Et c'est un exercice pas facile auquel je vais tenter de me livrer ce matin.
Devenir critique littéraire, (vous me direz que la journaleuserie mène à tout), après avoir lu le premier roman de celui que je considère non seulement comme un ami, fidèle et vrai, mais aussi comme l'un de mes mentors dans le transport aérien, c'est pas facile.
Oui, mesdames et messieurs, après avoir commis deux ouvrages brillants sur le monde du transport aérien, ses arcanes, ses maux, ses faiblesses et ses joies, Jean-Louis Baroux vient de commettre son premier roman !
Et pas n'importe lequel, un vrai "thriller" dans lequel se côtoient et se mélangent fanatiques nazies, homosexuels de surcroit, papistes intransigeants et intégristes, politiques toujours à la recherche du temps perdu, jolies femmes (un poil d'amour et de tendresse, indispensable) et, bien évidemment, les grands acteurs du transport aérien.
Un livre, comme le dit justement mon camarade Marcel Levy, que, dès les premières pages, on ne peut plus lâcher tant l'intrigue est prenante…
Pas question ici de vous lâcher une quelconque piste de cette aventure, dont les personnages, contrairement aux usages en vigueur, "ne sont ni fortuits, et dont toute ressemblance avec des personnages existants n'est pas née de l'imagination débordante de l'auteur".
Enfin, presque tout, m'étonnerait que Jean-Louis Baroux soit devenu intime avec des terroristes nazis et gays !
Encore que l'on ne sait jamais…
En revanche, un ancien président d'Air France, "associé" à un président d'Emirates toujours en place, se reconnaitront aisément.
Pour notre plus grand bonheur, du moins pour le mien…
Et je suis presque sûr que leur inimitié du roman reflète l'entière vérité de ces hommes… comme l'épilogue de cette histoire !
Devenir critique littéraire, (vous me direz que la journaleuserie mène à tout), après avoir lu le premier roman de celui que je considère non seulement comme un ami, fidèle et vrai, mais aussi comme l'un de mes mentors dans le transport aérien, c'est pas facile.
Oui, mesdames et messieurs, après avoir commis deux ouvrages brillants sur le monde du transport aérien, ses arcanes, ses maux, ses faiblesses et ses joies, Jean-Louis Baroux vient de commettre son premier roman !
Et pas n'importe lequel, un vrai "thriller" dans lequel se côtoient et se mélangent fanatiques nazies, homosexuels de surcroit, papistes intransigeants et intégristes, politiques toujours à la recherche du temps perdu, jolies femmes (un poil d'amour et de tendresse, indispensable) et, bien évidemment, les grands acteurs du transport aérien.
Un livre, comme le dit justement mon camarade Marcel Levy, que, dès les premières pages, on ne peut plus lâcher tant l'intrigue est prenante…
Pas question ici de vous lâcher une quelconque piste de cette aventure, dont les personnages, contrairement aux usages en vigueur, "ne sont ni fortuits, et dont toute ressemblance avec des personnages existants n'est pas née de l'imagination débordante de l'auteur".
Enfin, presque tout, m'étonnerait que Jean-Louis Baroux soit devenu intime avec des terroristes nazis et gays !
Encore que l'on ne sait jamais…
En revanche, un ancien président d'Air France, "associé" à un président d'Emirates toujours en place, se reconnaitront aisément.
Pour notre plus grand bonheur, du moins pour le mien…
Et je suis presque sûr que leur inimitié du roman reflète l'entière vérité de ces hommes… comme l'épilogue de cette histoire !
ien évidemment, cet ouvrage donne aussi une véritable leçon de ce monde du transport aérien.
Baroux n'a pas été pour rien, dans une vie antérieure et largement bien remplie, professeur dans un lycée en Libye, si j'ai bonne mémoire.
C'était avant sa grande aventure dans le transport aérien…
Baroux, c'est aussi un épicurien, il ne s'en cache pas, loin de là. Je ne crois pas d'ailleurs, malgré sa curiosité insatiable, qu'il ait tenté une seule fois, l'aventure Mac Do !
Et le personnage de Pierre Burton (prononcez BurtON, à la française, comme ColsON à la française aussi) ne déroge pas à la règle que le past président d'APG s'est fixée Baroux depuis longtemps: convivialité, humanité, et luxe sans bling-bling.
L'écriture est aussi luxueuse, bien torchée. Avec peut-être quelques connotations parfois un peu désuètes, ou du moins issues de réminiscences du temps ou Baroux était prof.
Lui qui aime les mots, j'aurais apprécié qu'il nous en livre certains de sa composition. Coxer, par exemple…
Des personnages attachants, dans lesquels transparait le profond humanisme dont l'auteur est profondément imprégné.
Des personnages qui, selon les termes de l'auteur, l'ont parfois débordé et vécu une vie indépendante, éloignés parfois de la volonté de l'auteur.
Baroux, c'est aussi un modeste et un pudique. Il les aime, ses personnages, on le sent bien.
Mais il n'a pas voulu creuser au-delà de sa décence naturelle, leur intimité…
Il a mis 18 mois à écrire, à son rythme, cette histoire qui m'a laissé, le temps d'un week-end, absorbé au coin du feu, échafaudant un épilogue sur lequel je me suis complètement planté.
Il l'a fait. Il a fait aussi de moi un lecteur heureux.
Merci !
Peur sur le Vatican. Editions de l'Archipel. 307 pages. 19.95€ dans toutes les bonnes librairies.
Baroux n'a pas été pour rien, dans une vie antérieure et largement bien remplie, professeur dans un lycée en Libye, si j'ai bonne mémoire.
C'était avant sa grande aventure dans le transport aérien…
Baroux, c'est aussi un épicurien, il ne s'en cache pas, loin de là. Je ne crois pas d'ailleurs, malgré sa curiosité insatiable, qu'il ait tenté une seule fois, l'aventure Mac Do !
Et le personnage de Pierre Burton (prononcez BurtON, à la française, comme ColsON à la française aussi) ne déroge pas à la règle que le past président d'APG s'est fixée Baroux depuis longtemps: convivialité, humanité, et luxe sans bling-bling.
L'écriture est aussi luxueuse, bien torchée. Avec peut-être quelques connotations parfois un peu désuètes, ou du moins issues de réminiscences du temps ou Baroux était prof.
Lui qui aime les mots, j'aurais apprécié qu'il nous en livre certains de sa composition. Coxer, par exemple…
Des personnages attachants, dans lesquels transparait le profond humanisme dont l'auteur est profondément imprégné.
Des personnages qui, selon les termes de l'auteur, l'ont parfois débordé et vécu une vie indépendante, éloignés parfois de la volonté de l'auteur.
Baroux, c'est aussi un modeste et un pudique. Il les aime, ses personnages, on le sent bien.
Mais il n'a pas voulu creuser au-delà de sa décence naturelle, leur intimité…
Il a mis 18 mois à écrire, à son rythme, cette histoire qui m'a laissé, le temps d'un week-end, absorbé au coin du feu, échafaudant un épilogue sur lequel je me suis complètement planté.
Il l'a fait. Il a fait aussi de moi un lecteur heureux.
Merci !
Peur sur le Vatican. Editions de l'Archipel. 307 pages. 19.95€ dans toutes les bonnes librairies.
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