Les annulations de vols couteront désormais entre 250 et 600 €
Jusqu’à maintenant, les normes européennes ne couvraient pas les annulations de vols. Le 17 février prochain, ce ne sera plus le cas puisque rentrera en vigueur le nouveau règlement d’indemnisation des passagers ayant emprunté une compagnie européenne. Ces dernier auront droit à 250 € pour les vols inférieurs à 1 500 km, 400 € pour des vols compris entre 1 500 et 3 500 km et 600 € pour des vols supérieurs à 3 500 km.
Si l’annulation de vol, quelle que soit la cause, dépasse les 5 heures de retard, les passagers auront droit au remboursement de leur billet. Un vol retour leur sera également attribué si la suite du voyage n’est plus réalisable.
Plus d’assistance par les compagnies
Parallèlement, le montant concernant les sur réservations va également être doublé et passera de 150 à 400 € pour les vols de moins de 3 500 km. Pour les distances supérieures, le montant sera désormais de 600 € contre 300 précédemment.
Mais la grande nouveauté de ce règlement européen concerne l’assistance immédiate pour les retards importants (entre 2 et 4 heures selon la distance). Le geste commercial deviendra donc la règle et les compagnies auront désormais l’obligation de restaurer et héberger les clients le cas échéant.
Enfin, si la compagnie aérienne traîne des pieds, chacun des pays devra ouvrir un bureau des plaintes géré par une autorité administrative indépendante. En France, c’est la DGAC qui est chargée de recueillir les plaintes via le bureau « de la facilitation des clients du transport aérien ».
Hervé Ducruet
Si l’annulation de vol, quelle que soit la cause, dépasse les 5 heures de retard, les passagers auront droit au remboursement de leur billet. Un vol retour leur sera également attribué si la suite du voyage n’est plus réalisable.
Plus d’assistance par les compagnies
Parallèlement, le montant concernant les sur réservations va également être doublé et passera de 150 à 400 € pour les vols de moins de 3 500 km. Pour les distances supérieures, le montant sera désormais de 600 € contre 300 précédemment.
Mais la grande nouveauté de ce règlement européen concerne l’assistance immédiate pour les retards importants (entre 2 et 4 heures selon la distance). Le geste commercial deviendra donc la règle et les compagnies auront désormais l’obligation de restaurer et héberger les clients le cas échéant.
Enfin, si la compagnie aérienne traîne des pieds, chacun des pays devra ouvrir un bureau des plaintes géré par une autorité administrative indépendante. En France, c’est la DGAC qui est chargée de recueillir les plaintes via le bureau « de la facilitation des clients du transport aérien ».
Hervé Ducruet