"Sans vouloir le rabâcher, le secteur représente entre 7 et 8% du PIB, largement au-dessus de l’automobile ou même de l’agriculture" - Photo : Zerophoto-Fotolia.com
Et c’est bien Jean-Baptiste Lemoyne qui "surveillera" notre secteur. Entre autres…
En fait, comme bon nombre de membres de l’équipe gouvernementale, Jean-Baptiste Lemoyne n’a pas reçu d’attribution de compétences particulières au Quai d’Orsay.
Comme quelques secrétaires d’Etat récemment nommés, il sera un « adjoint » au ministre Le Drian, chargé, entre autres, du Tourisme.
Le vrai chef restant Jean-Yves Le Drian.
Et apparemment, tout ce qui touche au tourisme dépendra désormais du Quai d’Orsay, y compris les attributions autrefois détenues par Bercy.
Comment pas simple ?
Mais si, très simple au contraire. Plus besoin de faire des aller-retours entre le Quai et Bercy, toute la compétence est enfin réunie au Quai.
La direction du tourisme se "détache" de Bercy, gardant Michel Durrieu à sa tête. Ce qui prouve que l’homme, grand professionnel plutôt compétent, sera une sorte de garant de l’action initiée par Laurent Fabius, l’un des rares politiques d’envergure à considérer le tourisme comme un véritable secteur économique, source de revenus et d’emplois.
En fait, comme bon nombre de membres de l’équipe gouvernementale, Jean-Baptiste Lemoyne n’a pas reçu d’attribution de compétences particulières au Quai d’Orsay.
Comme quelques secrétaires d’Etat récemment nommés, il sera un « adjoint » au ministre Le Drian, chargé, entre autres, du Tourisme.
Le vrai chef restant Jean-Yves Le Drian.
Et apparemment, tout ce qui touche au tourisme dépendra désormais du Quai d’Orsay, y compris les attributions autrefois détenues par Bercy.
Comment pas simple ?
Mais si, très simple au contraire. Plus besoin de faire des aller-retours entre le Quai et Bercy, toute la compétence est enfin réunie au Quai.
La direction du tourisme se "détache" de Bercy, gardant Michel Durrieu à sa tête. Ce qui prouve que l’homme, grand professionnel plutôt compétent, sera une sorte de garant de l’action initiée par Laurent Fabius, l’un des rares politiques d’envergure à considérer le tourisme comme un véritable secteur économique, source de revenus et d’emplois.
Sans vouloir le rabâcher, le secteur représente entre 7 et 8% du PIB, largement au-dessus de l’automobile ou même de l’agriculture.
Mais, ainsi que le rappelait si bien le président des Entreprises du Voyages, le Znav, Jean-Pierre Mas, "le tourisme, pour les politiques, c’est un secteur qui fonctionne tout seul" !
N’empêche : il faut quand même que les professionnels puissent avoir un interlocuteur, particulièrement sur les questions économiques et je pense, une nouvelle fois, à cette distorsion de TVA, la patate chaude que, de remaniement en changement de gouvernement, les différents responsables se refilent. Sans jamais solutionner…
Mais, peut-être avons-nous quelques raisons d’être un peu plus optimistes. Apparemment, le secteur semble retrouver quelques couleurs.
Récemment, le Seto annonçait une nette reprise de l’activité. Une situation que l’on n’avait pas connu depuis les années « fastes » de 2008 !
Il semble que pour le syndicat « ami », Les Entreprises du Voyages », les voyants soient aussi passés largement au vert.
Après un premier semestre particulièrement prolifique, l’été 2017 s’annonce brillant pour l’ensemble des professionnels.
La tendance est particulièrement réjouissante : cette année, les français vont voyager plus loin et plus longtemps…
Mais, ainsi que le rappelait si bien le président des Entreprises du Voyages, le Znav, Jean-Pierre Mas, "le tourisme, pour les politiques, c’est un secteur qui fonctionne tout seul" !
N’empêche : il faut quand même que les professionnels puissent avoir un interlocuteur, particulièrement sur les questions économiques et je pense, une nouvelle fois, à cette distorsion de TVA, la patate chaude que, de remaniement en changement de gouvernement, les différents responsables se refilent. Sans jamais solutionner…
Mais, peut-être avons-nous quelques raisons d’être un peu plus optimistes. Apparemment, le secteur semble retrouver quelques couleurs.
Récemment, le Seto annonçait une nette reprise de l’activité. Une situation que l’on n’avait pas connu depuis les années « fastes » de 2008 !
Il semble que pour le syndicat « ami », Les Entreprises du Voyages », les voyants soient aussi passés largement au vert.
Après un premier semestre particulièrement prolifique, l’été 2017 s’annonce brillant pour l’ensemble des professionnels.
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De même que les visiteurs étrangers reviennent aussi en force, puisque selon les dernières déclarations du Ministre, nous devrions recevoir en France entre 88 et 89 millions de touristes étrangers en 2017.
A condition, comme le faisait remarquer avec un brin d’ironie Roland Héguy, que ces touristes ne soient pas des touristes de « transit » …
Pour le reste, laissons un peu de temps à Le Drian pour peaufiner le plan d’action, plutôt ambitieux qui consiste notamment à générer quelque 50 Milliards d’euros de dépenses touristiques et la création de 30 000 emplois !
Sans parler de ce seuil fatidique d’accueillir 100 millions de touristes étrangers à l’horizon 2020 !
Là, c’est pas tout à fait gagné, malgré la promesse d’en finir avec cet état d’urgence, dont le terme peut "impressionner" les étrangers…
Et puis, l’attaque de touristes à la sortie de leur hôtel à Roissy, ça fait un peu désordre !
A condition, comme le faisait remarquer avec un brin d’ironie Roland Héguy, que ces touristes ne soient pas des touristes de « transit » …
Pour le reste, laissons un peu de temps à Le Drian pour peaufiner le plan d’action, plutôt ambitieux qui consiste notamment à générer quelque 50 Milliards d’euros de dépenses touristiques et la création de 30 000 emplois !
Sans parler de ce seuil fatidique d’accueillir 100 millions de touristes étrangers à l’horizon 2020 !
Là, c’est pas tout à fait gagné, malgré la promesse d’en finir avec cet état d’urgence, dont le terme peut "impressionner" les étrangers…
Et puis, l’attaque de touristes à la sortie de leur hôtel à Roissy, ça fait un peu désordre !