e-virtuality a présenté, à l’édition 2019 de l’IAAPA, ses sièges dynamiques qui équipent l’attraction "Sébastien Loeb Racing Xperience" du Futuroscope. - CL
La réalité virtuelle est l’attraction phare de cette nouvelle édition de l’IAAPA (International Association of Amusement Parks and Attractions), salon professionnel de l’industrie des loisirs et des attractions d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.
Casques vissés sur le crâne, manettes à la main, geste dans le vide. Impossible de passer à côté de la technologie. Est-elle une révolution dans l’univers des parcs de loisirs particulièrement dynamique ? Elle est en tous cas indispensable. Et d’autant plus sur un marché si concurrentiel.
Selon une étude réalisée en 2018 par Atout France et le Syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels (Snelac), les parcs de loisirs français comptent 70 millions de visiteurs par an. Un chiffre en hausse régulière qui entraîne des investissements annuels de l’ordre de 300 à 400 millions d’euros.
« La réalité virtuelle est une part faible en termes numérique, mais si un parc n’en possède pas, il est en dehors du cadre », explique Jean-Marie Villame, development manager de e-virtuality, entreprise qui a équipé l’attraction Sébastien Loeb Racing Xperience du Futuroscope de 108 sièges dynamiques.
Casques vissés sur le crâne, manettes à la main, geste dans le vide. Impossible de passer à côté de la technologie. Est-elle une révolution dans l’univers des parcs de loisirs particulièrement dynamique ? Elle est en tous cas indispensable. Et d’autant plus sur un marché si concurrentiel.
Selon une étude réalisée en 2018 par Atout France et le Syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels (Snelac), les parcs de loisirs français comptent 70 millions de visiteurs par an. Un chiffre en hausse régulière qui entraîne des investissements annuels de l’ordre de 300 à 400 millions d’euros.
« La réalité virtuelle est une part faible en termes numérique, mais si un parc n’en possède pas, il est en dehors du cadre », explique Jean-Marie Villame, development manager de e-virtuality, entreprise qui a équipé l’attraction Sébastien Loeb Racing Xperience du Futuroscope de 108 sièges dynamiques.
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Voyager dans un autre monde, interagir avec les personnages de cet univers, c’est ce que permet la VR. « On peut amener les gens à vivre des choses impossibles dans un jeu vidéo habituel », résume Ernest Yale, fondateur et CEO de Triotech, créateur d’attractions à retrouver notamment au parc Vulcania.
Aujourd’hui, de plus en plus demandée, la réalité virtuelle attire de nombreux acteurs sur le marché. « Beaucoup se lancent, constate Ernest Yale, Je pense que le secteur va se stabiliser, qu’il ne restera que les leaders, car la technologie est importante, mais le contenu l’est encore plus. »
Un constat partagé par le nouveau partenaire de Triotech : CL corporation.
L’entreprise rennaise a, notamment, pensé et réalisé l’attraction Attention Menhir ! la nouveauté 4D du parc Astérix, opérationnelle depuis avril 2019.
Quelle évolution pour cette technologie très concurrentielle ? « Elle va évoluer avec les effets spéciaux : le mouvement, le vent, l’eau. On va ajouter des dimensions. Les gens à la maison peuvent mettre un casque de réalité virtuelle, mais ils n’ont pas l’expérience complète.
Si on les déplace de haut en bas, de gauche à droite, qu’on leur envoie du vent et vraiment avec une qualité graphique unique on leur offre une expérience unique. »
Aujourd’hui, de plus en plus demandée, la réalité virtuelle attire de nombreux acteurs sur le marché. « Beaucoup se lancent, constate Ernest Yale, Je pense que le secteur va se stabiliser, qu’il ne restera que les leaders, car la technologie est importante, mais le contenu l’est encore plus. »
Un constat partagé par le nouveau partenaire de Triotech : CL corporation.
L’entreprise rennaise a, notamment, pensé et réalisé l’attraction Attention Menhir ! la nouveauté 4D du parc Astérix, opérationnelle depuis avril 2019.
Quelle évolution pour cette technologie très concurrentielle ? « Elle va évoluer avec les effets spéciaux : le mouvement, le vent, l’eau. On va ajouter des dimensions. Les gens à la maison peuvent mettre un casque de réalité virtuelle, mais ils n’ont pas l’expérience complète.
Si on les déplace de haut en bas, de gauche à droite, qu’on leur envoie du vent et vraiment avec une qualité graphique unique on leur offre une expérience unique. »
Dronisos, créateur de spectacles de drones lumineux
Jean-Dominique Lauwreins a fondé Dronisos, start-up spécialisée dans la création de show de drones lumineux, en 2017. - DR Dronisos
Autre innovation présentée sur le salon IAAPA, l’entreprise Dronisos créé des spectacles de drones lumineux en intérieurs ou extérieurs.
Depuis sa création en 2017, la startup bordelaise a organisé près de 10 000 shows dans plus de 15 pays à travers le monde. Parmi ses clients, de nombreux parcs d'attraction français, notamment le Futuroscope et Vulcania.
Elle accompagne ses clients dans la conception et la mise en place des spectacles, grâce à son parc de 5000 drones et sa technologie capable de coordonner automatiquement, à partir d'un seul ordinateur, les drones en leur faisant suivre une chorégraphie.
Outre l’originalité de la proposition, le show de drones a plus d’un atout.
« Nous sommes un concurrent direct des feux d’artifices, qui coûtent chers et peuvent poser des problèmes de sécurité. Nous n’utilisons pas de consommables et pouvons créer des spectacles permanents, cela revient donc moins cher », précise Jean-Dominique Lauwreins, fondateur et directeur du développement technologique de Dronisos.
La start-up enregistre d’année en année 100% de hausse de son chiffre d’affaires et compte désormais 23 salariées. « Le marché est à créer, il y a une grosse place à prendre. Il existe une dizaine d’acteurs dans le monde, nous sommes le seul sur le marché français et leader en Europe », remarque Jean-Dominique Lauwreins.
Prochaines étapes dans l’ascension de Dronisos : l’ouverture d’un bureau à Orlando, avec l’ambition de travailler avec les plus grands acteurs américains et l’ouverture d’un centre de formation dans le Kentucky.
Depuis sa création en 2017, la startup bordelaise a organisé près de 10 000 shows dans plus de 15 pays à travers le monde. Parmi ses clients, de nombreux parcs d'attraction français, notamment le Futuroscope et Vulcania.
Elle accompagne ses clients dans la conception et la mise en place des spectacles, grâce à son parc de 5000 drones et sa technologie capable de coordonner automatiquement, à partir d'un seul ordinateur, les drones en leur faisant suivre une chorégraphie.
Outre l’originalité de la proposition, le show de drones a plus d’un atout.
« Nous sommes un concurrent direct des feux d’artifices, qui coûtent chers et peuvent poser des problèmes de sécurité. Nous n’utilisons pas de consommables et pouvons créer des spectacles permanents, cela revient donc moins cher », précise Jean-Dominique Lauwreins, fondateur et directeur du développement technologique de Dronisos.
La start-up enregistre d’année en année 100% de hausse de son chiffre d’affaires et compte désormais 23 salariées. « Le marché est à créer, il y a une grosse place à prendre. Il existe une dizaine d’acteurs dans le monde, nous sommes le seul sur le marché français et leader en Europe », remarque Jean-Dominique Lauwreins.
Prochaines étapes dans l’ascension de Dronisos : l’ouverture d’un bureau à Orlando, avec l’ambition de travailler avec les plus grands acteurs américains et l’ouverture d’un centre de formation dans le Kentucky.