Frédéric Lefèbvre, secrétaire d'Etat au Tourisme en compagnie de Laurent Abitbol, président de Voyamar. Les deux hommes militent pour le redémarrage de la destination Tunisie. /photo BF
Les chiffres officiels ne sont pas encore sortis.
Il va falloir attendre mardi sans doute, pour en avoir le coeur net et disposer des résultats définitifs de l’édition 2012 du MAP qui vient de boucler son édition 2012.
Cela dit, dimanche soir, au ressenti, jour après jour, Marianne Chandernagor, la directrice générale de Comexposium, semble satisfaite.
"On peut raisonnablement envisager une croissance de 5% sur la fréquentation totale du salon. assure-t-elle en rappelant les chiffres de 2011.
Nous devrions dépasser les 101 000 visiteurs de l’an dernier, avec une clientèle plus qualitative pour des exposants qui vendent.
Le jeudi est parti très fort. Certains exposants m’ont dit que le jeudi était comme un dimanche, confie-t-elle pour évoquer le démarrage du salon ; d’autres m’ont signalé qu’ils n’avaient plus de brochure en stock dès le samedi matin."
Ce qui frappe le plus Marianne Chandernagor, c’est la présence plus marquée des familles et des actifs, y compris le jeudi, une journée pourtant estampillée seniors.
"Et puis, même si nous devons confirmer ce détail, il semble que les gens ont effectué une visite plus longue."
Il va falloir attendre mardi sans doute, pour en avoir le coeur net et disposer des résultats définitifs de l’édition 2012 du MAP qui vient de boucler son édition 2012.
Cela dit, dimanche soir, au ressenti, jour après jour, Marianne Chandernagor, la directrice générale de Comexposium, semble satisfaite.
"On peut raisonnablement envisager une croissance de 5% sur la fréquentation totale du salon. assure-t-elle en rappelant les chiffres de 2011.
Nous devrions dépasser les 101 000 visiteurs de l’an dernier, avec une clientèle plus qualitative pour des exposants qui vendent.
Le jeudi est parti très fort. Certains exposants m’ont dit que le jeudi était comme un dimanche, confie-t-elle pour évoquer le démarrage du salon ; d’autres m’ont signalé qu’ils n’avaient plus de brochure en stock dès le samedi matin."
Ce qui frappe le plus Marianne Chandernagor, c’est la présence plus marquée des familles et des actifs, y compris le jeudi, une journée pourtant estampillée seniors.
"Et puis, même si nous devons confirmer ce détail, il semble que les gens ont effectué une visite plus longue."
« La Tunisie repart, c’est indiscutable ! »
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Si l’on avait l’impression que le salon était plus petit, Marianne Chandernagor réplique que la surface était en fait légèrement supérieure, mais que les exposants avaient opté pour des stand plus petits…
On peut évidemment lui rétorquer que l’Italie et les USA n’étaient pas là, par exemple… Elle pourrait aussitôt répondre qu’à contrario, des gens comme Voyamar, des vendeurs véritables, qui vendent justement les États Unis, étaient présents pour la première fois.
Sortant de ces comptes d’apothicaires, Laurent Abitbol, le patron de Voyamar, constate seulement que, pour sa première participation, les ventes justifient amplement sa présence.
"La Tunisie repart, c’est indiscutable, et puis les USA sont au second rang des demandes et des ventes", explique-t-il sur son stand aux couleurs de Sélectour, juste après le passage de Frédéric Lefevbre.
"Derrière viennent la Crète et les Baléares, mais ce qui me frappe le plus, c’est que la Tunisie intéresse à nouveau, et pas seulement sur l’entrée de gamme. Le haut de gamme marche aussi très bien, en tout cas par rapport à 2011."
On peut évidemment lui rétorquer que l’Italie et les USA n’étaient pas là, par exemple… Elle pourrait aussitôt répondre qu’à contrario, des gens comme Voyamar, des vendeurs véritables, qui vendent justement les États Unis, étaient présents pour la première fois.
Sortant de ces comptes d’apothicaires, Laurent Abitbol, le patron de Voyamar, constate seulement que, pour sa première participation, les ventes justifient amplement sa présence.
"La Tunisie repart, c’est indiscutable, et puis les USA sont au second rang des demandes et des ventes", explique-t-il sur son stand aux couleurs de Sélectour, juste après le passage de Frédéric Lefevbre.
"Derrière viennent la Crète et les Baléares, mais ce qui me frappe le plus, c’est que la Tunisie intéresse à nouveau, et pas seulement sur l’entrée de gamme. Le haut de gamme marche aussi très bien, en tout cas par rapport à 2011."
Une tendance que confirme Mohamed Toumi, de l’OT Tunisie : "Le stand ne désemplit pas. Je crois effectivement que les Français s’intéressent de nouveau à la destination."
Constat complètement à l'opposé chez FRAM, qui n’avait vendu qu’un seul dossier Tunisie et 3 Maroc.
Madagascar aussi, dont le stand qui ne désemplissait pas, ou la Thaïlande, pour laquelle Thierry Maillet, de la Française des Circuits, enregistrait également de belles ventes.
"Le panier moyen augmente un peu ; nous étions entre 900 et 1 000 € l’an dernier, nous allons franchir ce cap cette année, explique Bruno Dumoulin, chez FRAM.
