Chez les autres, c'est pas la même limonade... J’ai l’impression qu’on est presque les seuls. J’ai mené ma petite enquête et il semble qu’en ce moment, chez nos concurrents, la tendance est plutôt à faire le dos rond - DR : RAF
Chez Big-Boss Voyages, le business ne va pas mal, merci.
On ne va pas se mentir : on a parfois du mal à engranger les ventes malgré 1) notre équipe de choc 2) notre marketing-béton.
On réussit pourtant à augmenter notre volume d’affaire tout en préservant notre taux de marge. Je te traduis : 1) on étrangle les fournisseurs et 2) on vend en force. Du coup, on gagne de la thune.
Il y a quand même un truc qui me gave grave : c’est que les gens tergiversent éternellement.
En ce moment, j’ai deux types de clients : ceux qui veulent partir « le week-end prochain » (ça tombe bien, on n’attendait que toi pour remplir les avions) et ceux qui veulent partir en plein hiver.
Ceux-là, ils font trainer leurs devis pendant 3 mois et quand je relance, ils me répondent « il faut que je réfléchisse ». Mais réfléchir à quoi ?
On ne va pas se mentir : on a parfois du mal à engranger les ventes malgré 1) notre équipe de choc 2) notre marketing-béton.
On réussit pourtant à augmenter notre volume d’affaire tout en préservant notre taux de marge. Je te traduis : 1) on étrangle les fournisseurs et 2) on vend en force. Du coup, on gagne de la thune.
Il y a quand même un truc qui me gave grave : c’est que les gens tergiversent éternellement.
En ce moment, j’ai deux types de clients : ceux qui veulent partir « le week-end prochain » (ça tombe bien, on n’attendait que toi pour remplir les avions) et ceux qui veulent partir en plein hiver.
Ceux-là, ils font trainer leurs devis pendant 3 mois et quand je relance, ils me répondent « il faut que je réfléchisse ». Mais réfléchir à quoi ?
Depuis 2010, Big Boss Voyages a recruté 3 personnes
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Bref, depuis ces dernières années, le business est difficile pour (presque) tout le monde.
Mais chez Big-Boss Voyages, on est des hargneux et on a tout le temps réussi à progresser d’une année sur l’autre.
Comment on s’en est sorti ?
Je vais t’expliquer : on est sur tous les fronts, on attaque tous les segments, on se renouvelle.
Bref, on ne reste pas les deux pieds dans le même sabot.
Preuve de notre réussite, malgré cette p…. de crise, Big-Boss Voyages crée de l’emploi : j’ai lancé mes chroniques dans TourMaG au printemps 2010 et personne n’a quitté l’agence depuis.
Mieux : on a embauché 3 personnes : Jeff (le puits de science qui vend des voyages culturels chiants à des vieux), Mélody (qui vient tout juste d’avoir 20 ans, la choupinette) et Elisabeth (elle est vulgaire, elle m’exaspère, mais bon… comme elle se définit elle-même « c’est une bonne gagneuse »).
Bref, l’effectif est passé petit à petit de 7 personnes à 10 et on est assez fiers de notre réussite.
Et je te préviens : jusqu’à présent, on était confinés dans notre petite boutique mais grâce à l’ouverture de notre nouveau point de vente il y a deux mois, on a de la place et donc, à nouveau la possibilité de grandir.
Mais chez Big-Boss Voyages, on est des hargneux et on a tout le temps réussi à progresser d’une année sur l’autre.
Comment on s’en est sorti ?
Je vais t’expliquer : on est sur tous les fronts, on attaque tous les segments, on se renouvelle.
Bref, on ne reste pas les deux pieds dans le même sabot.
Preuve de notre réussite, malgré cette p…. de crise, Big-Boss Voyages crée de l’emploi : j’ai lancé mes chroniques dans TourMaG au printemps 2010 et personne n’a quitté l’agence depuis.
Mieux : on a embauché 3 personnes : Jeff (le puits de science qui vend des voyages culturels chiants à des vieux), Mélody (qui vient tout juste d’avoir 20 ans, la choupinette) et Elisabeth (elle est vulgaire, elle m’exaspère, mais bon… comme elle se définit elle-même « c’est une bonne gagneuse »).
Bref, l’effectif est passé petit à petit de 7 personnes à 10 et on est assez fiers de notre réussite.
Et je te préviens : jusqu’à présent, on était confinés dans notre petite boutique mais grâce à l’ouverture de notre nouveau point de vente il y a deux mois, on a de la place et donc, à nouveau la possibilité de grandir.
Chez les autres, c'est pas la même limonade...
J’ai l’impression qu’on est presque les seuls.
J’ai mené ma petite enquête et il semble qu’en ce moment, chez nos concurrents, la tendance est plutôt à faire le dos rond (à part les grosses machines qui recrutent à la pelle pour remplacer les départs massifs des gens qui craquent sous la pression, mais c’est une exception).
