C'est quasiment une bombe que lance cet anonyme "Collectif des Agents de Voyages en Colère" et dont nous vous avons livré l'intégralité du désespoir, hier.
On ne peut pas dire cependant qu'ils aient entièrement tort. Exprimer une indignation, c'est un droit.
En revanche, écrire que les articles publiés dans la presse sont tous faux, c'est de la stupidité.
Nous avions souligné (comme nos confrères) le doublement du pourcentage du calcul des cotisations.
Mais ce n'est pas véritablement le sujet. Car, au-delà de cette petite faute, due sans doute à une colère bien réelle, une incompréhension flagrante et surtout le fait de se trouver au bord du gouffre, la détresse est réelle et profonde.
Non seulement celle de ce qu'un lecteur-commentateur sans grand esprit traite "d'épiciers", mais aussi de ceux qui sont dans la juste ligne, parfois confrontés à des difficultés réelles, mais soucieux de préserver leur équilibre et surtout celui de leurs clients.
Et, accessoirement, le souci aussi de pouvoir vivre un tout petit peu décemment de leur activité. TO, distributeurs, pure-players confondus.
On peut en même temps comprendre la réaction, brutale, rapide, de l'APST.
Faut dire que pour celle-ci, et je ne voudrais pas faire de comparaisons improbables avec nos gouvernements en matière d'héritage, la situation devenait difficile à gérer, de façon à assurer la pérennité d'une institution créée par des professionnels pour des professionnels.
Et faut dire aussi que tout n'a pas été dit. Parce que rien n'est facile, que la communication n'a jamais été le grand point fort de l'APST et que ses partenaires n'ont pas forcément compris que les choses et les affaires ont changé.
Plusieurs choses me frappent (et je ne vous ferai pas le coup de vous dire que merci, j'ai pas eu mal, le sujet est grave mais faut quand même sourire un peu).
Comme j'ai eu le temps hier, je suis parti en chasse, interrogé beaucoup de monde… Le résultat est assez consternant, car, finalement, rien n'a été énoncé clairemen t!
Oui, tout le monde a été surpris, nous les premiers.
Oui, même le secrétariat au Tourisme de Madame Delga a été surpris.
On ne peut pas dire cependant qu'ils aient entièrement tort. Exprimer une indignation, c'est un droit.
En revanche, écrire que les articles publiés dans la presse sont tous faux, c'est de la stupidité.
Nous avions souligné (comme nos confrères) le doublement du pourcentage du calcul des cotisations.
Mais ce n'est pas véritablement le sujet. Car, au-delà de cette petite faute, due sans doute à une colère bien réelle, une incompréhension flagrante et surtout le fait de se trouver au bord du gouffre, la détresse est réelle et profonde.
Non seulement celle de ce qu'un lecteur-commentateur sans grand esprit traite "d'épiciers", mais aussi de ceux qui sont dans la juste ligne, parfois confrontés à des difficultés réelles, mais soucieux de préserver leur équilibre et surtout celui de leurs clients.
Et, accessoirement, le souci aussi de pouvoir vivre un tout petit peu décemment de leur activité. TO, distributeurs, pure-players confondus.
On peut en même temps comprendre la réaction, brutale, rapide, de l'APST.
Faut dire que pour celle-ci, et je ne voudrais pas faire de comparaisons improbables avec nos gouvernements en matière d'héritage, la situation devenait difficile à gérer, de façon à assurer la pérennité d'une institution créée par des professionnels pour des professionnels.
Et faut dire aussi que tout n'a pas été dit. Parce que rien n'est facile, que la communication n'a jamais été le grand point fort de l'APST et que ses partenaires n'ont pas forcément compris que les choses et les affaires ont changé.
Plusieurs choses me frappent (et je ne vous ferai pas le coup de vous dire que merci, j'ai pas eu mal, le sujet est grave mais faut quand même sourire un peu).
Comme j'ai eu le temps hier, je suis parti en chasse, interrogé beaucoup de monde… Le résultat est assez consternant, car, finalement, rien n'a été énoncé clairemen t!
Oui, tout le monde a été surpris, nous les premiers.
Oui, même le secrétariat au Tourisme de Madame Delga a été surpris.
Oui, le Snav était parfaitement au courant et a participé aux discussions avec le cabinet de Carole Delga.
