Plusieurs motifs peuvent expliquer les raisons qui ont amener Christian Heinzmann a être démissionné par le gouvernement luxembourgeois. En premier lieu, Luxair après avoir connu, depuis son arrivée à la tête du groupe en 2001, des résultats bénéficiaires traverse actuellement différentes passes difficiles aussi bien sur le plan social que judiciaire.
Depuis plusieurs semaines, direction et syndicats ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente pour conclure la convention collective pour les années 2004-2005. Le blocage est tel que le gouvernement luxembourgeois, qui est le premier actionnaire du groupe, a du faire appel à un conciliateur social.
Ce blocage serait l’une des conséquences lointaines de la nomination en 2001 du Belge Christian Heinzmann à la tête du groupe luxembourgeois. Selon la Libre Belgique : « il se murmure que l'arrivée de ce patron belge à la tête de cette entreprise luxembourgeoise a été relativement mal vécue en interne et que le courant ne passait pas vraiment avec les hauts cadres locaux ».
20 morts qui ne trouvent pas de responsables
Mais plus important, les suites judiciaires de la catastrophe du 6 novembre 2002 - un Fokker 50 de la compagnie s'était écrasé à l'approche de l'aéroport de Luxembourg faisant 20 morts.
Cet accident, le plus dramatique de l'histoire aéronautique du Grand-Duché avait démontré le climat de passe droit et de clientélisme régnant au sein de l'entreprise. Par exemple, la nomination de certains pilotes ne seraient, selon de nombreux observateurs, dû que sur base de liens familiaux ou d’appuis politiques.
Christian Heinzmann avait, avec logique, décidé de sanctionner durement les différents responsables directs et indirects de la catastrophe en les licenciant. Or grâce à leurs appuis politiques et syndicaux, l’ensemble de ces responsables avaient obtenus l’annulation de leurs renvois.
Enfin, il faut savoir que selon nos informations, Christian Heinzmann avait proposer un plan de mise à niveau du groupe. Plan qui en plus de prévoir le départ de plus de 200 employés exigeait de nouvelles normes de productivité.
« Il était plus que temps, que le groupe réagisse et cesse de vivre sur son passé. On peut reprocher pas mal de chose à Christian Heinzmann, mais pas de manquer de lucidité » nous a confié l’un des directeurs du groupe qui nous a dit regretter amèrement son départ.
.
Christian Heinzmann paierait donc aujourd’hui son obstination d’avoir voulu faire du groupe luxembourgeois une entreprise autonome et gérée de manière professionnelle.
Quant au ministre luxembourgeois en charge du transport, Lucien Lux (ndlr : si, si c’est son vrai nom) qui a obtenu la mise à l’écart du Belge, il faut savoir qu’il a été lui-même l’un des responsables du premier syndicat luxembourgeois OGB-L. Syndicat qui a pris fait et cause dans le soutien des responsables.
Pour la petit histoire, il faut noter que l’un des premiers soutiens médiatique de ce ministre socialiste dans son combat contre Christian Heinzmann n’est autre que le magazine de tendance poujadiste "L’investigateur", l’équivalant de "Minute" au Luxembourg.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be
Depuis plusieurs semaines, direction et syndicats ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente pour conclure la convention collective pour les années 2004-2005. Le blocage est tel que le gouvernement luxembourgeois, qui est le premier actionnaire du groupe, a du faire appel à un conciliateur social.
Ce blocage serait l’une des conséquences lointaines de la nomination en 2001 du Belge Christian Heinzmann à la tête du groupe luxembourgeois. Selon la Libre Belgique : « il se murmure que l'arrivée de ce patron belge à la tête de cette entreprise luxembourgeoise a été relativement mal vécue en interne et que le courant ne passait pas vraiment avec les hauts cadres locaux ».
20 morts qui ne trouvent pas de responsables
Mais plus important, les suites judiciaires de la catastrophe du 6 novembre 2002 - un Fokker 50 de la compagnie s'était écrasé à l'approche de l'aéroport de Luxembourg faisant 20 morts.
Cet accident, le plus dramatique de l'histoire aéronautique du Grand-Duché avait démontré le climat de passe droit et de clientélisme régnant au sein de l'entreprise. Par exemple, la nomination de certains pilotes ne seraient, selon de nombreux observateurs, dû que sur base de liens familiaux ou d’appuis politiques.
Christian Heinzmann avait, avec logique, décidé de sanctionner durement les différents responsables directs et indirects de la catastrophe en les licenciant. Or grâce à leurs appuis politiques et syndicaux, l’ensemble de ces responsables avaient obtenus l’annulation de leurs renvois.
Enfin, il faut savoir que selon nos informations, Christian Heinzmann avait proposer un plan de mise à niveau du groupe. Plan qui en plus de prévoir le départ de plus de 200 employés exigeait de nouvelles normes de productivité.
« Il était plus que temps, que le groupe réagisse et cesse de vivre sur son passé. On peut reprocher pas mal de chose à Christian Heinzmann, mais pas de manquer de lucidité » nous a confié l’un des directeurs du groupe qui nous a dit regretter amèrement son départ.
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Christian Heinzmann paierait donc aujourd’hui son obstination d’avoir voulu faire du groupe luxembourgeois une entreprise autonome et gérée de manière professionnelle.
Quant au ministre luxembourgeois en charge du transport, Lucien Lux (ndlr : si, si c’est son vrai nom) qui a obtenu la mise à l’écart du Belge, il faut savoir qu’il a été lui-même l’un des responsables du premier syndicat luxembourgeois OGB-L. Syndicat qui a pris fait et cause dans le soutien des responsables.
Pour la petit histoire, il faut noter que l’un des premiers soutiens médiatique de ce ministre socialiste dans son combat contre Christian Heinzmann n’est autre que le magazine de tendance poujadiste "L’investigateur", l’équivalant de "Minute" au Luxembourg.
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be