De gauche à droite : Hervé Bellaïche, DGA du Ponant, Antoine Lacarrière, DG Croisières de France, Georges Azouze, PDG Costa Croisières France et Patrick Pourbaix, DG MSC Croisières France - DR : H.L.
Mardi 20 septembre 2016, l’espace conférence de l’IFTM Top Resa proposait un état des lieux du marché des croisières sous la thématique « Croisières : quelles innovations pour attirer encore plus de clients ? ».
Pour en débattre étaient réunis Patrick Pourbaix, directeur général (DG) de MSC Croisières France, Georges Azouze, PDG de Costa Croisières France, Antoine Lacarrière, DG de Croisières de France et Hervé Bellaïche, DG adjoint de Ponant.
La croisière est de plus en plus populaire en France, moins marquée « population vieillissante ».
Cependant suffit-il de construire de nouveaux bateaux pour soutenir le marché croisières ?
"Nous sommes loin d’être en surcapacité", déclare Georges Azouze qui explique, en outre, qu’il est au contraire nécessaire de créer la demande sur ce marché.
Pour en débattre étaient réunis Patrick Pourbaix, directeur général (DG) de MSC Croisières France, Georges Azouze, PDG de Costa Croisières France, Antoine Lacarrière, DG de Croisières de France et Hervé Bellaïche, DG adjoint de Ponant.
La croisière est de plus en plus populaire en France, moins marquée « population vieillissante ».
Cependant suffit-il de construire de nouveaux bateaux pour soutenir le marché croisières ?
"Nous sommes loin d’être en surcapacité", déclare Georges Azouze qui explique, en outre, qu’il est au contraire nécessaire de créer la demande sur ce marché.
Destinations versus services à bord
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Chacun met tout en œuvre pour cela.
A commencer par les destinations proposées qui ne peuvent être considérées comme anecdotiques.
"80% des croisiéristes viennent pour le voyage", souligne Hervé Bellaïche. Et pourtant, il semble que si l’itinéraire impacte fortement le choix d’une croisière, le paquebot est la première destination que le client va découvrir.
Depuis 15 ans, l’offre est à la profusion de croisières à thèmes, spectacles et animations en permanence et partout sur le bateau.
Le confort des cabines aussi a considérablement évolué. Ainsi, les balcons sont aujourd’hui légion quand ils n’existaient pas du tout avant.
A commencer par les destinations proposées qui ne peuvent être considérées comme anecdotiques.
"80% des croisiéristes viennent pour le voyage", souligne Hervé Bellaïche. Et pourtant, il semble que si l’itinéraire impacte fortement le choix d’une croisière, le paquebot est la première destination que le client va découvrir.
Depuis 15 ans, l’offre est à la profusion de croisières à thèmes, spectacles et animations en permanence et partout sur le bateau.
Le confort des cabines aussi a considérablement évolué. Ainsi, les balcons sont aujourd’hui légion quand ils n’existaient pas du tout avant.
Dénicher les futurs croisiéristes : familles, corporate et les 25-35 ans !
La juste synthèse entre l’itinéraire, la destination et les services davantage resorts doit être trouvée pour créer l’appétence pour les croisières.
A bord, il faut tout : divertissements, privilèges VIP, produits haut de gamme, activités dédiées aux enfants, sports, Spa, gastronomie, accueil de têtes d’affiches, etc.
« Mais nous devons de plus en plus, aussi, proposer des activités et des sorties à terre, car les consommateurs cherchent à mixer leurs vacances », confie Antoine Lacarrière.
En clair, il faut séduire le grand public, comme une alternative au voyage organisé… voire convaincre le monde des affaires, comme le suggère le PDG de Costa France, pour qui ses paquebots sont aussi des centres de congrès flottants.
Les compagnies ont une autre cible en vue : la tranche d’âge des 25-35 ans. Elle est la moins spontanée sur le produit « croisière » pour les vacances. Pourtant tous sont persuadés que cela va changer.
D’où, aussi, l’explosion des budgets publicitaires des compagnies.
A bord, il faut tout : divertissements, privilèges VIP, produits haut de gamme, activités dédiées aux enfants, sports, Spa, gastronomie, accueil de têtes d’affiches, etc.
« Mais nous devons de plus en plus, aussi, proposer des activités et des sorties à terre, car les consommateurs cherchent à mixer leurs vacances », confie Antoine Lacarrière.
En clair, il faut séduire le grand public, comme une alternative au voyage organisé… voire convaincre le monde des affaires, comme le suggère le PDG de Costa France, pour qui ses paquebots sont aussi des centres de congrès flottants.
Les compagnies ont une autre cible en vue : la tranche d’âge des 25-35 ans. Elle est la moins spontanée sur le produit « croisière » pour les vacances. Pourtant tous sont persuadés que cela va changer.
D’où, aussi, l’explosion des budgets publicitaires des compagnies.
Réseaux sociaux et agences de voyages : miser sur l’information produit
La communication digitale, la connexion avec les clients, la présence sur les réseaux sociaux sont fondamentales. Et tous sont très présents sur ce front.
La clientèle est là, latente, prête à être captée.
Pour Patrick Pourbaix, DG de MSC France, « l’agence de voyages a son rôle à jouer pour différencier la diversité des offres proposées par chaque compagnie. »
Les commissions importantes aident les ventes par ce créneau. Surtout que 60% des nouveaux croisiéristes réitèrent l’expérience.
Les acteurs de la croisière s’accordent à dire que l’idéal est le multicanal de distribution, des réseaux à la fois très forts physiquement et sur le web, afin d’accompagner le développement de capacité des compagnies.
La clientèle est là, latente, prête à être captée.
Pour Patrick Pourbaix, DG de MSC France, « l’agence de voyages a son rôle à jouer pour différencier la diversité des offres proposées par chaque compagnie. »
Les commissions importantes aident les ventes par ce créneau. Surtout que 60% des nouveaux croisiéristes réitèrent l’expérience.
Les acteurs de la croisière s’accordent à dire que l’idéal est le multicanal de distribution, des réseaux à la fois très forts physiquement et sur le web, afin d’accompagner le développement de capacité des compagnies.