre aux compagnies de, dans le meilleur des cas, offrir davantage de services à leurs passagers et pour les autres à sauver ce qui peut l'être encore.
Et, faut pas croire que la récente déclaration du Président du Snav à l'encontre d'Air France fasse changer d'avis la compagnie. Encore une fois, mais faut bien tenter d'exister, la Lettre Ouverte à Alexandre de Juniac était à côté de la plaque. Chez Air France, on en rit encore…
Tiens, par exemple, pour Air France, cette baisse du pétrole est une véritable manne, qui va permettre ainsi à la compagnie de perdre un peu moins d'argent que ce qu'elle escomptait.
C'est pas pour autant cependant que le prochain Comité d'Entreprise Extraordinaire va changer son annonce d'un nouveau plan de départs… volontaires.
Pour les autres compagnies, d'ailleurs, c'est du pareil. Bien au contraire, cette baisse que tous les prévisionnistes, dignes du Grand Prévisionneur de l'Univers, ceux qui mouillent leur doigt pour vous prévoir croissance ou baisse du chômage, n'avaient pas prévue, va permettre aux compagnies de, dans le meilleur des cas, offrir davantage de services à leurs passagers et pour les autres à sauver ce qui peut l'être encore.
Et, faut pas croire que la récente déclaration du Président du Snav à l'encontre d'Air France fasse changer d'avis la compagnie. Encore une fois, mais faut bien tenter d'exister, la Lettre Ouverte à Alexandre de Juniac était à côté de la plaque. Chez Air France, on en rit encore…
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Et je remarque que les compagnies américaines, elles, n'ont aucun état d'âme, puisque, grâce à cette baisse, elles redeviennent profitables. Certaines vont même, pour la première fois depuis des lustres, dégager un peu de bénef… sans pour autant trop pénaliser leurs clients.
Et, tant qu'on y est, si les compagnies veulent enfin profiter de ce répit, faudrait aussi arrêter de pratiquer la politique du Yeld au… doigt mouillé.
Arrêter de brader les sièges, sous prétexte de faire du remplissage, en négligeant la recette unitaire. Si, je vous assure, point besoin d'outil informatique, le doigt mouillé se pratique couramment (et sans aucune connotation triviale, ceci dit pour les mal-pensants).
En revanche, faudrait quand même que certaines compagnies se tiennent au courant, les asiatiques notamment.
Un TO de connaissance a eu la désagréable surprise de se voir augmenter par une compagnie d'un tout petit état tout propre, en Asie (là où il est interdit de mâcher du chewing-gum), de 50% la surcharge carburant...
Authentique !
Faut peut-être rester calme, non ?
Et, tant qu'on y est, si les compagnies veulent enfin profiter de ce répit, faudrait aussi arrêter de pratiquer la politique du Yeld au… doigt mouillé.
Arrêter de brader les sièges, sous prétexte de faire du remplissage, en négligeant la recette unitaire. Si, je vous assure, point besoin d'outil informatique, le doigt mouillé se pratique couramment (et sans aucune connotation triviale, ceci dit pour les mal-pensants).
En revanche, faudrait quand même que certaines compagnies se tiennent au courant, les asiatiques notamment.
Un TO de connaissance a eu la désagréable surprise de se voir augmenter par une compagnie d'un tout petit état tout propre, en Asie (là où il est interdit de mâcher du chewing-gum), de 50% la surcharge carburant...
Authentique !
Faut peut-être rester calme, non ?