La crise entraine à peu près partout la récession.
Je t’explique :
Le marché se contracte ? Nos têtes pensantes réduisent les engagements.
Réduire l’offre pour préserver la recette unitaire, de la part d’un producteur-affréteur, je trouve que c’est la politique la plus saine qui puisse exister.
C’est le contraire de la logique du « je perds de l’argent sur chaque dossier, mais je me rattrape sur le volume », qui me laisse pantoise depuis que j’ai compris que « moins un » ajouté à « moins un » ne pouvait pas donner de résultat positif. (j’avais à peu près 7 ans, je pense…)
J’ai mené ma petite enquête et il semble qu’en ce moment, chez nos concurrents, la tendance est plutôt à faire le dos rond (à part les grosses machines qui recrutent à la pelle pour remplacer les départs massifs des gens qui craquent sous la pression, mais c’est une exception).
La crise entraine à peu près partout la récession.
Je t’explique :
Le marché se contracte ? Nos têtes pensantes réduisent les engagements.
Réduire l’offre pour préserver la recette unitaire, de la part d’un producteur-affréteur, je trouve que c’est la politique la plus saine qui puisse exister.
C’est le contraire de la logique du « je perds de l’argent sur chaque dossier, mais je me rattrape sur le volume », qui me laisse pantoise depuis que j’ai compris que « moins un » ajouté à « moins un » ne pouvait pas donner de résultat positif. (j’avais à peu près 7 ans, je pense…)
Réduire les coûts de communication me semble fort préjudiciable
En revanche, réduire les coûts de communication me semble fort préjudiciable (je n’ai pas écrit « suicidaire » parce que ça me gênerait de donner de mauvaises idées).
Une espèce de cercle vicieux sur le modèle : réduction de la demande -> réduction du budget publicité/communication -> encore moins de demande -> encore moins de recettes.
La logique suit : moins de recettes -> on ne remplace pas un(e) salarié(e) démissionnaire -> on se retrouve à 3 au lieu de 4 pour traiter la clientèle -> on se met à fermer le samedi -> la clientèle se raréfie -> le chiffre baisse encore.
Et bien pendant ce temps-là, Big-Boss Voyage recrute.
On a confirmé notre petite Mélody qui vient d’obtenir son BTS Tourisme. Elle a déménagé à l’agence mainstream où elle traite désormais une partie des commandes sociétés tout en assurant le gros de la saisie comptable des deux agences.
Une espèce de cercle vicieux sur le modèle : réduction de la demande -> réduction du budget publicité/communication -> encore moins de demande -> encore moins de recettes.
La logique suit : moins de recettes -> on ne remplace pas un(e) salarié(e) démissionnaire -> on se retrouve à 3 au lieu de 4 pour traiter la clientèle -> on se met à fermer le samedi -> la clientèle se raréfie -> le chiffre baisse encore.
Et bien pendant ce temps-là, Big-Boss Voyage recrute.
On a confirmé notre petite Mélody qui vient d’obtenir son BTS Tourisme. Elle a déménagé à l’agence mainstream où elle traite désormais une partie des commandes sociétés tout en assurant le gros de la saisie comptable des deux agences.
Big-Boss Voyage redouble d’ambition
On est en cours de recrutement d’un nouveau petit contrat de qualif’ à l’agence historique pour assurer les tâches de Mélody.
Et (cherry on the cake), Big-Boss réfléchit à des « possibilités de développement » qu’il nous détaillera en septembre, à son retour de sa traditionnelle semi-retraite estivale à l’île de Ré.
Bref, Big-Boss Voyage redouble d’ambition.
Pendant que nos concurrents tremblent à l’idée de perdre un client, on déploie nos ailes pour étendre notre toile.
Big-Boss Voyages compte donc attirer de nouveaux talents pour accompagner ces futurs développements.
Et comme Big-Boss sait acheter les meilleurs, il n’est pas question de payer ces bêtes de course au SMIC. Si on réussit à attirer la crème de la crème et que nos concurrents décident de ne pas les remplacer, on aura tout gagné.
Bref, je pars en vacances sereine. On se revoit mi-août !
Et (cherry on the cake), Big-Boss réfléchit à des « possibilités de développement » qu’il nous détaillera en septembre, à son retour de sa traditionnelle semi-retraite estivale à l’île de Ré.
Bref, Big-Boss Voyage redouble d’ambition.
Pendant que nos concurrents tremblent à l’idée de perdre un client, on déploie nos ailes pour étendre notre toile.
Big-Boss Voyages compte donc attirer de nouveaux talents pour accompagner ces futurs développements.
Et comme Big-Boss sait acheter les meilleurs, il n’est pas question de payer ces bêtes de course au SMIC. Si on réussit à attirer la crème de la crème et que nos concurrents décident de ne pas les remplacer, on aura tout gagné.
Bref, je pars en vacances sereine. On se revoit mi-août !