Il faut le reconnaître : les choses changent. Et vite !
Tenez, rappelez-vous les départs en avion, il n’y a pas si longtemps : vous présentiez votre passeport au check in.
Ensuite de quoi, il fallait vous munir de la carte d'embarquement et du passeport pour passer la sécurité, le PIF ( je ne m'en lasse jamais du PIF).
Puis à l'embarquement, rebelote et re-justif d'identité. Parfois il y avait encore un préposé cinq mètres plus loin.
Et en entrant dans l'avion le steward vérifiait que vous ne vous étiez pas trompé d'appareil.
Cette dernière formalité m'a toujours fait rigoler surtout à Toulon, chez moi, où il y a, au mieux un avion sur la piste.
Tenez, rappelez-vous les départs en avion, il n’y a pas si longtemps : vous présentiez votre passeport au check in.
Ensuite de quoi, il fallait vous munir de la carte d'embarquement et du passeport pour passer la sécurité, le PIF ( je ne m'en lasse jamais du PIF).
Puis à l'embarquement, rebelote et re-justif d'identité. Parfois il y avait encore un préposé cinq mètres plus loin.
Et en entrant dans l'avion le steward vérifiait que vous ne vous étiez pas trompé d'appareil.
Cette dernière formalité m'a toujours fait rigoler surtout à Toulon, chez moi, où il y a, au mieux un avion sur la piste.
Période Mao pure et dure
Tous ces contrôles faisaient penser à l'Afrique, période marxiste tendance Mao pure et dure. Un poème !
Chaque fois que j'ai protesté, arguant qu'il m'était difficile de changer d'identité en cinq mètres de couloir sans issue, il me fut répondu : "C'est pour votre sécurité. Circulez". On ne discute pas. Jugulaire, jugulaire...
Durant la campagne électorale, sans que je sache s’il y a relation de cause à effet, le contrôle par les stewards fut supprimé.
Du coup, on perd aussi le coup d’œil rapide du chef de cabine sur votre classement Flying Blue et le sourire complice de celui qui reconnait le voyageur fidèle.
Chaque fois que j'ai protesté, arguant qu'il m'était difficile de changer d'identité en cinq mètres de couloir sans issue, il me fut répondu : "C'est pour votre sécurité. Circulez". On ne discute pas. Jugulaire, jugulaire...
Durant la campagne électorale, sans que je sache s’il y a relation de cause à effet, le contrôle par les stewards fut supprimé.
Du coup, on perd aussi le coup d’œil rapide du chef de cabine sur votre classement Flying Blue et le sourire complice de celui qui reconnait le voyageur fidèle.
La DGAC en narcissique pervers
Hasard du calendrier ? Juste après le 6 mai, le contrôle de la pièce d'identité à l'embarquement a disparu. Toujours, curieux je m’enquiers : "Comment se fait-ce ?".
Réponse : "La DGAC a changé le règlement." Circulez. Rien à ajouter.
Depuis, je suis dubitatif quant à ce “Monsieur DGAC”. Soit c'est un petit nouveau laxiste et peu lui importe qui embarque.
Soit l'ancien était un pervers narcissique, atteint par la limite d'âge, qui jouissait de son emprise sur nous et atteignait l'orgasme chaque fois qu'un pauvre type étourdi loupait son avion.
Parce que, sauf erreur de ma part, le monde n'est pas moins dangereux. Les fous de je-ne-sais-quel dieu sont toujours pléthore et ça ne semble pas s'arranger.
Réponse : "La DGAC a changé le règlement." Circulez. Rien à ajouter.
Depuis, je suis dubitatif quant à ce “Monsieur DGAC”. Soit c'est un petit nouveau laxiste et peu lui importe qui embarque.
Soit l'ancien était un pervers narcissique, atteint par la limite d'âge, qui jouissait de son emprise sur nous et atteignait l'orgasme chaque fois qu'un pauvre type étourdi loupait son avion.
Parce que, sauf erreur de ma part, le monde n'est pas moins dangereux. Les fous de je-ne-sais-quel dieu sont toujours pléthore et ça ne semble pas s'arranger.
Napoleon Bonaparte : siège 12A
Pour peu que l'on se réserve sur Internet, que l'on imprime sa carte d'embarquement, on peut adopter n'importe quel nom.
Je vais essayer prochainement Charles de Gaulle ou Napoléon Bonaparte. J'avoue ne pas avoir le cran, pour un début, de m'appeler Oussama Ben Laden. Mais avec un peu d'entraînement...
Ceci dit, ne nous plaignons pas. On pourra toujours prendre l'avion en ayant oublié son passeport. Au moins en vol intérieur.
Et puis, à force de ronchonner on va me prendre, ainsi que m'affublait un lecteur l'autre semaine, pour un vieux râleur rétrograde.
Alors qu'on soit bien clair : vieux, ça commence. Râleur, d'accord, c'est le concept de ce billet d'humeur.
Mais rétrograde, mon p'tit gars, jamais ! Plus geek que moi, tu meurs! toi jeune, intelligent, dénué d'humour.
Je vais essayer prochainement Charles de Gaulle ou Napoléon Bonaparte. J'avoue ne pas avoir le cran, pour un début, de m'appeler Oussama Ben Laden. Mais avec un peu d'entraînement...
Ceci dit, ne nous plaignons pas. On pourra toujours prendre l'avion en ayant oublié son passeport. Au moins en vol intérieur.
Et puis, à force de ronchonner on va me prendre, ainsi que m'affublait un lecteur l'autre semaine, pour un vieux râleur rétrograde.
Alors qu'on soit bien clair : vieux, ça commence. Râleur, d'accord, c'est le concept de ce billet d'humeur.
Mais rétrograde, mon p'tit gars, jamais ! Plus geek que moi, tu meurs! toi jeune, intelligent, dénué d'humour.
Un livre, un jour
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Pour ponctuer en beauté cette chronique, je ne résiste pas au plaisir de vous conseiller un nouveau livre, commis par Jean-Pierre Nadir, le protéiforme patron de Easyvoyage.
Avec son complice Dominique Eudes, ils ont écrit un savoureux dictionnaire du voyage.
On se régale avec des textes courts couvrant la plupart des aspects du tourisme.
Parfois franchement désopilant, toujours percutant et bien senti, ce livre (l'Esprit du Voyage éditions Cherche Midi) frappe tous azimuts. Un régal d'esprit tout court.
Avec son complice Dominique Eudes, ils ont écrit un savoureux dictionnaire du voyage.
On se régale avec des textes courts couvrant la plupart des aspects du tourisme.
Parfois franchement désopilant, toujours percutant et bien senti, ce livre (l'Esprit du Voyage éditions Cherche Midi) frappe tous azimuts. Un régal d'esprit tout court.