Le Sri Lanka retrouve des couleurs sur le marché français. Le nombre de touristes en provenance de France a ainsi progressé de 37,7% en décembre, par rapport au même (très décevant) mois de l’année précédente.
«Le tourisme se rétablit après une très forte baisse» a toutefois rappelé Ruvan de Alwis, directeur France du Sri Lanka Tourism Promotion Bureau, hier, au cours d’une réunion d’information à l’adresse des professionnels du tourisme, dans les locaux de l’ambassade à Paris.
Le bilan sur l’année 2007 est en effet beaucoup moins flatteur, avec une baisse de 64,3% du nombre d’entrées de Français par rapport à 2006. La place de la France parmi les pays émetteurs de touristes est ainsi passé de la troisième à la cinquième l'an dernier.
Beaucoup d’autres marchés n’ont en effet pas baissé dans les mêmes proportions (le nombre de britanniques a même augmenté !).
La reprise de fin d’année sur la destination en France est liée en partie à l’opération «Moitié prix pour votre moitié» organisée d’octobre 2007 à janvier 2008 (excepté la dernière quinzaine de décembre), ceci même si les résultats sont mitigés avec 270 packages vendus, soit 540 personnes parties avec cette offre.
«Le tourisme se rétablit après une très forte baisse» a toutefois rappelé Ruvan de Alwis, directeur France du Sri Lanka Tourism Promotion Bureau, hier, au cours d’une réunion d’information à l’adresse des professionnels du tourisme, dans les locaux de l’ambassade à Paris.
Le bilan sur l’année 2007 est en effet beaucoup moins flatteur, avec une baisse de 64,3% du nombre d’entrées de Français par rapport à 2006. La place de la France parmi les pays émetteurs de touristes est ainsi passé de la troisième à la cinquième l'an dernier.
Beaucoup d’autres marchés n’ont en effet pas baissé dans les mêmes proportions (le nombre de britanniques a même augmenté !).
La reprise de fin d’année sur la destination en France est liée en partie à l’opération «Moitié prix pour votre moitié» organisée d’octobre 2007 à janvier 2008 (excepté la dernière quinzaine de décembre), ceci même si les résultats sont mitigés avec 270 packages vendus, soit 540 personnes parties avec cette offre.
Seuls le Nord et l'Est de l'île restent déconseillés
Cela fait maintenant trois décennies que le conflit entre l'Etat sri-lankais et l'Eelaam tamoul perdure. La menace sur les touristes est pourtant pratiquement nulle, et aucun voyageur n'a jamais été ni visé ni victime du conflit.
A la suite d'une vague d'attentats (à Colombo et près de Sigiriya notamment), le ministère des Affaires étrangères français avait décidé fin octobre 2006 d’étendre à la région de la ville d'Anuradhapura la zone Nord jusque là déconseillée, et invitait les ressortissants français à «reconsidérer» tout projet de déplacement non essentiel au Sri Lanka.
Sa position a finalement été assouplie en juin dernier, le Quai d’Orsay déconseillant formellement (comme par le passé) les seules régions du Nord et de l'Est. Le CETO donnait pour sa part son feu vert en septembre dernier à ses adhérents pour reprogrammer le Sri Lanka.
Mais la reprise des attentats au cours des dernières semaines n'est pas faite pour rassurer les voyageurs. Et même si aucun touriste n'a eu à en pâtir, la destination pourrait, une nouvelle fois faire l'objet d'un rappel à l'ordre du Quai d'Orsay.
A la suite d'une vague d'attentats (à Colombo et près de Sigiriya notamment), le ministère des Affaires étrangères français avait décidé fin octobre 2006 d’étendre à la région de la ville d'Anuradhapura la zone Nord jusque là déconseillée, et invitait les ressortissants français à «reconsidérer» tout projet de déplacement non essentiel au Sri Lanka.
Sa position a finalement été assouplie en juin dernier, le Quai d’Orsay déconseillant formellement (comme par le passé) les seules régions du Nord et de l'Est. Le CETO donnait pour sa part son feu vert en septembre dernier à ses adhérents pour reprogrammer le Sri Lanka.
Mais la reprise des attentats au cours des dernières semaines n'est pas faite pour rassurer les voyageurs. Et même si aucun touriste n'a eu à en pâtir, la destination pourrait, une nouvelle fois faire l'objet d'un rappel à l'ordre du Quai d'Orsay.
Refonte du site internet www.srilanka.fr
En attendant, les autorités touristiques srilankaises entendent cette année poursuivre – voire amplifier – leurs efforts de promotion sur ses marchés prioritaires dont la France. La destination s’appuie sur Interface Tourism pour son marketing et multiplie famtrips, éductours et autres voyages de presse.
Sa participation à des salons (dont Top Résa) s’ajoute au renforcement d’une politique de «joint marketing » avec les TO. Une nouvelle version de son site www.srilanka.fr associera davantage les voyagistes.
Rappelons que le Sri Lanka Tourist Board a été restructuré en septembre dernier, avec la création de quatre entités distinctes sur des fonds désormais issus du public et du privé: la Sri Lanka Tourism Authority (SLTA), le Sri Lanka Tourism Promotion Bureau (SLTPB), le Sri Lanka Convention Bureau (SLCB) et le Sri Lanka Institute of Tourism and Hotel Management School (SLITHM). Cette réorganisation se traduirait par un budget en très forte hausse.
Sa participation à des salons (dont Top Résa) s’ajoute au renforcement d’une politique de «joint marketing » avec les TO. Une nouvelle version de son site www.srilanka.fr associera davantage les voyagistes.
Rappelons que le Sri Lanka Tourist Board a été restructuré en septembre dernier, avec la création de quatre entités distinctes sur des fonds désormais issus du public et du privé: la Sri Lanka Tourism Authority (SLTA), le Sri Lanka Tourism Promotion Bureau (SLTPB), le Sri Lanka Convention Bureau (SLCB) et le Sri Lanka Institute of Tourism and Hotel Management School (SLITHM). Cette réorganisation se traduirait par un budget en très forte hausse.