Richard Vainopoulos propose d’aller plus loin et veux que soient ajoutés des critères financiers, liés notamment à la régularité des paiements de la compagnie.
Le Président du groupement d’agences de voyages indépendantes TourCom a exprimé, à l’occasion du Congrès annuel de son réseau, la satisfaction de la distribution suite à l’adoption par les députés européens le 16 novembre dernier d’un texte prévoyant la mise en place d’une liste des compagnies aériennes interdites de vol sur le territoire de l’Union européenne.
« C’est une bonne chose d’avoir adopté cette liste car elle a le mérite d’être internationale. Le projet du gouvernement français de créer un label bleu aurait semé la confusion dans l’esprit des consommateurs. »
Pour le président de TourCom, cela aurait induit le principe d’une sécurité aérienne à deux vitesses avec d’un côté les compagnies labellisées et de l’autre, des compagnies non labellisées mais tout de même autorisées. « Difficile dans ces conditions pour les agences de voyages d’informer efficacement les consommateurs sur la sécurité des vols et difficile pour ces derniers de se sentir rassurés. »
Ajouter un contrôle financier
Mais en plus des exigences techniques qui seront définies par le comité d’experts européens, Richard Vainopoulos propose d’aller plus loin et veux que soient ajoutés des critères financiers, liés notamment à la régularité des paiements de la compagnie.
« Bien souvent, les irrégularités de paiements tiennent lieu de signal d’alarme sur la santé financière des compagnies. Et bien souvent, celle-ci a des conséquences directes sur la qualité et la sécurité du service assuré par le transporteur, explique Richard Vainopoulos.
Faisant allusion au crash du 16 août dernier sur le vol Panama – Fort-de-France, il ajoute :
« si la West Carribean avait été contrôlée financièrement, ce vol n’aurait certainement jamais été affrété. La compagnie affichait de nombreux retards de paiements et de sérieux problèmes financiers. »
Le Président de TourCom propose que IATA, en association avec les DGAC des différents pays européens et les aéroports assurent ce contrôle financier au sein d’un Observatoire européen des paiements des compagnies.
Dans ce schéma, Bernard Didelot, le président de l’APS tient à apporter quelques précisions. « Il y a déjà un contrôle des bilans qui est exercé par le Conseil supérieur de l’aviation Marchande (CSAM) et cet organisme prend évidemment en compte les retards de paiements comme les redevances aéroportuaires et autres. »
Et pour couvrir les clients en cas de défaillance, mais financière cette fois, de la compagnie aérienne, Richard Vainopoulos propose la création d’une caisse de garantie, à l’instar de ce que l’APS propose aux agences de voyages.
« Il faut arriver à un tel système. Le BSP, qui est chargé de récolter les fonds des agences pourraient très bien s’en charger. Ce qu’il fait dans un sens, il peut bien le refaire dans l’autre. »
« C’est une bonne chose d’avoir adopté cette liste car elle a le mérite d’être internationale. Le projet du gouvernement français de créer un label bleu aurait semé la confusion dans l’esprit des consommateurs. »
Pour le président de TourCom, cela aurait induit le principe d’une sécurité aérienne à deux vitesses avec d’un côté les compagnies labellisées et de l’autre, des compagnies non labellisées mais tout de même autorisées. « Difficile dans ces conditions pour les agences de voyages d’informer efficacement les consommateurs sur la sécurité des vols et difficile pour ces derniers de se sentir rassurés. »
Ajouter un contrôle financier
Mais en plus des exigences techniques qui seront définies par le comité d’experts européens, Richard Vainopoulos propose d’aller plus loin et veux que soient ajoutés des critères financiers, liés notamment à la régularité des paiements de la compagnie.
« Bien souvent, les irrégularités de paiements tiennent lieu de signal d’alarme sur la santé financière des compagnies. Et bien souvent, celle-ci a des conséquences directes sur la qualité et la sécurité du service assuré par le transporteur, explique Richard Vainopoulos.
Faisant allusion au crash du 16 août dernier sur le vol Panama – Fort-de-France, il ajoute :
« si la West Carribean avait été contrôlée financièrement, ce vol n’aurait certainement jamais été affrété. La compagnie affichait de nombreux retards de paiements et de sérieux problèmes financiers. »
Le Président de TourCom propose que IATA, en association avec les DGAC des différents pays européens et les aéroports assurent ce contrôle financier au sein d’un Observatoire européen des paiements des compagnies.
Dans ce schéma, Bernard Didelot, le président de l’APS tient à apporter quelques précisions. « Il y a déjà un contrôle des bilans qui est exercé par le Conseil supérieur de l’aviation Marchande (CSAM) et cet organisme prend évidemment en compte les retards de paiements comme les redevances aéroportuaires et autres. »
Et pour couvrir les clients en cas de défaillance, mais financière cette fois, de la compagnie aérienne, Richard Vainopoulos propose la création d’une caisse de garantie, à l’instar de ce que l’APS propose aux agences de voyages.
« Il faut arriver à un tel système. Le BSP, qui est chargé de récolter les fonds des agences pourraient très bien s’en charger. Ce qu’il fait dans un sens, il peut bien le refaire dans l’autre. »