Mais comment en sommes-nous arrivé à un tel degré ?
Depuis ce début d'année, ce ne sont que catastrophes, attentats, accidents… Des morts, encore des morts…
Au lendemain du 11 janvier, comme beaucoup d'entre vous, j'ai tenu à participer à cette marche dans Paris.
Le cœur lourd, l'âme blessée et ce sentiment d'impuissance face à des événements incompréhensibles.
J'ai ressenti les mêmes pensées en regardant ces gens, venus de partout, marcher dans les rues de Tunis.
Cette ville plutôt joyeuse, devenue le modèle de la première démocratie du monde arabe.
Il n'y avait pas de colère sur tous ces visages d'hommes et de femmes qui, à leur manière, participaient à cette journée contre le terrorisme. Juste de la peine et surtout de l'incompréhension.
Depuis des siècles, l'homme tente de construire une société qu'il espère plus juste, plus belle, plus sécuritaire, plus humaine.
Le problème, c'est que finalement, mais c'est un avis qui ne vaut pas tripette, l'homme ne se connait pas. Quand je dis "homme", je parle bien évidemment de l'être humain.
Au fil des siècles, nous avons tenté de nous "civiliser", de nous donner les moyens de vivre dans une société où chacun puisse se sentir libre, responsable… bref, heureux!
Une société harmonieuse, une société d'amour et non pas de haine.
Utopie, dites-vous, les Rick et consorts qui exhalent la bêtise à plein poumons et ne sont compétents que dans leur volonté à dénigrer systématiquement sans aucun discernement.
Depuis ce début d'année, ce ne sont que catastrophes, attentats, accidents… Des morts, encore des morts…
Au lendemain du 11 janvier, comme beaucoup d'entre vous, j'ai tenu à participer à cette marche dans Paris.
Le cœur lourd, l'âme blessée et ce sentiment d'impuissance face à des événements incompréhensibles.
J'ai ressenti les mêmes pensées en regardant ces gens, venus de partout, marcher dans les rues de Tunis.
Cette ville plutôt joyeuse, devenue le modèle de la première démocratie du monde arabe.
Il n'y avait pas de colère sur tous ces visages d'hommes et de femmes qui, à leur manière, participaient à cette journée contre le terrorisme. Juste de la peine et surtout de l'incompréhension.
Depuis des siècles, l'homme tente de construire une société qu'il espère plus juste, plus belle, plus sécuritaire, plus humaine.
Le problème, c'est que finalement, mais c'est un avis qui ne vaut pas tripette, l'homme ne se connait pas. Quand je dis "homme", je parle bien évidemment de l'être humain.
Au fil des siècles, nous avons tenté de nous "civiliser", de nous donner les moyens de vivre dans une société où chacun puisse se sentir libre, responsable… bref, heureux!
Une société harmonieuse, une société d'amour et non pas de haine.
Utopie, dites-vous, les Rick et consorts qui exhalent la bêtise à plein poumons et ne sont compétents que dans leur volonté à dénigrer systématiquement sans aucun discernement.
Mais peu importe…
Ce pauvre Sigmund est mort depuis longtemps.
Lui, comme beaucoup de ses confrères, tentait de comprendre, à défaut d'expliquer l'être humain, son comportement, sa pensée…
Et ça continue. Mais finalement, il faut bien se résoudre à accepter cette vérité, et surtout à accepter que l'être humain n'est qu'un inconnu.
Et quand on ne comprend rien, on évoque la folie. C'est tellement simple.
Car, autrement, comment tenter d'expliquer que des jeunes gens viennent de partout dans le monde, rejoindre une cause qui n'est pas forcément la leur ? Folie ?
Comment comprendre que ces mêmes jeunes (et vieux d'ailleurs), hommes, femmes et parfois enfants, puissent délibérément et devant les caméras, égorger et décapiter froidement un autre être humain, sans vergogne et au prétexte que cet homme ne pensait pas de la même manière ? Folie ?
Comment accepter le comportement d'Andreas Lubitz, jeune pilote de 28 ans (!!) qui, apparemment, aurait suicidé ses passagers ? Folie ?
Je n'en crois rien.
Le monde se construit tel que nous, êtres humains, le voulons bien. Nous devrions, théoriquement, le construire pour le bonheur de tous… A condition de nous connaître.
Malheureusement, je crois que nous de nous ne savons rien ! Mais en avons-nous conscience ?
Tiens, ça me rappelle ce vieux Rabelais et sa phrase qui a alimenté bien des détresse lors du passage du bac philo: Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" !
Et la réponse de cette chère Mère Denis: "c'est ben vrai, ça"!
Ce pauvre Sigmund est mort depuis longtemps.
Lui, comme beaucoup de ses confrères, tentait de comprendre, à défaut d'expliquer l'être humain, son comportement, sa pensée…
Et ça continue. Mais finalement, il faut bien se résoudre à accepter cette vérité, et surtout à accepter que l'être humain n'est qu'un inconnu.
Et quand on ne comprend rien, on évoque la folie. C'est tellement simple.
Car, autrement, comment tenter d'expliquer que des jeunes gens viennent de partout dans le monde, rejoindre une cause qui n'est pas forcément la leur ? Folie ?
Comment comprendre que ces mêmes jeunes (et vieux d'ailleurs), hommes, femmes et parfois enfants, puissent délibérément et devant les caméras, égorger et décapiter froidement un autre être humain, sans vergogne et au prétexte que cet homme ne pensait pas de la même manière ? Folie ?
Comment accepter le comportement d'Andreas Lubitz, jeune pilote de 28 ans (!!) qui, apparemment, aurait suicidé ses passagers ? Folie ?
Je n'en crois rien.
Le monde se construit tel que nous, êtres humains, le voulons bien. Nous devrions, théoriquement, le construire pour le bonheur de tous… A condition de nous connaître.
Malheureusement, je crois que nous de nous ne savons rien ! Mais en avons-nous conscience ?
Tiens, ça me rappelle ce vieux Rabelais et sa phrase qui a alimenté bien des détresse lors du passage du bac philo: Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" !
Et la réponse de cette chère Mère Denis: "c'est ben vrai, ça"!