Ancrée dans le centre de la Méditerranée la plus occidentale, Minorque se démarque nettement de ses sœurs voisines : pas ou très peu de tourisme, dit de masse, comme dans la plus grande île, pas de bling-bling tapageur ni de frime, comme dans la plus connue.
Minorque c’est tout autre chose : un charme discret, un tourisme un peu différent qui se mérite.
Avec 50 km de long et 18 de large c’est la seconde île des Baléares par sa taille. Elle s’étend entre ses deux capitales l’actuelle Mao et l’ancienne Ciutadella, la plus séduisante.
Sur cet espace de 700m², on a inscrit 5 espaces naturels et 19 zones naturelles de spécial intérêt (ANEI) ce qui a valu à l’île la qualification de réserve de biosphère par l’UNESCO.
Cette classification est venue au secours des défenseurs d’un modèle de croissance non agressif face aux richesses naturelles.
Ainsi Minorque a réussi le compromis : être touristique et préserver son environnement.
Minorque c’est tout autre chose : un charme discret, un tourisme un peu différent qui se mérite.
Avec 50 km de long et 18 de large c’est la seconde île des Baléares par sa taille. Elle s’étend entre ses deux capitales l’actuelle Mao et l’ancienne Ciutadella, la plus séduisante.
Sur cet espace de 700m², on a inscrit 5 espaces naturels et 19 zones naturelles de spécial intérêt (ANEI) ce qui a valu à l’île la qualification de réserve de biosphère par l’UNESCO.
Cette classification est venue au secours des défenseurs d’un modèle de croissance non agressif face aux richesses naturelles.
Ainsi Minorque a réussi le compromis : être touristique et préserver son environnement.
Une vache pour deux habitants
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Une législation et des moyens ont été mis en place pour favoriser cette politique. Des circuits de randonnée pédestre, VTT, équestre - avec le cheval minorquin - ont été mis en place avec intelligence et bonheur.
Dans cet esprit la « Cami de Cavalls » (ancien chemin militaire autour de l’île) a récemment été restaurée. Il existe des dizaines de circuits dont les itinéraires sont distribués par les offices de tourisme.
Tous ces chemins passent par des voies historiques. Des monuments mégalithiques datant de trois mille ans comme les talaitots, les taulas et les navetas qui marquent encore le paysage.
Le monde agricole a également ponctué l’image insulaire en construisant un vaste réseau de murets en pierres sèches comparable à celui du Connemara. Ils partagent les champs mais ils protègent aussi les cultures de la tramontane qui peut souffler jusqu’à 80 km/h.
La nature, elle aussi, a fait son œuvre, elle est même la vedette dans un décor ou les bois de résineux et chênes verts alternent avec le maquis et différentes steppes.
On trouve également de nombreux lentisques, oliviers sauvages et des plantes rampantes comme le romarin, la camomille...
La faune n’est pas en reste. Selon les saisons on observe toutes sortes d’oiseaux en escale hivernale et d’autres espèces plus rares, également de petits mammifères comme les lapins, martes, hérissons, loirs.
Sans oublier les animaux domestiques élevés par l’homme. On observe des vaches dans tous les près. On dit même qu’ici on compte une vache pour deux habitants !
Dans cet esprit la « Cami de Cavalls » (ancien chemin militaire autour de l’île) a récemment été restaurée. Il existe des dizaines de circuits dont les itinéraires sont distribués par les offices de tourisme.
Tous ces chemins passent par des voies historiques. Des monuments mégalithiques datant de trois mille ans comme les talaitots, les taulas et les navetas qui marquent encore le paysage.
Le monde agricole a également ponctué l’image insulaire en construisant un vaste réseau de murets en pierres sèches comparable à celui du Connemara. Ils partagent les champs mais ils protègent aussi les cultures de la tramontane qui peut souffler jusqu’à 80 km/h.
