Se croire à New York avant même d’avoir embarqué dans l’avion.
Telle est l’ambition du nouveau salon affaires de la compagnie OpenSkies, inauguré mardi 30 juin 2015 dans le Hall 3 de l’aéroport Orly Ouest.
Baptisé 212 Orly West, il s’annonce résolument moderne et new-yorkais, avec des tuyaux apparents au plafond, des stickers de la Skyline sur les fenêtres, des panneaux en bois et une peinture assez sombre.
« Cela faisait près de deux ans que nous attendions d’avoir notre propre salon. Mais il n’est décidément pas facile de trouver des m2 de libre à Orly», s’exclame Patrick Malval, le directeur général d'OpenSkies.
Cet espace de 150 m2 peut accueillir jusqu’à 60 passagers. Il sera officiellement accessible à tous les clients d’OpenSkies comme de British Airways (membre du groupe IAG auquel la compagnie appartient) dès le 4 juillet prochain.
Et Patrick Malval promet qu’il y aura de la place pour tout le monde. « Nous avons la chance d’avoir des vols très espacés. Même en période de pointe, nous aurons au maximum une cinquantaine de personnes ».
Telle est l’ambition du nouveau salon affaires de la compagnie OpenSkies, inauguré mardi 30 juin 2015 dans le Hall 3 de l’aéroport Orly Ouest.
Baptisé 212 Orly West, il s’annonce résolument moderne et new-yorkais, avec des tuyaux apparents au plafond, des stickers de la Skyline sur les fenêtres, des panneaux en bois et une peinture assez sombre.
« Cela faisait près de deux ans que nous attendions d’avoir notre propre salon. Mais il n’est décidément pas facile de trouver des m2 de libre à Orly», s’exclame Patrick Malval, le directeur général d'OpenSkies.
Cet espace de 150 m2 peut accueillir jusqu’à 60 passagers. Il sera officiellement accessible à tous les clients d’OpenSkies comme de British Airways (membre du groupe IAG auquel la compagnie appartient) dès le 4 juillet prochain.
Et Patrick Malval promet qu’il y aura de la place pour tout le monde. « Nous avons la chance d’avoir des vols très espacés. Même en période de pointe, nous aurons au maximum une cinquantaine de personnes ».
OpenSkies veut se démarquer de ses concurrents
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OpenSkies opère trois vols quotidiens sur New York, deux sur l’aéroport de Newark et un sur John F. Kennedy.
Ses passagers utilisaient jusqu’à présent le salon d’Ibéria (également dans le groupe IAG) situé dans le Hall 1.
Désormais, ils peuvent tranquillement attendre après les contrôles de sûreté à seulement 5 minutes de leur porte d’embarquement.
Grâce à ce nouvel équipement, dans lequel la compagnie a investi plusieurs milliers d’euros, OpenSkies veut se démarquer de ses concurrents.
En effet, avec la hausse de fréquences d’XL Airways, l’arrivée de La Compagnie et la présence commerciale toujours plus agressive d’Air France, Delta et consorts, il n’est pas toujours facile de se séduire les clients.
OpenSkies tient pourtant la corde, avec 146 414 passagers transportés l’an passé, un chiffre quasi stable. Et la tendance pour le premier trimestre s’annonce plutôt positive.
D’autant que le nombre de voyageurs en correspondance est en croissance, et peut représenter jusqu’à 20% de la cabine.
Ses passagers utilisaient jusqu’à présent le salon d’Ibéria (également dans le groupe IAG) situé dans le Hall 1.
Désormais, ils peuvent tranquillement attendre après les contrôles de sûreté à seulement 5 minutes de leur porte d’embarquement.
Grâce à ce nouvel équipement, dans lequel la compagnie a investi plusieurs milliers d’euros, OpenSkies veut se démarquer de ses concurrents.
En effet, avec la hausse de fréquences d’XL Airways, l’arrivée de La Compagnie et la présence commerciale toujours plus agressive d’Air France, Delta et consorts, il n’est pas toujours facile de se séduire les clients.
OpenSkies tient pourtant la corde, avec 146 414 passagers transportés l’an passé, un chiffre quasi stable. Et la tendance pour le premier trimestre s’annonce plutôt positive.
D’autant que le nombre de voyageurs en correspondance est en croissance, et peut représenter jusqu’à 20% de la cabine.
La compagnie bientôt à l'équilibre
Elle récupère des clients de Vueling (groupe IAG) qui offre une cinquantaine de vols par jour, mais aussi d’Air France, dont les passagers préfèrent transiter par Orly que par Charles de Gaulle.
« Ce n’est pas notre business modèle de compagnie point à point. Mais nous accueillons toujours avec plaisir des nouveaux clients »
Coté financier, OpenSkies a considérablement réduit son déficit et n’est pas très loin de l’équilibre. « Certes nous perdons encore de l’argent. Mais nous appartenons à un grand groupe dans lequel nous jouons un rôle très important sur le marché du Paris New York » précise son directeur.
Il avoue pourtant qu’il lui sera difficile d’atteindre la rentabilité sans lancer de nouvelles destinations.
Des ouvertures qui devraient d’ailleurs intervenir avant le renouvellement de la flotte, prévu d’ici trois ans maximum. La compagnie s’intéresse notamment au Boeing 737-900 Max ainsi qu’à l’Airbus A321néo LR.
« Il n’est pas facile de trouver une alternative à nos Boeing B757. D’autant que ces deux nouveaux modèles ne sont pas encore disponibles » poursuit Patrick Malval.
En attendant ce renouvellement de flotte, l’intérieur des cabines actuelles sera totalement rénové d’ici la fin de l’année. Des nouveaux menus ainsi qu’une nouvelle carte des vins sont désormais disponibles et devraient changer deux fois par an.
« Ce n’est pas notre business modèle de compagnie point à point. Mais nous accueillons toujours avec plaisir des nouveaux clients »
Coté financier, OpenSkies a considérablement réduit son déficit et n’est pas très loin de l’équilibre. « Certes nous perdons encore de l’argent. Mais nous appartenons à un grand groupe dans lequel nous jouons un rôle très important sur le marché du Paris New York » précise son directeur.
Il avoue pourtant qu’il lui sera difficile d’atteindre la rentabilité sans lancer de nouvelles destinations.
Des ouvertures qui devraient d’ailleurs intervenir avant le renouvellement de la flotte, prévu d’ici trois ans maximum. La compagnie s’intéresse notamment au Boeing 737-900 Max ainsi qu’à l’Airbus A321néo LR.
« Il n’est pas facile de trouver une alternative à nos Boeing B757. D’autant que ces deux nouveaux modèles ne sont pas encore disponibles » poursuit Patrick Malval.
En attendant ce renouvellement de flotte, l’intérieur des cabines actuelles sera totalement rénové d’ici la fin de l’année. Des nouveaux menus ainsi qu’une nouvelle carte des vins sont désormais disponibles et devraient changer deux fois par an.