La disparition d’Aeris sur Nice Orly a eu pour conséquence la suppression de 500 sièges quotidiens dans les deux sens et une remontée des tarifs sur cette ligne chez les deux compagnies Air France et Easyjet. La première est moins poussée à faire des efforts tarifaires.
Quant à la seconde, le surcroît de demande réduit singulièrement les tarifs promotionnels jusqu’à des prix de dernière minute aussi élevés que chez la compagnie nationale.
Sans concurrence ferroviaire, l’aérien se renchérit pour tous ceux qui doivent, pour des raisons professionnelles ou autre, effectuer rapidement un déplacement dans la capitale.
Déficit de 7 liaisons quotidiennes avec la capitale
Le résultat c’est une tension accrue sur les prix avec un quasi-impossibilité d’obtenir chez Air France et Easyjet, dans des délais raisonnables, un tarif en dessous des 400 euros l’aller-retour.
Nice semble oublié. Ainsi le site Air France (airfrance.fr) propose une offre spéciale «aller-retour en journée ou en semaine à partir de 116 € A/R» au départ de Lyon, Marseille, Bordeaux, Montpellier, et ne cite pas Nice, pourtant première liaison aérienne nationale !
"La CCI de Nice, gestionnaire de l’aéroport et défenseur des acteurs économiques du département, s’est toujours battue pour une saine concurrence sur cet axe.
Il ne s’agit pas d’un caprice mais d’une nécessité pour désenclaver les Alpes Maritimes aujourd’hui handicapées par l’absence d’une liaison ferroviaire rapide avec la capitale et d’un réseau routier au bord d’asphyxie."
Désenclaver les Alpes Maritimes
A la disparition d’Air Lib Express, les créneaux sur Orly se sont quelque peu « évaporés ». L’aéroport niçois n’a pas récupéré les 11 liaisons quotidiennes assurées par la compagnie défunte. La fin d’Aeris, provoque aujourd’hui un déficit de 7 liaisons quotidiennes par rapport à l’hiver 2002.
La CCI demande que l’affectation des créneaux horaires à Orly soit basée sur les besoins du marché pour rétablir un niveau de concurrence sur la ligne Nice-Paris et que les contraintes routières et ferroviaires des Alpes Maritimes soient prises en compte dans un souci de justice en matière de desserte du territoire.
Michel BOVAS à Nice - 28 novembre 2003
michel.bovas@aol.com
Quant à la seconde, le surcroît de demande réduit singulièrement les tarifs promotionnels jusqu’à des prix de dernière minute aussi élevés que chez la compagnie nationale.
Sans concurrence ferroviaire, l’aérien se renchérit pour tous ceux qui doivent, pour des raisons professionnelles ou autre, effectuer rapidement un déplacement dans la capitale.
Déficit de 7 liaisons quotidiennes avec la capitale
Le résultat c’est une tension accrue sur les prix avec un quasi-impossibilité d’obtenir chez Air France et Easyjet, dans des délais raisonnables, un tarif en dessous des 400 euros l’aller-retour.
Nice semble oublié. Ainsi le site Air France (airfrance.fr) propose une offre spéciale «aller-retour en journée ou en semaine à partir de 116 € A/R» au départ de Lyon, Marseille, Bordeaux, Montpellier, et ne cite pas Nice, pourtant première liaison aérienne nationale !
"La CCI de Nice, gestionnaire de l’aéroport et défenseur des acteurs économiques du département, s’est toujours battue pour une saine concurrence sur cet axe.
Il ne s’agit pas d’un caprice mais d’une nécessité pour désenclaver les Alpes Maritimes aujourd’hui handicapées par l’absence d’une liaison ferroviaire rapide avec la capitale et d’un réseau routier au bord d’asphyxie."
Désenclaver les Alpes Maritimes
A la disparition d’Air Lib Express, les créneaux sur Orly se sont quelque peu « évaporés ». L’aéroport niçois n’a pas récupéré les 11 liaisons quotidiennes assurées par la compagnie défunte. La fin d’Aeris, provoque aujourd’hui un déficit de 7 liaisons quotidiennes par rapport à l’hiver 2002.
La CCI demande que l’affectation des créneaux horaires à Orly soit basée sur les besoins du marché pour rétablir un niveau de concurrence sur la ligne Nice-Paris et que les contraintes routières et ferroviaires des Alpes Maritimes soient prises en compte dans un souci de justice en matière de desserte du territoire.
Michel BOVAS à Nice - 28 novembre 2003
michel.bovas@aol.com