Crise oblige, et comme les autres pays d’Amérique centrale, le ministère fait en ce moment campagne pour développer le tourisme intérieur et faire toucher du doigt à ses habitants les richesses nicaraguayennes et le potentiel économique qui pourrait en découler.
Il s'intéresse aussi à ses proches voisins, conscient que les difficultés d'accès aériennes freinent encore le développement des marchés longs courriers. Mais il voit aussi plus loin.
La récente loi « Incentive 306 » propose l'exonération d'impôts aux investisseurs étrangers, sous réserve qu'ils offrent des emplois aux locaux et s'engagent dans leur formation.
C'est une porte ouverte aux grandes chaînes pour s'implanter et accompagner le développement en cours de régions méconnues comme la frontière sud avec le Costa Rica.
50 millions de dollars ont ainsi été votés pour la remise en état des structures existantes sur les rives de la rivière San Juan (200 km de nature tropicale encore sauvage), et le gouvernement compte sur cette loi pour y attirer de plus gros projets.
Dans le respect, dit-il, d'une charte écologique qui pourrait être calquée sur le label costa-ricain. Pour faciliter les échanges, l'agrandissement de quelques aéroports intérieurs est aussi prévu.
Comme celui de Corn Island, petit paradis caraïbe au large des côtes, qui n'accepte actuellement que des avions de 24 places maximum et peine à remplir les petits hôtels existants.
Il s'intéresse aussi à ses proches voisins, conscient que les difficultés d'accès aériennes freinent encore le développement des marchés longs courriers. Mais il voit aussi plus loin.
La récente loi « Incentive 306 » propose l'exonération d'impôts aux investisseurs étrangers, sous réserve qu'ils offrent des emplois aux locaux et s'engagent dans leur formation.
C'est une porte ouverte aux grandes chaînes pour s'implanter et accompagner le développement en cours de régions méconnues comme la frontière sud avec le Costa Rica.
50 millions de dollars ont ainsi été votés pour la remise en état des structures existantes sur les rives de la rivière San Juan (200 km de nature tropicale encore sauvage), et le gouvernement compte sur cette loi pour y attirer de plus gros projets.
Dans le respect, dit-il, d'une charte écologique qui pourrait être calquée sur le label costa-ricain. Pour faciliter les échanges, l'agrandissement de quelques aéroports intérieurs est aussi prévu.
Comme celui de Corn Island, petit paradis caraïbe au large des côtes, qui n'accepte actuellement que des avions de 24 places maximum et peine à remplir les petits hôtels existants.
Mais les freins sont encore puissants
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Un an après la crise : comment peut-on réinventer sa production touristique ?
Pour le marché français, qui ne représente que 1,5% du trafic touristique au Nicaragua, soit environ 600 passagers en 2008, l'aérien est un problème de taille.
Via Miami ou via Madrid, pas moins de 3 tronçons et parfois 4 pour rejoindre Managua depuis Paris.
Des négociations sont en cours avec Iberia pour obtenir un vol direct Madrid / Managua par semaine, ainsi qu'un vol de Milan, également hebdomadaire, avec la compagnie italienne Livingstone.
Le ministère pense arriver à ses fins en 2010.
Comme il espère voir, également en 2010, le début des travaux de la Costa Nera, une route touristique qui doit relier les plages du Costa Rica au Honduras et améliorer la circulation intérieure locale.
On compte aujourd'hui 2h30 depuis la capitale pour rejoindre Granada ou Leon, les deux villes coloniales qui sont les objectifs principaux d'un voyage classique. Mais le reste du pays reste difficilement accessible et propose peu de structures d'accueil.
Via Miami ou via Madrid, pas moins de 3 tronçons et parfois 4 pour rejoindre Managua depuis Paris.
Des négociations sont en cours avec Iberia pour obtenir un vol direct Madrid / Managua par semaine, ainsi qu'un vol de Milan, également hebdomadaire, avec la compagnie italienne Livingstone.
Le ministère pense arriver à ses fins en 2010.
Comme il espère voir, également en 2010, le début des travaux de la Costa Nera, une route touristique qui doit relier les plages du Costa Rica au Honduras et améliorer la circulation intérieure locale.
On compte aujourd'hui 2h30 depuis la capitale pour rejoindre Granada ou Leon, les deux villes coloniales qui sont les objectifs principaux d'un voyage classique. Mais le reste du pays reste difficilement accessible et propose peu de structures d'accueil.
Et pourtant, la cible existe
Une clientèle aventure et culture, et les curieux de niches peu fréquentées, ne pourront qu'être séduits par le Nicaragua, et surtout, surtout, par son ambiance paisible et sans excès, qui tranche nettement sur celle de ses voisines. Et par la qualité de présence de ses habitants, à la fois souriants et respectueux, vivants et sereins.
Ici, les villes coloniales ont la richesse historique des mexicaines sans les boutiques, les églises ont le charme de la vie quotidienne chrétienne sans les flagellations mystiques, les façades ont les coloris pastel des cubaines sans les slogans révolutionnaires – même si le prénom de monsieur Ortega se tague un peu trop fréquemment sur les murs depuis deux ans --, et les cigares sont de purs havanes à des tarifs raisonnables.
Côté nature, l'image mise en avant par le Costa Rica est aussi valable ici. Entre volcans actifs et jungle intacte, entre cocoteraies bordées d'eaux tièdes et canopées à dévaler suspendu à un filin d'acier, les aventuriers à la poursuite de la forêt d'émeraude peuvent se régaler.
Des prestataires locaux ont saisi le créneau et les propositions de randos, rafting et autres observations d'oiseaux colorés, sont nombreuses.
Plus insolites, les régions orientales où perdure une partie de la culture originelle des esclaves importés d'Afrique vers les îles caraïbes et réfugiés sur la côte centrale américaine, peuvent attirer les explorateurs de mondes en voie de disparition.
Bénéficiant d’un statut d’autonomie, les populations des régions atlantiques se battent pour conserver leur spécificité culturelle face aux exploitations forestières qui détruisent leur environnement. Un autre monde menacé au cœur du métissage maya-ibérique.
Ajoutez à cela les routes thématiques mises en place en collaboration avec les autres pays d'Amérique centrale, comme celles du Café, des Volcans, des Villes coloniales ou des Mayas, et vous obtenez un cocktail très adapté à la clientèle française, mais qu'encore peu de TO mettent à leur carte.
Or si « la carte est le territoire », la satisfaction devrait être au rendez-vous. Restent à régler quelques « petits » problèmes d'intendance, notamment aérienne.
www.visitanicaragua.com
Ici, les villes coloniales ont la richesse historique des mexicaines sans les boutiques, les églises ont le charme de la vie quotidienne chrétienne sans les flagellations mystiques, les façades ont les coloris pastel des cubaines sans les slogans révolutionnaires – même si le prénom de monsieur Ortega se tague un peu trop fréquemment sur les murs depuis deux ans --, et les cigares sont de purs havanes à des tarifs raisonnables.
Côté nature, l'image mise en avant par le Costa Rica est aussi valable ici. Entre volcans actifs et jungle intacte, entre cocoteraies bordées d'eaux tièdes et canopées à dévaler suspendu à un filin d'acier, les aventuriers à la poursuite de la forêt d'émeraude peuvent se régaler.
Des prestataires locaux ont saisi le créneau et les propositions de randos, rafting et autres observations d'oiseaux colorés, sont nombreuses.
Plus insolites, les régions orientales où perdure une partie de la culture originelle des esclaves importés d'Afrique vers les îles caraïbes et réfugiés sur la côte centrale américaine, peuvent attirer les explorateurs de mondes en voie de disparition.
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