L'obtention de la certification IOSA attendue dans le courant de cette année devrait permettre à Camair-Co de passer de précieux accords interline - DR : Camair-Co
Camair-Co a débuté ses opérations en 2011 depuis Douala, la capitale économique du Cameroun, avec un réseau domestique/régional et une seule ligne long courrier.
Il s'agit de Paris, desservi de 4 à 6 rotations hebdomadaires en fonction de la saisonnalité.
En 2012, elle a transporté 280 000 passagers.
Pas assez pour réaliser l'objectif ambitieux d'atteindre l'équilibre d'exploitation au bout de deux ans comme le prévoyait le business plan initial dessiné avec l'aide de Lufthansa Consulting.
Camair-Co doit améliorer son service pour faire bonne figure face à la concurrence d'Air France, Brussels Airlines, Turkish Airlines et autres RAM qui se posent à Douala.
Elle veut aussi étoffer sa flotte pour atteindre plus facilement le point mort recherché.
Côté service, le B-767 bi-classe qui assure la ligne de Paris devrait être remplacé probablement par un B-777 tri-classe.
"La Première classe s'impose sur les lignes africaines", commente Christian Perchat.
Par ailleurs, l'obtention de la certification IOSA attendue dans le courant de cette année devrait permettre de passer de précieux accords interline. "Avec Air France en priorité".
Il s'agit de Paris, desservi de 4 à 6 rotations hebdomadaires en fonction de la saisonnalité.
En 2012, elle a transporté 280 000 passagers.
Pas assez pour réaliser l'objectif ambitieux d'atteindre l'équilibre d'exploitation au bout de deux ans comme le prévoyait le business plan initial dessiné avec l'aide de Lufthansa Consulting.
Camair-Co doit améliorer son service pour faire bonne figure face à la concurrence d'Air France, Brussels Airlines, Turkish Airlines et autres RAM qui se posent à Douala.
Elle veut aussi étoffer sa flotte pour atteindre plus facilement le point mort recherché.
Côté service, le B-767 bi-classe qui assure la ligne de Paris devrait être remplacé probablement par un B-777 tri-classe.
"La Première classe s'impose sur les lignes africaines", commente Christian Perchat.
Par ailleurs, l'obtention de la certification IOSA attendue dans le courant de cette année devrait permettre de passer de précieux accords interline. "Avec Air France en priorité".
Le développement d'un réseau régional est essentiel
Pour ce qui est de la répartition des coûts sur une flotte plus conséquente, Camair-Co a le projet d'exploiter six appareils tout cargo (4 B-747 et 2 MD-11) en partenariat avec ECS, European Cargo Services.
"Cela nous donnera une assise pour l'activité passage", explique le directeur commercial.
Mais l'activité passage va elle aussi passer à la vitesse supérieure.
Le plan de développement prévoit une flotte de vingt appareils dédiés au transport de passagers d'ici à 2018 qui se composerait de 14 appareils pour le moyen courrier, 2 pour le court courrier et 4 pour le long courrier.
Il faudra alors exploiter une plate-forme de correspondances. L'activité principale est prévue de passer de Douala (qui gardera néanmoins ses lignes point à point) à Yaoundé en 2014.
"Avec 20 millions d'habitants, le potentiel de voyageurs du Cameroun ne suffira pas à remplir nos appareils pour lesquels nous visons un remplissage de 75% à l'année. Le développement d'un réseau régional est essentiel à notre projet".
Camair-Co va rajouter prochainement Abidjan à la liste de ses escales régionales : Libreville, Brazzaville, Lagos, Cotonou, Kinshasa, N'Djamena...
Quant au développement du tourisme vers ce pays qui, comme le souligne Jacques Mbazomo, le responsable de Camair-co pour la France, se dit "l'Afrique en miniature" avec ses dix régions abritant 240 ethnies, il faudra attendre encore.
L'enlèvement récent de la famille française dans la superbe région du Nord du Cameroun va refroidir pour un moment les envies de découverte...
"Cela nous donnera une assise pour l'activité passage", explique le directeur commercial.
Mais l'activité passage va elle aussi passer à la vitesse supérieure.
Le plan de développement prévoit une flotte de vingt appareils dédiés au transport de passagers d'ici à 2018 qui se composerait de 14 appareils pour le moyen courrier, 2 pour le court courrier et 4 pour le long courrier.
Il faudra alors exploiter une plate-forme de correspondances. L'activité principale est prévue de passer de Douala (qui gardera néanmoins ses lignes point à point) à Yaoundé en 2014.
"Avec 20 millions d'habitants, le potentiel de voyageurs du Cameroun ne suffira pas à remplir nos appareils pour lesquels nous visons un remplissage de 75% à l'année. Le développement d'un réseau régional est essentiel à notre projet".
Camair-Co va rajouter prochainement Abidjan à la liste de ses escales régionales : Libreville, Brazzaville, Lagos, Cotonou, Kinshasa, N'Djamena...
Quant au développement du tourisme vers ce pays qui, comme le souligne Jacques Mbazomo, le responsable de Camair-co pour la France, se dit "l'Afrique en miniature" avec ses dix régions abritant 240 ethnies, il faudra attendre encore.
L'enlèvement récent de la famille française dans la superbe région du Nord du Cameroun va refroidir pour un moment les envies de découverte...