Belgrade, capitale de la Serbie, est une ville qui se prête parfaitement aux city-break, surtout en été, pour profiter de l'animation sur les bords de sa rivière Sava et du Danube. DR
Impossible de faire l'impasse sur l'histoire lorsqu'on voyage en Serbie.
Une histoire encore proche et douloureuse, qui entache la réputation du pays auprès des Français.
De fait, même si leur nombre a augmenté de 11% l'an passé, avec 20 219 visiteurs pour 45 698 nuitées, ils restent bien loin des 148 147 nuitées italiennes (+63%) ou des 103 325 nuitées allemandes (+7%).
Les professionnels serbes rencontrés lors de la foire internationale du tourisme de Belgrade, organisée du 21 au 24 février, ne cachent pas leurs regrets.
"Les Français se rendent chez nos voisins, en Bosnie, au Monténégro et en Croatie, mais ne viennent pas chez nous " déplore Sasa Kolic, du réceptif ACE Adventure.
Il propose pourtant de nombreux packages clés en main, distribués en France chez Terres d'Aventure.
"Nous avons programmé un séjour 100% Serbie sans recevoir la moindre demande de devis, ce qui est très rare " remarque Julien Paturaud, chef de produit chez Terres d'Aventures. Il incrimine l'image négative du pays après les conflits des années 2000, ainsi qu'un manque de communication dans la presse.
Un déficit de notoriété également pointé par Blandine Vignals d'Amslav.
"La Serbie ne fait pas rêver et n'arrive pas à se débarrasser de sa mauvaise réputation. Il n'y a pas de campagne de promotion et pas d'office du tourisme en France". Pourtant spécialiste de la région, Amslav n'a fait partir qu'une dizaine de personnes la saison dernière.
Une histoire encore proche et douloureuse, qui entache la réputation du pays auprès des Français.
De fait, même si leur nombre a augmenté de 11% l'an passé, avec 20 219 visiteurs pour 45 698 nuitées, ils restent bien loin des 148 147 nuitées italiennes (+63%) ou des 103 325 nuitées allemandes (+7%).
Les professionnels serbes rencontrés lors de la foire internationale du tourisme de Belgrade, organisée du 21 au 24 février, ne cachent pas leurs regrets.
"Les Français se rendent chez nos voisins, en Bosnie, au Monténégro et en Croatie, mais ne viennent pas chez nous " déplore Sasa Kolic, du réceptif ACE Adventure.
Il propose pourtant de nombreux packages clés en main, distribués en France chez Terres d'Aventure.
"Nous avons programmé un séjour 100% Serbie sans recevoir la moindre demande de devis, ce qui est très rare " remarque Julien Paturaud, chef de produit chez Terres d'Aventures. Il incrimine l'image négative du pays après les conflits des années 2000, ainsi qu'un manque de communication dans la presse.
Un déficit de notoriété également pointé par Blandine Vignals d'Amslav.
"La Serbie ne fait pas rêver et n'arrive pas à se débarrasser de sa mauvaise réputation. Il n'y a pas de campagne de promotion et pas d'office du tourisme en France". Pourtant spécialiste de la région, Amslav n'a fait partir qu'une dizaine de personnes la saison dernière.
Peu de TO sur cette destination à fort potentiel
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Au final, seuls une dizaine de TO programment la destination, souvent des spécialistes comme Clio, Intermèdes, Visions du Monde, Terre Entière et CroisiEurope.
Thierry Louis est directeur du développement chez Novo Travel, dédié aux voyages événementiels, musicaux et sportifs.
Il met en place depuis plus de dix ans un bus pour le festival de trompettes à Guča.
"C'est compliqué de convaincre mes clients de visiter le reste du pays. Ils traînent même les pieds pour passer une nuit à Belgrade" s'étonne-t-il.
Pourtant, la capitale ne manque pas de charme pour séduire les voyageurs. Elle jouit d'ailleurs d'une notoriété grandissante dans la presse, qui voit en elle une ville trendy et festive, à mi-chemin entre Berlin et Barcelone.
Une ambiance et une énergie qui attire les Français, en progression de 11% l'année dernière. Mais bien peu semblent passer par les agences de voyages.
"Nous sommes régulièrement contactés par les TO allemands ou italiens pour organiser des séjours à Belgrade. Mais jamais par des TO Français. Je ne comprends pas pourquoi" regrette Goran Markovic, le directeur du réceptif Go2Serbia, dont les programmes sont traduits dans notre langue.
Une initiative suivie par d'autres réceptifs comme Glob Métropolitain, qui prévoit de traduire tout son site. Sans oublier PanaComp, partenaire d' Amslav et Terre Entière, qui espère participer cette année à Top Résa.
Toutes ces initiatives prouvent que les professionnels serbes, dynamiques et sérieux, sont avides de travailler avec le marché hexagonal.
Thierry Louis est directeur du développement chez Novo Travel, dédié aux voyages événementiels, musicaux et sportifs.
Il met en place depuis plus de dix ans un bus pour le festival de trompettes à Guča.
"C'est compliqué de convaincre mes clients de visiter le reste du pays. Ils traînent même les pieds pour passer une nuit à Belgrade" s'étonne-t-il.
Pourtant, la capitale ne manque pas de charme pour séduire les voyageurs. Elle jouit d'ailleurs d'une notoriété grandissante dans la presse, qui voit en elle une ville trendy et festive, à mi-chemin entre Berlin et Barcelone.
Une ambiance et une énergie qui attire les Français, en progression de 11% l'année dernière. Mais bien peu semblent passer par les agences de voyages.
"Nous sommes régulièrement contactés par les TO allemands ou italiens pour organiser des séjours à Belgrade. Mais jamais par des TO Français. Je ne comprends pas pourquoi" regrette Goran Markovic, le directeur du réceptif Go2Serbia, dont les programmes sont traduits dans notre langue.
Une initiative suivie par d'autres réceptifs comme Glob Métropolitain, qui prévoit de traduire tout son site. Sans oublier PanaComp, partenaire d' Amslav et Terre Entière, qui espère participer cette année à Top Résa.
Toutes ces initiatives prouvent que les professionnels serbes, dynamiques et sérieux, sont avides de travailler avec le marché hexagonal.