Jean-Luc Picquerey, président de la CSNERT (gche) et deux administrateurs (cliquer pour agrandir)
La Grande Remise est une activité très réglementée qui dépend de trois ministères : le Transport, l’Intérieur et le Tourisme. Il faut, pour l’exercer, satisfaire à de nombreux critères au rang desquels une licence d’entrepreneur de remise et de tourisme et un certificat d’aptitude délivrés par le préfet de département.
On exige des contrôles réguliers par les Préfectures de Police, des assurances aux garanties illimitées… A l’instar des agences de voyages cette profession lutte contre la concurrence illégale et le travail clandestin. Elle veut aussi une meilleure reconnaissance de la part des pouvoirs publics et une meilleure harmonisation des règles européennes.
En France la profession regroupe dans son ensemble 360 entreprises. Ce sont des PME employant moins de 20 salariés et utilisant un maximum d’une dizaine de véhicules. Implantées principalement en Ile-de-France, à Lyon et en région PACA elles emploient 2 000 salariés permanents.
Le parc totalise quelque 2 300 véhicules haut de gamme de 5 à 9 places au plus, avec chauffeur. Ces professionnels du tourisme réceptif s’adressent à une clientèle haute contribution - sociétés, congrès, événementiels, personnalités artistiques ou politiques… - et réalisent, dans leur ensemble, un chiffre d’affaires de l’ordre de 240 M€.
120 entreprises de Grande Remise sont affiliées à la CSNERT (Chambre Syndicale des Entreprises de Remise et de Tourisme).
On exige des contrôles réguliers par les Préfectures de Police, des assurances aux garanties illimitées… A l’instar des agences de voyages cette profession lutte contre la concurrence illégale et le travail clandestin. Elle veut aussi une meilleure reconnaissance de la part des pouvoirs publics et une meilleure harmonisation des règles européennes.
En France la profession regroupe dans son ensemble 360 entreprises. Ce sont des PME employant moins de 20 salariés et utilisant un maximum d’une dizaine de véhicules. Implantées principalement en Ile-de-France, à Lyon et en région PACA elles emploient 2 000 salariés permanents.
Le parc totalise quelque 2 300 véhicules haut de gamme de 5 à 9 places au plus, avec chauffeur. Ces professionnels du tourisme réceptif s’adressent à une clientèle haute contribution - sociétés, congrès, événementiels, personnalités artistiques ou politiques… - et réalisent, dans leur ensemble, un chiffre d’affaires de l’ordre de 240 M€.
120 entreprises de Grande Remise sont affiliées à la CSNERT (Chambre Syndicale des Entreprises de Remise et de Tourisme).
2 300 véhicules haut de gamme
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Photo GTS Limousines
« Nous sommes le premier maillon et les premiers acteurs de la chaîne des services proposés aux voyageurs. Nos services représentent une valeur ajoutée qui différencie une agence de voyage par rapport à une autre.
Les agents de voyages sollicités par leurs clients pour obtenir des réductions ne devraient rien céder sur le prix et proposer en contrepartie des services personnalisés comme des transferts en Grande Remise qui resteront associés à l’agence et non au produit» , déclarait hier Jean-Luc Picquerey, président de la CSNERT à l’occasion de sa conférence de presse, la première jamais organisée par cette chambre syndicale.
Assurer un transfert avec une voiture adaptée aux besoins du client (type de voiture, confort, dimension du coffre etc.) avec un chauffeur qui possède le savoir-faire des concierges des grands hôtels (message de bienvenue au nom de l’agence, langues étrangères, bonne tenue, bonnes adresses etc.) c’est assurer un service personnalisé qui marque en effet et séduit.
Et ce service est proposé en France comme à l’étranger. Les entrepreneurs de Grande Remise possèdent, à travers le monde, leurs réseaux et leurs partenaires. Le prix moyen de cette « valeur ajoutée » est de l’ordre de 120 à 140 € pour un transfert allant du centre de Paris à Orly.
Certains réseaux de distribution commencent à solliciter les entreprises de Grande Remise pour les référencer. Ces derniers donnent des prix négociés, nets de commission.
Au cours de la saison 2007/2008, la CSNERT va se rapprocher du marché des agents de voyages et des tour-opérateurs en participant à certains salons professionnels, en lançant des actions de relations publiques auprès des institutions professionnelles de tourisme et de la presse professionnelle et grand public.
Les agents de voyages sollicités par leurs clients pour obtenir des réductions ne devraient rien céder sur le prix et proposer en contrepartie des services personnalisés comme des transferts en Grande Remise qui resteront associés à l’agence et non au produit» , déclarait hier Jean-Luc Picquerey, président de la CSNERT à l’occasion de sa conférence de presse, la première jamais organisée par cette chambre syndicale.
Assurer un transfert avec une voiture adaptée aux besoins du client (type de voiture, confort, dimension du coffre etc.) avec un chauffeur qui possède le savoir-faire des concierges des grands hôtels (message de bienvenue au nom de l’agence, langues étrangères, bonne tenue, bonnes adresses etc.) c’est assurer un service personnalisé qui marque en effet et séduit.
Et ce service est proposé en France comme à l’étranger. Les entrepreneurs de Grande Remise possèdent, à travers le monde, leurs réseaux et leurs partenaires. Le prix moyen de cette « valeur ajoutée » est de l’ordre de 120 à 140 € pour un transfert allant du centre de Paris à Orly.
Certains réseaux de distribution commencent à solliciter les entreprises de Grande Remise pour les référencer. Ces derniers donnent des prix négociés, nets de commission.
Au cours de la saison 2007/2008, la CSNERT va se rapprocher du marché des agents de voyages et des tour-opérateurs en participant à certains salons professionnels, en lançant des actions de relations publiques auprès des institutions professionnelles de tourisme et de la presse professionnelle et grand public.
Le saviez-vous ?
L’origine des Grandes Remises vient du temps où, à Paris, le Louvre était un château et la rue de Rivoli, une rue étroite et boueuse. Les cochers au service de la cour attendaient avec leurs carrosses à l’extérieur et créaient, déjà, des problèmes de circulation. Il fut donc décidé de les faire attendre à l’intérieur de l’enceinte, dans des remises qui leur étaient dédiées.