Les avions quittent l'espace aérien ukrainien, comme on peut le constater sur le site Flightradar24.com. DR
Série noire pour Malaysia Airlines...
Après la disparition de son vol MH370 au dessus de l'Océan Indien en mars dernier, la compagnie vient de subir un nouveau drame jeudi 17 juillet.
Son Boeing-777 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur a disparu des radars au dessus de l'Ukraine dans la région de Donetsk, contrôlée par les séparatistes pro-russes.
Pourtant, comme l'indique dans un communiqué le Premier ministre malaisien Najib Razak "The aircraft’s flight route was declared safe by the International Civil Aviation Organisation and International Air Transportation Association has stated that the airspace the aircraft was traversing was not subject to restrictions." (*)
Par ailleurs, le vol n'a pas émis de signal de détresse. Pourtant, à son bord, 283 passagers et 15 membres d'équipage auraient tous péris dans l'accident.
Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius n'a aucune certitude concernant la présence à bord d'éventuels passagers français. Il avait pourtant déclaré plus tôt dans la soirée qu'au moins quatre de nos compatriotes pourraient avoir embarqué à Amsterdam.
D'après le Quai d'Orsay, cette information est difficile à confirmer car la compagnie n'aurait toujours pas fourni une liste des passagers.
On sait par ailleurs que, parmi les passagers, des dizaines de Néerlandais seraient présents à bord car le vol était en partage de codes avec KLM.
Ils étaient au moins 154, comme l'indique Malaysia Airlines dans un bilan provisoire, sur son site Internet.
La compagnie fait état également de 43 victimes malaisiennes, dont les 15 membres d'équipage, 27 Australiens, 12 Indonésiens, 9 Britanniques, 4 Allemands, 4 Belges, 3 Philippins, 1 Canadien et toujours 41 victimes dont la nationalité n'est pas été précisée.
Pour sa part, KLM a décidé également de ne plus survoler le territoire concerné, pour l'autre liaison de fin de soirée à destination de Kuala Lumpur.
Quant à Air France, qui ne survolait plus la Crimée depuis le 3 avril dernier, elle a décidé de ne plus survoler la région est de l'Ukraine, frontalière avec la Russie.
Lufthansa, Turkish Airlines, Delta auraient elles aussi décidé de ne plus survoler l'ensemble du pays.
La DGAC a également publié un communiqué enjoignant les compagnies françaises à éviter d'emprunter l'espace aérien ukrainien tant que les raisons de cette catastrophe ne seraient pas clarifiées.
Après la disparition de son vol MH370 au dessus de l'Océan Indien en mars dernier, la compagnie vient de subir un nouveau drame jeudi 17 juillet.
Son Boeing-777 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur a disparu des radars au dessus de l'Ukraine dans la région de Donetsk, contrôlée par les séparatistes pro-russes.
Pourtant, comme l'indique dans un communiqué le Premier ministre malaisien Najib Razak "The aircraft’s flight route was declared safe by the International Civil Aviation Organisation and International Air Transportation Association has stated that the airspace the aircraft was traversing was not subject to restrictions." (*)
Par ailleurs, le vol n'a pas émis de signal de détresse. Pourtant, à son bord, 283 passagers et 15 membres d'équipage auraient tous péris dans l'accident.
Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius n'a aucune certitude concernant la présence à bord d'éventuels passagers français. Il avait pourtant déclaré plus tôt dans la soirée qu'au moins quatre de nos compatriotes pourraient avoir embarqué à Amsterdam.
D'après le Quai d'Orsay, cette information est difficile à confirmer car la compagnie n'aurait toujours pas fourni une liste des passagers.
On sait par ailleurs que, parmi les passagers, des dizaines de Néerlandais seraient présents à bord car le vol était en partage de codes avec KLM.
Ils étaient au moins 154, comme l'indique Malaysia Airlines dans un bilan provisoire, sur son site Internet.
La compagnie fait état également de 43 victimes malaisiennes, dont les 15 membres d'équipage, 27 Australiens, 12 Indonésiens, 9 Britanniques, 4 Allemands, 4 Belges, 3 Philippins, 1 Canadien et toujours 41 victimes dont la nationalité n'est pas été précisée.
Pour sa part, KLM a décidé également de ne plus survoler le territoire concerné, pour l'autre liaison de fin de soirée à destination de Kuala Lumpur.
Quant à Air France, qui ne survolait plus la Crimée depuis le 3 avril dernier, elle a décidé de ne plus survoler la région est de l'Ukraine, frontalière avec la Russie.
Lufthansa, Turkish Airlines, Delta auraient elles aussi décidé de ne plus survoler l'ensemble du pays.
La DGAC a également publié un communiqué enjoignant les compagnies françaises à éviter d'emprunter l'espace aérien ukrainien tant que les raisons de cette catastrophe ne seraient pas clarifiées.
Un avion vraisemblablement abattu par un missile
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Selon diverses sources, l'appareil pourrait avoir été abattu par un missile, alors qu'il volait à son altitude de croisière à près de 10 000 mètres.
