« L’avenir est aux gros ferries de 1500 passagers »
TM.com - Votre flotte devra-t-elle évoluer ?
M.D. : "Sûrement. L’avenir est aux gros ferries de 1500 passagers qui transportent autant de fret que les gros cargos. Nous allons acheter deux navires de ce type, plus flexibles, plus polyvalents également, et de plus fortes capacités, fret et passagers.
Nous devons aussi renouveler rapidement l’ensemble de notre flotte. Dans l’hypothèse où la Corse suivrait les recommandations qui lui ont été faites, notamment par le rapport Revet, nous reverrons aussi l’affectation de nos navires ; le Casanova, par exemple, pourra être dédié aux liaisons vers le Maghreb."
TM.com - Renouveler rapidement la flotte... c’est-à-dire ?
M.D. : "Nous travaillons aussi sur la qualité du produit. Nous avons déjà fait de gros efforts financiers, mais nous allons encore investir près de 20 M€ pour améliorer les cabines et la qualité du service.
Par ailleurs, il y a un mois, avec nos partenaires « Maghreb », nous avons basculé sur un nouveau système de réservation, plus efficace, plus rapide et plus sûr, qui facilite la vente, le checking, l’embarquement… Dans trois mois, on pourra aussi y réserver d’autres prestations, de l’hébergement par exemple."
TM.com - Comment réagit le personnel ?
M.D. : "En arrivant à la SNCM, j’avais, comme tout le monde, une image assez noire de la compagnie. J’ai été surpris par l’attitude constructive des partenaires sociaux.
Nous sommes une grosse maison, un peu lente à bouger, mais désormais, les esprits sont préparés au changement : ils sont plus ouverts que je ne l’avais pensé en prenant mes fonctions. On parle même d’un système de service minimum, c’est vous dire..."
TM.com - Y a-t-il un sentiment d’urgence à la SNCM ?
M.D. : "Non, d’abord parce que notre actionnariat nous suit. Ensuite parce que je vais me battre : si on nous demande de courir avec un boulet au pied, il faudra que tout le monde court avec le même handicap.
Par ailleurs, je m’emploie à expliquer au personnel que nous ne sommes pas si mauvais. J’ai fait un peu de benchmark pour apprécier l’état de la concurrence ; et bien même sur les tarifs, nous sommes parfois moins chers.
Nous avons un réel savoir faire, de bons outils et de bonnes études marketing : tout ça nous permet de travailler efficacement sur le développement de notre clientèle et sur l’amélioration de nos services. On va aussi faire évoluer le service commercial."
M.D. : "Sûrement. L’avenir est aux gros ferries de 1500 passagers qui transportent autant de fret que les gros cargos. Nous allons acheter deux navires de ce type, plus flexibles, plus polyvalents également, et de plus fortes capacités, fret et passagers.
Nous devons aussi renouveler rapidement l’ensemble de notre flotte. Dans l’hypothèse où la Corse suivrait les recommandations qui lui ont été faites, notamment par le rapport Revet, nous reverrons aussi l’affectation de nos navires ; le Casanova, par exemple, pourra être dédié aux liaisons vers le Maghreb."
TM.com - Renouveler rapidement la flotte... c’est-à-dire ?
M.D. : "Nous travaillons aussi sur la qualité du produit. Nous avons déjà fait de gros efforts financiers, mais nous allons encore investir près de 20 M€ pour améliorer les cabines et la qualité du service.
Par ailleurs, il y a un mois, avec nos partenaires « Maghreb », nous avons basculé sur un nouveau système de réservation, plus efficace, plus rapide et plus sûr, qui facilite la vente, le checking, l’embarquement… Dans trois mois, on pourra aussi y réserver d’autres prestations, de l’hébergement par exemple."
TM.com - Comment réagit le personnel ?
M.D. : "En arrivant à la SNCM, j’avais, comme tout le monde, une image assez noire de la compagnie. J’ai été surpris par l’attitude constructive des partenaires sociaux.
Nous sommes une grosse maison, un peu lente à bouger, mais désormais, les esprits sont préparés au changement : ils sont plus ouverts que je ne l’avais pensé en prenant mes fonctions. On parle même d’un système de service minimum, c’est vous dire..."
TM.com - Y a-t-il un sentiment d’urgence à la SNCM ?
M.D. : "Non, d’abord parce que notre actionnariat nous suit. Ensuite parce que je vais me battre : si on nous demande de courir avec un boulet au pied, il faudra que tout le monde court avec le même handicap.
Par ailleurs, je m’emploie à expliquer au personnel que nous ne sommes pas si mauvais. J’ai fait un peu de benchmark pour apprécier l’état de la concurrence ; et bien même sur les tarifs, nous sommes parfois moins chers.
Nous avons un réel savoir faire, de bons outils et de bonnes études marketing : tout ça nous permet de travailler efficacement sur le développement de notre clientèle et sur l’amélioration de nos services. On va aussi faire évoluer le service commercial."