Le nouveau ministre du tourisme du Sénégal veut tout mettre en oeuvre pour attirer les voyageurs français. DR
Le Sénégal cherche un nouveau départ.
Après des années d'absence sur la scène touristique, le nouveau gouvernement national vient de dévoiler un plan stratégique visant 1,5 millions de touristes en 2016 et 3 millions en 2023.
La France, son premier marché émetteur avec environ 430 000 visiteurs sur le million accueilli chaque année, est bien évidemment concernée.
"Nous comptons renforcer notre présence dans l'Hexagone et n'excluons pas d'ouvrir une représentation touristique" explique Oumar Gueye, le nouveau ministre du tourisme et des transports, le successeur du chanteur Youssou Ndour.
En effet, depuis la fermeture de l'office du tourisme il y a 8 ans, une seule personne s'occupe du secteur au sein de l'ambassade : Sawdatou Ndongo.
Le Sénégal a donc débloqué un budget annuel de six millions d'euros pour lancer une nouvelle agence de promotion touristique à l'international.
Environ 30% de cette enveloppe devrait être consacrée à la promotion en France, en Belgique, en Espagne et en Italie. Elle servira notamment à l'organisation de voyages d'études qui devraient avoir lieu cette année, dès que les partenaires TO seront trouvés.
"Nous voulons accélérer la cadence et exploiter tout le potentiel touristique du Sénégal" poursuit le ministre. Il compte bien faire valoir les atouts d'une destination francophone, située à moins de cinq heures de Paris et encore peu connue sur le marché.
Après des années d'absence sur la scène touristique, le nouveau gouvernement national vient de dévoiler un plan stratégique visant 1,5 millions de touristes en 2016 et 3 millions en 2023.
La France, son premier marché émetteur avec environ 430 000 visiteurs sur le million accueilli chaque année, est bien évidemment concernée.
"Nous comptons renforcer notre présence dans l'Hexagone et n'excluons pas d'ouvrir une représentation touristique" explique Oumar Gueye, le nouveau ministre du tourisme et des transports, le successeur du chanteur Youssou Ndour.
En effet, depuis la fermeture de l'office du tourisme il y a 8 ans, une seule personne s'occupe du secteur au sein de l'ambassade : Sawdatou Ndongo.
Le Sénégal a donc débloqué un budget annuel de six millions d'euros pour lancer une nouvelle agence de promotion touristique à l'international.
Environ 30% de cette enveloppe devrait être consacrée à la promotion en France, en Belgique, en Espagne et en Italie. Elle servira notamment à l'organisation de voyages d'études qui devraient avoir lieu cette année, dès que les partenaires TO seront trouvés.
"Nous voulons accélérer la cadence et exploiter tout le potentiel touristique du Sénégal" poursuit le ministre. Il compte bien faire valoir les atouts d'une destination francophone, située à moins de cinq heures de Paris et encore peu connue sur le marché.
Investir dans les infrastructures hôtelières et dans la compagnie aérienne
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Mais la tâche s'avère immense, la destination n'ayant pas communiqué depuis de longues années.
Son parc hôtelier souffre d'une vétusté importante même si de nouveaux projets devraient voir le jour dans la zone de Joal Finio, à Mbodiene (sud de Dakar) ou encore à Pointe Saréne, avec groupe One&Only.
Deux nouveaux hôtels de luxe sont en construction à Dakar, dont un Méridien.
Concernant l'aérien, le ministre s'est réjoui de l'ouverture du ciel qui a engendré une baisse des prix de 29% sur la ligne Paris-Dakar pour les vols réguliers, ainsi qu'une hausse de 39% des ventes.
Mais cet open sky n'a certainement pas arrangé les comptes de la compagnie nationale Sénégal Airlines, au bord du dépôt de bilan.
Le gouvernement recherche d'ailleurs des investisseurs pour renflouer les caisses de l'entreprise. Le nom de South African Airways circule, mais les négociations sont encore loin d'être terminées.
"Notre compagnie nationale est indispensable pour synchroniser la desserte intérieure, afin de développer de nombreuses régions peu exploitées au niveau touristique " poursuit le ministre.
En effet, les Français se concentrent à Saly, au sud de Dakar, programmée notamment par Fram, Look et TUI.
Selon une étude diligentée par le gouvernement, la fréquentation de la station balnéaire serait en augmentation de presque 20%.
Et ceci en dépit de l'érosion des plages, qui semble aujourd'hui stabilisée.
Mais le gouvernement aimerait développer d'autres régions, comme Saint-Louis au nord, le pôle Thiès/Diourbel ainsi que la Casamance, où le Clud Med possède toujours un village.
Encore faudrait-il que cette dernière région ne soit plus déconseillée par le Quai d'Orsay.
Son parc hôtelier souffre d'une vétusté importante même si de nouveaux projets devraient voir le jour dans la zone de Joal Finio, à Mbodiene (sud de Dakar) ou encore à Pointe Saréne, avec groupe One&Only.
Deux nouveaux hôtels de luxe sont en construction à Dakar, dont un Méridien.
Concernant l'aérien, le ministre s'est réjoui de l'ouverture du ciel qui a engendré une baisse des prix de 29% sur la ligne Paris-Dakar pour les vols réguliers, ainsi qu'une hausse de 39% des ventes.
Mais cet open sky n'a certainement pas arrangé les comptes de la compagnie nationale Sénégal Airlines, au bord du dépôt de bilan.
Le gouvernement recherche d'ailleurs des investisseurs pour renflouer les caisses de l'entreprise. Le nom de South African Airways circule, mais les négociations sont encore loin d'être terminées.
"Notre compagnie nationale est indispensable pour synchroniser la desserte intérieure, afin de développer de nombreuses régions peu exploitées au niveau touristique " poursuit le ministre.
En effet, les Français se concentrent à Saly, au sud de Dakar, programmée notamment par Fram, Look et TUI.
Selon une étude diligentée par le gouvernement, la fréquentation de la station balnéaire serait en augmentation de presque 20%.
Et ceci en dépit de l'érosion des plages, qui semble aujourd'hui stabilisée.
Mais le gouvernement aimerait développer d'autres régions, comme Saint-Louis au nord, le pôle Thiès/Diourbel ainsi que la Casamance, où le Clud Med possède toujours un village.
Encore faudrait-il que cette dernière région ne soit plus déconseillée par le Quai d'Orsay.