Son président fut élu en mai dernier après maints reports. La constitution de son gouvernement d’Union nationale aura ensuite pris deux mois en raison des tergiversations pour répartir les portefeuilles.
Le Liban veut croire aujourd’hui à un répit, au moins jusqu’aux élections législatives du printemps prochain.
Le tourisme, lui, est reparti de plus belle. Oublié l’effondrement économique du pays il y a tout juste deux ans, quand Israël était entré en conflit avec le Hezbollah.
Les touristes se pressent ces jours-ci sur les principaux lieux touristiques du pays, des sites antiques de Baalbeck et Tyr à la «corniche» de Ras-Beyrouth en passant par le joli petit port phénicien de Byblos.
Après deux années d'interruption, les grands festivals libanais de l'été, ceux de Beiteddine, de Baalbek et Byblos, remportent ces jours-ci un beau succès.
Le Liban veut croire aujourd’hui à un répit, au moins jusqu’aux élections législatives du printemps prochain.
Le tourisme, lui, est reparti de plus belle. Oublié l’effondrement économique du pays il y a tout juste deux ans, quand Israël était entré en conflit avec le Hezbollah.
Les touristes se pressent ces jours-ci sur les principaux lieux touristiques du pays, des sites antiques de Baalbeck et Tyr à la «corniche» de Ras-Beyrouth en passant par le joli petit port phénicien de Byblos.
Après deux années d'interruption, les grands festivals libanais de l'été, ceux de Beiteddine, de Baalbek et Byblos, remportent ces jours-ci un beau succès.
Entrées de Français : + 74% en juin 2008
Sur la place des Martyrs à Beyrouth, à l’endroit où l’opposition politique tenait il y a encore quelques jours un sit-in permanent, 15 000 personnes fêtaient dimanche le chanteur libano-américain Mika né dans la capitale libanaise.
«Le tourisme au Liban a fortement redémarré, au point qu’il est impossible de trouver pour cet été le moindre billet sur Beyrouth. Le nombre de visiteurs français dans notre pays s’est élevé à 8 700 en juin dernier contre 5 000 le même mois l’année dernière» se félicite Itaf Hammoud à l’Office du tourisme du Liban à Paris.
Le début d’année avait pourtant démarré mollement avec les incertitudes politiques du moment. De janvier à juin 2008, le Liban a accueilli 34 330 Français (+ 10% sur 2007).
«Le tourisme l’an dernier restait essentiellement affinitaire, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui» constate Adeline-Kurban-Fiani, directrice du groupe KTS, maison-mère du voyagiste Aya Désirs d'Orient.
«Le tourisme au Liban a fortement redémarré, au point qu’il est impossible de trouver pour cet été le moindre billet sur Beyrouth. Le nombre de visiteurs français dans notre pays s’est élevé à 8 700 en juin dernier contre 5 000 le même mois l’année dernière» se félicite Itaf Hammoud à l’Office du tourisme du Liban à Paris.
Le début d’année avait pourtant démarré mollement avec les incertitudes politiques du moment. De janvier à juin 2008, le Liban a accueilli 34 330 Français (+ 10% sur 2007).
«Le tourisme l’an dernier restait essentiellement affinitaire, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui» constate Adeline-Kurban-Fiani, directrice du groupe KTS, maison-mère du voyagiste Aya Désirs d'Orient.
Asia envisage son retour sur la destination en 2009
«Nous sommes très optimistes pour l’avenir car la destination a un fort potentiel et se vend toute l’année, précise-t-elle. Ainsi, nous tablons avec Aya sur 250 clients sur le Liban cette année, et espérons multiplier ce chiffre par dix l’an prochain».
Aya Désirs d’Orients devrait toutefois compter sur une concurrence accrue en 2009. Asia, par exemple, y réfléchit : «Nous reviendrons probablement sur la destination l’été prochain si le contexte politique reste favorable» prévoit ainsi Yannick Barde, son directeur Moyen-Orient, Asie Centrale et Inde.
Le Liban étant en outre un bon baromètre des tensions régnant dans la région, un apaisement du climat politique libanais devrait impacter positivement le tourisme dans les pays voisins, Syrie, Jordanie et Israël. Les deux premiers étant aujourd’hui commercialisés avec succès en combinés avec le Liban.
Aya Désirs d’Orients devrait toutefois compter sur une concurrence accrue en 2009. Asia, par exemple, y réfléchit : «Nous reviendrons probablement sur la destination l’été prochain si le contexte politique reste favorable» prévoit ainsi Yannick Barde, son directeur Moyen-Orient, Asie Centrale et Inde.
Le Liban étant en outre un bon baromètre des tensions régnant dans la région, un apaisement du climat politique libanais devrait impacter positivement le tourisme dans les pays voisins, Syrie, Jordanie et Israël. Les deux premiers étant aujourd’hui commercialisés avec succès en combinés avec le Liban.