La nature, elle aussi, a fait son œuvre, elle est même la vedette dans un décor ou les bois de résineux et chênes verts alternent avec le maquis et différentes steppes.
On trouve également de nombreux lentisques, oliviers sauvages et des plantes rampantes comme le romarin, la camomille...
La faune n’est pas en reste. Selon les saisons on observe toutes sortes d’oiseaux en escale hivernale et d’autres espèces plus rares, également de petits mammifères comme les lapins, martes, hérissons, loirs.
Sans oublier les animaux domestiques élevés par l’homme. On observe des vaches dans tous les près. On dit même qu’ici on compte une vache pour deux habitants !
250 criques et plages
Si vous n’aimez pas la foule et la bousculade évitez les cités balnéaires les plus prisées comme Son Bou, Cala Galdana, et les plages autour des deux grandes villes. Choisissez parmi les 250 criques isolées. Vous ne le regretterez pas.
Mais attention ces petites baies ne se donnent qu’à ceux qui les méritent. Il faut s’y rentre à pied, à cheval – parfois après un assez long parcours.
Les plus chanceux peuvent les rejoindre par la mer. Il existe des bateaux taxis et des navettes au départ de certains hôtels. Ce n’est pas toujours simple mais on y arrive.
Le charme de Minorque ne s’arrête pas à l’environnement on le retrouve aussi autour des petits ports et dans les ruelles des principales villes.
Mao d’abord, la capitale qui est - dit on - le plus grand port naturel de la méditerranée. C’est là que la vie s’écoule que l’on mange les meilleurs poissons grillés aux terrasses des petits restaurants.
C’est là qu’il faut commencer sa balade par la superbe place du Pescado ou au marché du Claustro del Carmen. A partir des quais on grimpe vers la vieille ville. De nombreuses demeures se dressent en haut de la falaise.
De leurs terrasses que l’on peut avoir la meilleure vue sur le port et la côte.
Gardons le meilleur pour la fin avec Ciutadella , « l’autre capitale » qui est la plus belle ville de Minorque. Site classé, il est, de loin, le plus visité de l’île.
C’est un « joyau de pierre » notent les brochures touristiques. Cette pierre ocre et rose qui habille les façades et recouvre les rues. Cette pierre dans laquelle furent sculptées les statues et gargouilles de la cathédrale.
Cette pierre fait revivre l’histoire de la ville jadis aristocratique. Elle offre aux visiteurs ses palais, comme Torre Saura, sur la place Es Born. L’imposante cathédrale qui se dresse dans le centre historique a été bâtie en style gothique sur le site d’une mosquée.
De là on peut rejoindre les terrasses entre la plaça d’es Born et la plaça d’Alfons III. Il faut flâner le nez en l’air, et promener ses yeux sur les palais, les maisons ocres et leurs patios fleuris.
En descendant on arrive, inévitablement, sur les quais où vous attendent les terrasses quand elles ne sont pas prises d’assaut.
Mais attention ces petites baies ne se donnent qu’à ceux qui les méritent. Il faut s’y rentre à pied, à cheval – parfois après un assez long parcours.
Les plus chanceux peuvent les rejoindre par la mer. Il existe des bateaux taxis et des navettes au départ de certains hôtels. Ce n’est pas toujours simple mais on y arrive.
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De leurs terrasses que l’on peut avoir la meilleure vue sur le port et la côte.
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Cette pierre fait revivre l’histoire de la ville jadis aristocratique. Elle offre aux visiteurs ses palais, comme Torre Saura, sur la place Es Born. L’imposante cathédrale qui se dresse dans le centre historique a été bâtie en style gothique sur le site d’une mosquée.
De là on peut rejoindre les terrasses entre la plaça d’es Born et la plaça d’Alfons III. Il faut flâner le nez en l’air, et promener ses yeux sur les palais, les maisons ocres et leurs patios fleuris.
En descendant on arrive, inévitablement, sur les quais où vous attendent les terrasses quand elles ne sont pas prises d’assaut.