Oui, l'APST a bien demandé, mais en réaction au refus du Ministère d'instaurer de mettre en place la fameuse garantie "tous sinistres" obligatoire, d'accélérer les choses et les décisions.
Non, le Syndicat des tour-opérateurs n'était pas convié aux réunions qui durent depuis plusieurs mois.
Pourquoi ? L'APST devait obligatoirement prendre des mesures drastiques.
Parce que, et c'est désolant, la profession est gangrenée par de nombreux malfrats et des escrocs à la petite semaine sans grande envergure intellectuelle, dont elle ne peut se débarrasser sans causer sa propre perte.
Mais faudrait quand même accélérer aussi les choses de ce côté-là. Si j'en crois mon gros nez, quelque (je le mets au singulier) groupiste dont je suis la trace pourrait être dangereux !
Le temps du copinage est fini, certes, mais les séquelles ne disparaîtront pas de sitôt et c'est grand dommage.
Et, comme pour les sinistres, ce sont les bons qui finissent toujours par payer pour les mauvais.
Sans vouloir, encore une fois, faire de comparaison hasardeuse, c'est le problème de la Sécu : un système brillant vérolé par lui-même!
Ce changement (la hausse des cautions et ds garanties) est une façon brutale de tenter de faire le ménage…
Et, malgré cet anonymat qui me fait profondément horreur, je comprends la réaction de ce collectif, qui se sent trahi et abandonné.
En revanche, pourquoi se cacher (et ce sont leurs propres paroles) en déclarant que (et je cite): "les moyens de rétorsions discrétionnaires de l'APST sont réels et très craints par les agents de voyages. C'est une réalité à laquelle des centaines d'entre nous ont été et seront malheureusement confrontés".
Et moi, j'ai encore une question, à vous, en colère, qui vous plaigniez de ne pas avoir été représentés par votre syndicat.
Demandez donc à son président, celui qui a assisté à toutes les discussions, pourquoi il est allé voir madame Delga cette semaine pour lui demander de reconsidérer sa position ?
Vous avez voté, non ? Ou alors… pas. Eh bien c'est un grand tort. Et le courage, comme vous me le dites si bien, Collectif, c'est de se montrer à poil et en face. Ça finit toujours par payer !
Oui, l'APST a bien demandé, mais en réaction au refus du Ministère d'instaurer de mettre en place la fameuse garantie "tous sinistres" obligatoire, d'accélérer les choses et les décisions.
Non, le Syndicat des tour-opérateurs n'était pas convié aux réunions qui durent depuis plusieurs mois.
Pourquoi ? L'APST devait obligatoirement prendre des mesures drastiques.
Parce que, et c'est désolant, la profession est gangrenée par de nombreux malfrats et des escrocs à la petite semaine sans grande envergure intellectuelle, dont elle ne peut se débarrasser sans causer sa propre perte.
Mais faudrait quand même accélérer aussi les choses de ce côté-là. Si j'en crois mon gros nez, quelque (je le mets au singulier) groupiste dont je suis la trace pourrait être dangereux !
Le temps du copinage est fini, certes, mais les séquelles ne disparaîtront pas de sitôt et c'est grand dommage.
Et, comme pour les sinistres, ce sont les bons qui finissent toujours par payer pour les mauvais.
Sans vouloir, encore une fois, faire de comparaison hasardeuse, c'est le problème de la Sécu : un système brillant vérolé par lui-même!
Ce changement (la hausse des cautions et ds garanties) est une façon brutale de tenter de faire le ménage…
Et, malgré cet anonymat qui me fait profondément horreur, je comprends la réaction de ce collectif, qui se sent trahi et abandonné.
En revanche, pourquoi se cacher (et ce sont leurs propres paroles) en déclarant que (et je cite): "les moyens de rétorsions discrétionnaires de l'APST sont réels et très craints par les agents de voyages. C'est une réalité à laquelle des centaines d'entre nous ont été et seront malheureusement confrontés".
Et moi, j'ai encore une question, à vous, en colère, qui vous plaigniez de ne pas avoir été représentés par votre syndicat.
Demandez donc à son président, celui qui a assisté à toutes les discussions, pourquoi il est allé voir madame Delga cette semaine pour lui demander de reconsidérer sa position ?
Vous avez voté, non ? Ou alors… pas. Eh bien c'est un grand tort. Et le courage, comme vous me le dites si bien, Collectif, c'est de se montrer à poil et en face. Ça finit toujours par payer !