Et si 1 client sur 4 confirme son option à l’issue du salon, on remarque depuis deux ans une hausse progressive des retours post salon, avec 2/3 de nos ventes qui viennent désormais de gens qui, sans poser forcément une option, achètent nos produits après avoir fait le tour des offres…"
Constat complètement à l'opposé chez FRAM, qui n’avait vendu qu’un seul dossier Tunisie et 3 Maroc.
Madagascar aussi, dont le stand qui ne désemplissait pas, ou la Thaïlande, pour laquelle Thierry Maillet, de la Française des Circuits, enregistrait également de belles ventes.
"Le panier moyen augmente un peu ; nous étions entre 900 et 1 000 € l’an dernier, nous allons franchir ce cap cette année, explique Bruno Dumoulin, chez FRAM.
Et si 1 client sur 4 confirme son option à l’issue du salon, on remarque depuis deux ans une hausse progressive des retours post salon, avec 2/3 de nos ventes qui viennent désormais de gens qui, sans poser forcément une option, achètent nos produits après avoir fait le tour des offres…"
Les Français ne vont pas sacrifier leurs vacances
Autre signe à relever, les ventes d’Autrement Voyages sur l’Égypte, en particulier pour les croisières sur le Nil.
"Ce sont les gens eux-mêmes qui font la démarche", souligne Marcel Léonard en parlant de sa croisière entre Louxor et Assouan sur des bateaux 5* et 5* plus.
"Et cela se vend bien, à la fois sur le stand Egypte, une destination de retour sur le salon, que sur le stand d’Auchan Voyages où l’ensemble des brochures se vend très bien."
Là encore, le regain d’intérêt est confirmé par la directrice de l’Office du tourisme égyptien à Paris, Nahed Risk : "La demande se réveille, pour nous c’est surtout ça qui compte."
"Si je devais conclure, confie Marianne Chandernagor, je dirais que ce salon a été très festif, très convivial, avec beaucoup d’animations et des ateliers qui ont très bien marché."
La directrice de Comexposium a senti un recul de la morosité, mais elle reste prudente : "Est-ce un indice de reprise ? Possible. Je ne sais pas répondre à cette question ; mais ce qui est vérifié c’est que les Français ne vont pas sacrifier leurs vacances cette année."
Ce n’est pas l’Espagne qui dira le contraire. Même si son stand n’a pas fait un tabac au Salon, elle enregistre tout de même une hausse d’au moins 10 % depuis le début 2012.
"Ce sont les gens eux-mêmes qui font la démarche", souligne Marcel Léonard en parlant de sa croisière entre Louxor et Assouan sur des bateaux 5* et 5* plus.
"Et cela se vend bien, à la fois sur le stand Egypte, une destination de retour sur le salon, que sur le stand d’Auchan Voyages où l’ensemble des brochures se vend très bien."
Là encore, le regain d’intérêt est confirmé par la directrice de l’Office du tourisme égyptien à Paris, Nahed Risk : "La demande se réveille, pour nous c’est surtout ça qui compte."
"Si je devais conclure, confie Marianne Chandernagor, je dirais que ce salon a été très festif, très convivial, avec beaucoup d’animations et des ateliers qui ont très bien marché."
La directrice de Comexposium a senti un recul de la morosité, mais elle reste prudente : "Est-ce un indice de reprise ? Possible. Je ne sais pas répondre à cette question ; mais ce qui est vérifié c’est que les Français ne vont pas sacrifier leurs vacances cette année."
Ce n’est pas l’Espagne qui dira le contraire. Même si son stand n’a pas fait un tabac au Salon, elle enregistre tout de même une hausse d’au moins 10 % depuis le début 2012.
Sillonnant le salon en compagnie de Georges Colson, Frédéric Lefebvre s’est déclaré très satisfait du salon et de sa fréquentation.
Il a également commenté sa récente visite en Israël : "i[La destination sera présente officiellement au MAP 2013, a-t-il assuré en ajoutant "j’ai aussi demandé son intégration au T20 (l’équivalent du G20 pour les questions touristiques, NDLR) où la présence de ce pays me semble tout à fait légitime."
Enfin, il a tenu à rassurer les agences de voyages et les Tour-opérateurs qui avaient été durement "touchés par les événement géopolitiques de 2011" : des mesures seront mises en place pour les soutenir, "afin de faciliter le chômage partiel, mobiliser le réseau Oséo et les services de l'État pour qu'ils prennent en compte avec bienveillance les demandes d'étalement du paiement des cotisations sociales."
Il a également commenté sa récente visite en Israël : "i[La destination sera présente officiellement au MAP 2013, a-t-il assuré en ajoutant "j’ai aussi demandé son intégration au T20 (l’équivalent du G20 pour les questions touristiques, NDLR) où la présence de ce pays me semble tout à fait légitime."
Enfin, il a tenu à rassurer les agences de voyages et les Tour-opérateurs qui avaient été durement "touchés par les événement géopolitiques de 2011" : des mesures seront mises en place pour les soutenir, "afin de faciliter le chômage partiel, mobiliser le réseau Oséo et les services de l'État pour qu'ils prennent en compte avec bienveillance les demandes d'étalement du paiement des cotisations sociales."
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
