Catherine Frécaut et Katherine Chatel ont démontré l’opportunité que pouvait apporter une situation de crise pour repositionner un produit touristique. Il y avait dans ces rencontres une logique puisque certaines des propositions des représentantes du SNAV sont reprises dans l’étude développée par Odit France.
« La crise nous a montré l’importance que peut avoir, au niveau régional, la représentation de notre métier pour faire avances les choses.
A la Réunion le SNAV est aujourd’hui reconnu comme un interlocuteur essentiel dans le développement du tourisme régional face aux dix sept organismes publics et para publics qui gèrent le secteur », a déclaré Catherine Frécaut, directeur général de Bourbon Voyages.
A la Réunion, la gestion de la crise fut l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire, à commencer par une communication au mieux très peu convaincante au pire, carrément négative.
La Réunion redevient l'observatoire de pointe des maladies tropicales
Cette crise a en revanche provoqué une prise de conscience à laquelle prend part l’ensemble de la population qui semble adhérer à une véritable politique d’assainissement. La Réunion redevient l’observatoire de pointe des maladies tropicales qu’elle fut dans le passé avec la mise en place d’une veille sanitaire
« En réalité le produit se détériorait avant la crise. Nous dormions sur nos lauriers sans vraiment analyser la situation et sans considérer que la Réunion est une destination long courrier dans un contexte concurrentiel de marchés en voie de développement.
Nous manquions d’informations sur le caractère touristique de l’île et nous ne prenions pas en compte notre insularité totalement dépendante du transport aérien. Nous sommes desservis par Air France comme une destination domestique et pas touristique.
L’aérien n’a jamais pris en compte le développement des marchés étrangers. Les dessertes européennes se posent à Roissy et nous partons d’Orly. Pour qu’une destination soit touristique il faut 15 000 lits. Nous en avons à peine 6 000. »
Messagères des professionnels du tourisme réunionnais, Catherine et Katherine souhaitent engager un nouveau dialogue avec leur voisine l’île Maurice qu’elles ne considèrent pas comme un concurrent mais bien comme un partenaire complémentaire et indispensable pour la mise en valeur de l’Océan Indien.
« La crise nous a montré l’importance que peut avoir, au niveau régional, la représentation de notre métier pour faire avances les choses.
A la Réunion le SNAV est aujourd’hui reconnu comme un interlocuteur essentiel dans le développement du tourisme régional face aux dix sept organismes publics et para publics qui gèrent le secteur », a déclaré Catherine Frécaut, directeur général de Bourbon Voyages.
A la Réunion, la gestion de la crise fut l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire, à commencer par une communication au mieux très peu convaincante au pire, carrément négative.
La Réunion redevient l'observatoire de pointe des maladies tropicales
Cette crise a en revanche provoqué une prise de conscience à laquelle prend part l’ensemble de la population qui semble adhérer à une véritable politique d’assainissement. La Réunion redevient l’observatoire de pointe des maladies tropicales qu’elle fut dans le passé avec la mise en place d’une veille sanitaire
« En réalité le produit se détériorait avant la crise. Nous dormions sur nos lauriers sans vraiment analyser la situation et sans considérer que la Réunion est une destination long courrier dans un contexte concurrentiel de marchés en voie de développement.
Nous manquions d’informations sur le caractère touristique de l’île et nous ne prenions pas en compte notre insularité totalement dépendante du transport aérien. Nous sommes desservis par Air France comme une destination domestique et pas touristique.
L’aérien n’a jamais pris en compte le développement des marchés étrangers. Les dessertes européennes se posent à Roissy et nous partons d’Orly. Pour qu’une destination soit touristique il faut 15 000 lits. Nous en avons à peine 6 000. »
Messagères des professionnels du tourisme réunionnais, Catherine et Katherine souhaitent engager un nouveau dialogue avec leur voisine l’île Maurice qu’elles ne considèrent pas comme un concurrent mais bien comme un partenaire complémentaire et indispensable pour la mise en valeur de l’Océan Indien.
L’assistance « consulaire » de l’Europe aux Européens
Autres articles
L’Europe réserve aux professionnels du tourisme quelques services non négligeables dans le cadre de la protection diplomatique et consulaire des ressortant européens. Des services précieux dans le cadre d’un rapatriement par exemple, comme l’a révélé Michel de Blust, secrétaire général de l’ECTAA (Union nationales des agences et organisateurs de voyages de l'Union européenne) et Européen convaincu.
Par exemple, saviez-vous que si un Français ayant des problèmes dans une ville qui ne dispose ni d’ambassade ni de consulat français il peut aller chercher une assistance dans une ambassade ou un consulat de n’importe quel pays de l’Union Européenne ?
De même, quand il s’agit de rapatriement d’urgence d’une destination qui sort de l’Union, les ressortissants européens sont pris en charge de cette destination jusqu’au pays européen le plus proche. Ce qui explique pourquoi les européens piégés par la guerre du Liban furent rapatriés à … Chypre !
Par exemple, saviez-vous que si un Français ayant des problèmes dans une ville qui ne dispose ni d’ambassade ni de consulat français il peut aller chercher une assistance dans une ambassade ou un consulat de n’importe quel pays de l’Union Européenne ?
De même, quand il s’agit de rapatriement d’urgence d’une destination qui sort de l’Union, les ressortissants européens sont pris en charge de cette destination jusqu’au pays européen le plus proche. Ce qui explique pourquoi les européens piégés par la guerre du Liban furent rapatriés à … Chypre !
