Et pourtant, c'est une grève qui risque de perturber uniquement la santé, déjà très fragile, de nos malheureuses compagnies françaises… et d'entrainer, par là même, les professionnels du tourisme dans une nouvelle perturbation.
C'est là que le médiateur va trouver de quoi s'occuper encore un peu plus !
Le SNPL, principal syndicat des pilotes français (et j'en profite pour saluer mon ami commandant de bord chez Corsair, il se reconnaitra) ne semble décidément pas conscient des responsabilités économiques qu'il porte sur ses ailes.
Néanmoins, cette grève n'est pas totalement (et je le reconnais bien humblement) dénuée de fondements.
Sur la Convention Collective, je me passerai de commentaires, elle leur est plutôt favorable. En revanche, que les pilotes gueulent contre les taxes diverses qui affectent curieusement le transport aérien, je ne peux, et ne serai pas seul, approuver.
C'est là que le médiateur va trouver de quoi s'occuper encore un peu plus !
Le SNPL, principal syndicat des pilotes français (et j'en profite pour saluer mon ami commandant de bord chez Corsair, il se reconnaitra) ne semble décidément pas conscient des responsabilités économiques qu'il porte sur ses ailes.
Néanmoins, cette grève n'est pas totalement (et je le reconnais bien humblement) dénuée de fondements.
Sur la Convention Collective, je me passerai de commentaires, elle leur est plutôt favorable. En revanche, que les pilotes gueulent contre les taxes diverses qui affectent curieusement le transport aérien, je ne peux, et ne serai pas seul, approuver.
De même que les mesures "sécuritaires" qui affectent très régulièrement les équipages et qui consistent principalement à contrôler les bagages des navigants pour leur taxer les quelques cartouches de cigarettes ou bouteilles de rhum qu'ils transportent en plus… faut rester calme.
L'économie française est à un niveau plutôt bas, mais ils ont la chance de pouvoir profiter de quelques détaxes, alors, de grâce, on s'en fout !
En revanche, vouloir perturber tout le trafic aérien français, en plein mois de mai, le mois des ponts, c'est pas franchement bienvenu.
D'autant que, finalement, ça risque surtout de remettre en péril le très fragile équilibre de nos compagnies françaises, et celui d'Air France en particulier.
Bien évidemment, dans ce cas là aussi, les malheureux professionnels du tourisme qui auront durement gagné quelques sous dans leurs réservations vont aussi l'avoir profond…
L'économie française est à un niveau plutôt bas, mais ils ont la chance de pouvoir profiter de quelques détaxes, alors, de grâce, on s'en fout !
En revanche, vouloir perturber tout le trafic aérien français, en plein mois de mai, le mois des ponts, c'est pas franchement bienvenu.
D'autant que, finalement, ça risque surtout de remettre en péril le très fragile équilibre de nos compagnies françaises, et celui d'Air France en particulier.
Bien évidemment, dans ce cas là aussi, les malheureux professionnels du tourisme qui auront durement gagné quelques sous dans leurs réservations vont aussi l'avoir profond…
Le problème, dans ce genre de conflit, réside dans le fait que, pour une fois, ce n'est pas une négociation entre syndicats et direction d'une compagnie.
C'est bien là où rien ne va plus. La pauvre direction d'Air France, comme celle des autres compagnies françaises, n'y peut rien. Et surtout, ne peut rien négocier…
Les taxes ? C'est l'Etat. La sécurité ? C'est l'Etat. La déclaration de grève ? C'est aussi l'Etat qui promulgue les lois…
Et alors ? Que fait-on ?
Du côté du Ministère, chez Cuvillier, on explore encore les cartons.
Tout juste si on ne nous a pas dit d'aller nous faire voir ailleurs, mais le cœur y était, en nous conseillant vivement d'aller faire un tour du côté de la Dame du Poitou qui maintient une main de fer sur le transport.
Manque de pot, de ce côté-là, c'est aussi le silence le plus complet. Faut dire que le cabinet de la dame Royale vient tout juste d'être constitué et que là, on en est au déballage des cartons…
Donc rien ! Si ce n'est que le 3 mai, va falloir faire avec et que ça risque de couter des millions, non seulement à nos compagnies, mais aussi aux professionnels du tourisme.
Décidement, le Znav va encore avoir du boulot !
C'est bien là où rien ne va plus. La pauvre direction d'Air France, comme celle des autres compagnies françaises, n'y peut rien. Et surtout, ne peut rien négocier…
Les taxes ? C'est l'Etat. La sécurité ? C'est l'Etat. La déclaration de grève ? C'est aussi l'Etat qui promulgue les lois…
Et alors ? Que fait-on ?
Du côté du Ministère, chez Cuvillier, on explore encore les cartons.
Tout juste si on ne nous a pas dit d'aller nous faire voir ailleurs, mais le cœur y était, en nous conseillant vivement d'aller faire un tour du côté de la Dame du Poitou qui maintient une main de fer sur le transport.
Manque de pot, de ce côté-là, c'est aussi le silence le plus complet. Faut dire que le cabinet de la dame Royale vient tout juste d'être constitué et que là, on en est au déballage des cartons…
Donc rien ! Si ce n'est que le 3 mai, va falloir faire avec et que ça risque de couter des millions, non seulement à nos compagnies, mais aussi aux professionnels du tourisme.
Décidement, le Znav va encore avoir du boulot !