Malgari Bello-Bouba, ministre d'Etat du Tourisme et des Loisirs du Cameroun - Photo A.P
"Ces dernières années ont été consacrées aux tâches prioritaires qu’étaient l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire des Camerounais.
A présent, le gouvernement peut s’attaquer à de nouveaux secteurs d’activité comme le tourisme. C’est une des cinq priorités de développement définies par le chef de l’Etat, monsieur Paul Biya."
Entre autres mesures, le ministre cite l’élargissement des compétences de son poste au volet loisirs, pris en compte pour répondre aux besoins d’épanouissement des Camerounais.
Deux nouveaux bureaux d’information touristiques sont créés à l’étranger, États-Unis et Chine, en plus de celui qui couvre l’Europe depuis Paris.
Un Conseil national de Tourisme vient d’être créé. Il regroupe plusieurs ministères connexes au Tourisme mais concernés par la facilitation des métiers du secteur.
A présent, le gouvernement peut s’attaquer à de nouveaux secteurs d’activité comme le tourisme. C’est une des cinq priorités de développement définies par le chef de l’Etat, monsieur Paul Biya."
Entre autres mesures, le ministre cite l’élargissement des compétences de son poste au volet loisirs, pris en compte pour répondre aux besoins d’épanouissement des Camerounais.
Deux nouveaux bureaux d’information touristiques sont créés à l’étranger, États-Unis et Chine, en plus de celui qui couvre l’Europe depuis Paris.
Un Conseil national de Tourisme vient d’être créé. Il regroupe plusieurs ministères connexes au Tourisme mais concernés par la facilitation des métiers du secteur.
Le gouvernement fait appel aux investisseurs privés
Un code des investissements touristiques est à l’étude, supposé encourager les promoteurs à investir dans le secteur.
"Nous ne pourrons pas tout réaliser par nous-mêmes. Cela demande beaucoup de moyens.
Les investisseurs étrangers seront les bienvenus pour aider à la création de voies d’accès et de structures d’hébergements, notamment des écolodges dans les parcs. Mais c’est à nous de préparer leur arrivée en rendant l’environnement plus sûr et favorable."
Pour cela, et à la suite des graves attaques de braconniers venus dernièrement de pays voisins massacrer plus de 200 éléphants, le gouvernement n’a pas hésité : les parcs sont désormais gardés par l’armée et les rangers sont formés, et armés, par les militaires.
Ce discours est censé rassurer les opérateurs, les Affaires étrangères continuant à déconseiller la destination.
"Nous ne pourrons pas tout réaliser par nous-mêmes. Cela demande beaucoup de moyens.
Les investisseurs étrangers seront les bienvenus pour aider à la création de voies d’accès et de structures d’hébergements, notamment des écolodges dans les parcs. Mais c’est à nous de préparer leur arrivée en rendant l’environnement plus sûr et favorable."
Pour cela, et à la suite des graves attaques de braconniers venus dernièrement de pays voisins massacrer plus de 200 éléphants, le gouvernement n’a pas hésité : les parcs sont désormais gardés par l’armée et les rangers sont formés, et armés, par les militaires.
Ce discours est censé rassurer les opérateurs, les Affaires étrangères continuant à déconseiller la destination.
La France est le premier émetteur européen
Le ministre en profite pour décerner un diplôme d’honneur à Mathias Michel, PDG de Iles et Voyages, qui programme la destination avec fidélité.
Le Cameroun, "c’est toute l’Afrique dans un seul pays", proclame un slogan national. Ce pays possède en effet une diversité de richesses qui pourraient rivaliser sans effort avec celles de ses concurrents de la région des lacs.
Et pourtant, comme le constatent avec amertume les membres de la diaspora présents dans la salle, rien ne parvient à faire décoller réellement son tourisme.
Même si, en 2010, a été franchie la barre des 572 000 voyageurs qui en font une destination touristique réelle selon les critères de l’OMT. La France est le premier émetteur européen avec 250 000 visiteurs.
Ambitieux, le ministre vise 3 millions de touristes internationaux à l’horizon 2015. Mais il faudra sans doute plus qu’un simple appel aux investisseurs étrangers pour atteindre cet objectif.
Le Cameroun, "c’est toute l’Afrique dans un seul pays", proclame un slogan national. Ce pays possède en effet une diversité de richesses qui pourraient rivaliser sans effort avec celles de ses concurrents de la région des lacs.
Et pourtant, comme le constatent avec amertume les membres de la diaspora présents dans la salle, rien ne parvient à faire décoller réellement son tourisme.
Même si, en 2010, a été franchie la barre des 572 000 voyageurs qui en font une destination touristique réelle selon les critères de l’OMT. La France est le premier émetteur européen avec 250 000 visiteurs.
Ambitieux, le ministre vise 3 millions de touristes internationaux à l’horizon 2015. Mais il faudra sans doute plus qu’un simple appel aux investisseurs étrangers pour atteindre cet objectif.