"Il s'agirait d'un missile doté d'une tête chercheuse, qui repère les zones de chaleur qui se trouvent à l'arrière de l'avion" explique David Sprecher avocat spécialisé dans le droit du tourisme et de l'aviation civile.
Les séparatistes pro-russes et les militaires ukrainiens s'accusent réciproquement du drame.
Le conflit dure en effet depuis de longs mois dans cette région du monde.
Les professionnels du tourisme étaient d'ailleurs très pessimistes quant à l'avenir touristique du pays, comme nous l'avions expliqué dans notre précédent article.
Ce nouveau crash relance le débat sur la pertinence de survoler des régions politiquement instables.
La Crimée avait déjà été déconseillée par l’agence européenne de la sécurité aérienne le 3 avril dernier.
Mais le reste du pays n'était pas interdit, tout comme la région de Donetsk où a eu lieu le crash.
"Ce sont généralement les assureurs des compagnies aériennes qui, en fonction des risques, choisissent ou pas d'assurer une compagnie qui décide de survoler un territoire en guerre " assure David Sprecher.
Suite à ce crash, les autorités ukrainiennes ont fermé toutes les routes aériennes survolant l'est du pays selon Eurocontrol.
"Il s'agirait d'un missile doté d'une tête chercheuse, qui repère les zones de chaleur qui se trouvent à l'arrière de l'avion" explique David Sprecher avocat spécialisé dans le droit du tourisme et de l'aviation civile.
Les séparatistes pro-russes et les militaires ukrainiens s'accusent réciproquement du drame.
Le conflit dure en effet depuis de longs mois dans cette région du monde.
Les professionnels du tourisme étaient d'ailleurs très pessimistes quant à l'avenir touristique du pays, comme nous l'avions expliqué dans notre précédent article.
Ce nouveau crash relance le débat sur la pertinence de survoler des régions politiquement instables.
La Crimée avait déjà été déconseillée par l’agence européenne de la sécurité aérienne le 3 avril dernier.
Mais le reste du pays n'était pas interdit, tout comme la région de Donetsk où a eu lieu le crash.
"Ce sont généralement les assureurs des compagnies aériennes qui, en fonction des risques, choisissent ou pas d'assurer une compagnie qui décide de survoler un territoire en guerre " assure David Sprecher.
Suite à ce crash, les autorités ukrainiennes ont fermé toutes les routes aériennes survolant l'est du pays selon Eurocontrol.
La responsabilité des agences de voyages pas engagée
Dans tous les cas, la responsabilité des agences de voyage n'est pas engagée.
En effet, ces dernières n'ont qu'un devoir d'information et de conseil en se basant sur les avis délivrés par le site du ministère des affaires étrangères, qui n'avait pas interdit l'Ukraine.
En revanche, l'avenir de Malaysia considérée il y a peu comme une des compagnies les plus sûres au monde, s'inscrit de plus en plus en pointillés, même si la catastrophe semble, à priori, due à une cause externe.
Déjà touchée par la dramatique expérience du vol MH370, Malaysia qui fait face à une concurrence féroce de la part des low cost asiatiques long courrier, pourrait voir ses parts de marchés dégringoler de nouveau.
Par ailleurs, force est de reconnaître que la communication de crise de la compagnie est pour le moins inefficace.
Déjà critiquée pour ses approximations lors de la disparition du vol MH370, à l'heure où nous publions, il n'y avait toujours pas sur son site officiel la liste des victimes et leurs nationalités respectives.
On imagine l'inquiétude des proches et des familles...
(*) La route aérienne était déclarée comme étant sûre par l'Organisation de l'aviation civile (OCA) et l'lnternational Air Transportation Association n'avait pas émis de restrictions à propos du tracé aérien du vol."
En effet, ces dernières n'ont qu'un devoir d'information et de conseil en se basant sur les avis délivrés par le site du ministère des affaires étrangères, qui n'avait pas interdit l'Ukraine.
En revanche, l'avenir de Malaysia considérée il y a peu comme une des compagnies les plus sûres au monde, s'inscrit de plus en plus en pointillés, même si la catastrophe semble, à priori, due à une cause externe.
Déjà touchée par la dramatique expérience du vol MH370, Malaysia qui fait face à une concurrence féroce de la part des low cost asiatiques long courrier, pourrait voir ses parts de marchés dégringoler de nouveau.
Par ailleurs, force est de reconnaître que la communication de crise de la compagnie est pour le moins inefficace.
Déjà critiquée pour ses approximations lors de la disparition du vol MH370, à l'heure où nous publions, il n'y avait toujours pas sur son site officiel la liste des victimes et leurs nationalités respectives.
On imagine l'inquiétude des proches et des familles...
(*) La route aérienne était déclarée comme étant sûre par l'Organisation de l'aviation civile (OCA) et l'lnternational Air Transportation Association n'avait pas émis de restrictions à propos du tracé aérien du vol."