Le Myanmar souffre d'une sous-capacité aérienne et hôtelière qui entraine une forte inflation. DR-JDL
Le Myanmar paie aujourd'hui la rançon de son succès.
Après avoir été boudé pendant des années par des voyageurs à cause de son régime politique, le pays se retrouve aujourd'hui sous le feu des projecteurs.
Le nombre de visiteurs a été multiplié par cinq, passant de 200 000 personnes en 2011 à plus d'un million l'an passé.
Une hausse à tempérer chez les TO français.
Selon les chiffres du CETO, le Myanmar a progressé de 10% pour attirer 4100 personnes. Soit bien moins que ses voisins thaïlandais (34 000 personnes) ou vietnamiens (20 000 personnes).
"La croissance du pays est freinée par les sous-capacités hôtelières" explique Olivier Chiffert, le directeur de la production d’Asia.
Si les groupes, ayant réservé leurs chambres longtemps en avance, ont fortement progressé, les individuels et les circuits à la carte s'avèrent plus difficiles à gérer.
"La haute saison, de novembre à avril est particulièrement tendue" confirme Eric Bouladou, chef de produit Asie chez Nouvelles Frontières, dont les ventes ont progressé de plus de 50%.
"Nous demandons aux clients d'être flexibles sur la date de départ et le sens du circuit pour nous adapter aux disponibilités" poursuit Olivier Chiffert.
Après avoir été boudé pendant des années par des voyageurs à cause de son régime politique, le pays se retrouve aujourd'hui sous le feu des projecteurs.
Le nombre de visiteurs a été multiplié par cinq, passant de 200 000 personnes en 2011 à plus d'un million l'an passé.
Une hausse à tempérer chez les TO français.
Selon les chiffres du CETO, le Myanmar a progressé de 10% pour attirer 4100 personnes. Soit bien moins que ses voisins thaïlandais (34 000 personnes) ou vietnamiens (20 000 personnes).
"La croissance du pays est freinée par les sous-capacités hôtelières" explique Olivier Chiffert, le directeur de la production d’Asia.
Si les groupes, ayant réservé leurs chambres longtemps en avance, ont fortement progressé, les individuels et les circuits à la carte s'avèrent plus difficiles à gérer.
"La haute saison, de novembre à avril est particulièrement tendue" confirme Eric Bouladou, chef de produit Asie chez Nouvelles Frontières, dont les ventes ont progressé de plus de 50%.
"Nous demandons aux clients d'être flexibles sur la date de départ et le sens du circuit pour nous adapter aux disponibilités" poursuit Olivier Chiffert.
Une pénurie qui entraine une hausse des prix
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Cette pénurie se répercute sur les prix, qui connaissent une inflation sans précédent.
"Les propriétaires se rattrapent " déplore Christian Juni, co-fondateur de Tirawa. "Un établissement de mauvaise qualité qui coûtait 20 $ s'achète aujourd'hui plus de 100$". Des surcoûts qu'il a fallu répercuter dans le catalogue.
Ce manque de chambres devrait perdurer encore deux ans, le temps de construire de nouveaux établissements.
Le groupe Accor a annoncé le 12 mars dernier son intention d’ouvrir trois grands hôtels : un MGallery dans nouvelle capitale Naypyidaw et deux Novotel à Rangoon et Mandalay.
Une sous-capacité que l'on retrouve évidemment dans l'aérien, notamment sur les vols intérieurs. "Les survols en avions doivent aujourd'hui être réservés des semaines en avance" prévient Philippe Marcelot chef de produits chez Ikhar. "L'aéroport de Rangoon est devenu une vraie fourmilière" s'exclame Christian Juni.
Même les guides francophones sont durs à trouver. "Ils marchent aux pourboires et préfèrent accompagner des grands groupes que nos petits circuits" regrette Christian Juni de Tirawa.
Les embouteillages, autrefois inconnus des Birmans, ont fait leur apparition dans Rangoon, à la faveur d'une loi réduisant les taxes sur l'achat d'une voiture.
Embouteillages également du coté des visas. Comptez trois semaines pour obtenir le sésame contre 5 jours habituellement. Les autorités réfléchissent d'ailleurs à la mise en place d'un service de visas à l'arrivée.
Tous ces inconvénients pourraient freiner l'ardeur des voyageurs à découvrir cette belle destination. Chez Nouvelles Frontières, le Laos, le Cambodge ou le Sri Lanka sont proposés en alternative.
Mais certains passionnés ont du mal à reporter leur séjour en attendant des jours meilleurs.
"Le pays est dans l'air du temps, tout le monde veut y aller" confirme Olivier Chiffert, qui se demande bien quelle sera la prochaine marotte de ses clients.
"Les propriétaires se rattrapent " déplore Christian Juni, co-fondateur de Tirawa. "Un établissement de mauvaise qualité qui coûtait 20 $ s'achète aujourd'hui plus de 100$". Des surcoûts qu'il a fallu répercuter dans le catalogue.
Ce manque de chambres devrait perdurer encore deux ans, le temps de construire de nouveaux établissements.
Le groupe Accor a annoncé le 12 mars dernier son intention d’ouvrir trois grands hôtels : un MGallery dans nouvelle capitale Naypyidaw et deux Novotel à Rangoon et Mandalay.
Une sous-capacité que l'on retrouve évidemment dans l'aérien, notamment sur les vols intérieurs. "Les survols en avions doivent aujourd'hui être réservés des semaines en avance" prévient Philippe Marcelot chef de produits chez Ikhar. "L'aéroport de Rangoon est devenu une vraie fourmilière" s'exclame Christian Juni.
Même les guides francophones sont durs à trouver. "Ils marchent aux pourboires et préfèrent accompagner des grands groupes que nos petits circuits" regrette Christian Juni de Tirawa.
Les embouteillages, autrefois inconnus des Birmans, ont fait leur apparition dans Rangoon, à la faveur d'une loi réduisant les taxes sur l'achat d'une voiture.
Embouteillages également du coté des visas. Comptez trois semaines pour obtenir le sésame contre 5 jours habituellement. Les autorités réfléchissent d'ailleurs à la mise en place d'un service de visas à l'arrivée.
Tous ces inconvénients pourraient freiner l'ardeur des voyageurs à découvrir cette belle destination. Chez Nouvelles Frontières, le Laos, le Cambodge ou le Sri Lanka sont proposés en alternative.
Mais certains passionnés ont du mal à reporter leur séjour en attendant des jours meilleurs.
"Le pays est dans l'air du temps, tout le monde veut y aller" confirme Olivier Chiffert, qui se demande bien quelle sera la prochaine marotte de ses clients.