« On parle d’un service minimum… »
TM.com - Où en est la Corse ?
M.D. : "Suite au rapport parlementaire du Sénateur Revet, la Collectivité Territoriale a pris conscience que le système s’autodétruisait.
Elle a donc organisé un grand débat entre toutes les parties prenantes, étudiant de nombreuses propositions, dont celles du rapport Revet, et elle devrait trancher très bientôt.
Sur les exigences imposées au futur délégataire, par exemple, ou bien sur le montant de l’aide sociale et sur les ports qu’elle pourrait concerner, mais aussi sur la durée de la DSP : six ans ! Alors qu’un navire s’amortit sur 25 ans. C’est invivable…"
TM.com - Que comptez-vous faire ?
M.D. : "Il est très probable que la Corse mette un terme à la DSP actuelle et relance un appel d’offre complet, sur le fret et sur le passager.
Nous allons nous porter candidat bien sûr, et tout faire pour gagner. Vous savez : la Corse, c’est 2/3 de notre activité… Cela dit, aujourd’hui, le monde a changé et la concurrence existe… Si l’on suit la réglementation européenne, là où il y a une vraie concurrence, il ne peut y avoir de DSP…
Sauf que, si l’appel d’offre concerne l’ensemble des ports corses, il faut une très grosse fréquentation estivale pour assurer les dessertes exigées hors saison !
C’est encore plus vrai pour le trafic passager, car sans une compensation adéquate, la traversée deviendrait trop cher pour eux."
M.D. : "Suite au rapport parlementaire du Sénateur Revet, la Collectivité Territoriale a pris conscience que le système s’autodétruisait.
Elle a donc organisé un grand débat entre toutes les parties prenantes, étudiant de nombreuses propositions, dont celles du rapport Revet, et elle devrait trancher très bientôt.
Sur les exigences imposées au futur délégataire, par exemple, ou bien sur le montant de l’aide sociale et sur les ports qu’elle pourrait concerner, mais aussi sur la durée de la DSP : six ans ! Alors qu’un navire s’amortit sur 25 ans. C’est invivable…"
TM.com - Que comptez-vous faire ?
M.D. : "Il est très probable que la Corse mette un terme à la DSP actuelle et relance un appel d’offre complet, sur le fret et sur le passager.
Nous allons nous porter candidat bien sûr, et tout faire pour gagner. Vous savez : la Corse, c’est 2/3 de notre activité… Cela dit, aujourd’hui, le monde a changé et la concurrence existe… Si l’on suit la réglementation européenne, là où il y a une vraie concurrence, il ne peut y avoir de DSP…
Sauf que, si l’appel d’offre concerne l’ensemble des ports corses, il faut une très grosse fréquentation estivale pour assurer les dessertes exigées hors saison !
C’est encore plus vrai pour le trafic passager, car sans une compensation adéquate, la traversée deviendrait trop cher pour eux."