Lancée en grande pompe sur le secteur du low-cost long-courrier à Barcelone en 2017, puis à Paris-Orly en 2018, Level, la filiale du groupe IAG pourrait bien ne pas résister à la crise économique engendrée par le Covid-19.
Plusieurs sources concordantes nous l’indiquent : IAG serait prêt à laisser tomber sa petite dernière, déjà en difficulté avant la crise. Le chiffre de 60 millions d’euros de pertes annuels nous a été évoqué.
Des affirmations que la direction du groupe IAG ne nous a pas formellement démenties, se refusant toutefois à les commenter.
Plusieurs sources concordantes nous l’indiquent : IAG serait prêt à laisser tomber sa petite dernière, déjà en difficulté avant la crise. Le chiffre de 60 millions d’euros de pertes annuels nous a été évoqué.
Des affirmations que la direction du groupe IAG ne nous a pas formellement démenties, se refusant toutefois à les commenter.
Des ventes toujours fermées
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British Airways coupe dans ses liaisons long-courriers
Même son de cloche à la tête de la compagnie en France.
« Nous n’avons pas pour l’habitude de commenter les rumeurs, ni de publier les résultats financiers de la marque Level, consolidés au sein des résultats du groupe IAG », nous indique-t-on.
Seul certitude : tous les vols Level restent pour le moment fermés à la vente.
« Concernant la reprise des vols Level, et plus spécifiquement ceux vers les Antilles, nous ajustons en ce moment nos opérations et finalisons notre programme.
Il est cependant à prévoir que nos opérations sur les Caraïbes seront affectées sur le mois de juillet. Ainsi, nos vols sur cette période sont pour le moment fermés à la vente afin de minimiser l’impact des possibles restrictions sur nos clients », nous a-t-on justifié, évoquant pour le moment de simple « ajustements ».
Outre-Manche, certaines rumeurs évoquent aussi les fermetures des bases de Barcelone et de Paris pour un rapatriement des activités à Londres-Gatwick.
« Nous n’avons pas pour l’habitude de commenter les rumeurs, ni de publier les résultats financiers de la marque Level, consolidés au sein des résultats du groupe IAG », nous indique-t-on.
Seul certitude : tous les vols Level restent pour le moment fermés à la vente.
« Concernant la reprise des vols Level, et plus spécifiquement ceux vers les Antilles, nous ajustons en ce moment nos opérations et finalisons notre programme.
Il est cependant à prévoir que nos opérations sur les Caraïbes seront affectées sur le mois de juillet. Ainsi, nos vols sur cette période sont pour le moment fermés à la vente afin de minimiser l’impact des possibles restrictions sur nos clients », nous a-t-on justifié, évoquant pour le moment de simple « ajustements ».
Outre-Manche, certaines rumeurs évoquent aussi les fermetures des bases de Barcelone et de Paris pour un rapatriement des activités à Londres-Gatwick.
12 000 licenciements chez British Airways
Une incertitude générale sur la suite des opérations qui se ressent aussi chez les employés. « L’aéroport d’Orly réouvre le 26 juin, mais tant que les frontières en Amérique n’ouvrent pas, nous sommes bloqués et dans l’attente », glisse sobrement une hôtesse.
Pour rappel, la compagnie low-cost long-courrier avait annoncé, fin janvier dernier, la suppression de deux de ses liaisons depuis sa base de Paris-Orly : celle vers Las-Vegas, pourtant ouverte quelques semaines auparavant, et celle vers Boston.
Les doutes sur l’avenir de la compagnie low-cost sont renforcés par le climat tendu au sein d’IAG. La première compagnie du groupe, British Airways, a d’ores et déjà annoncé un plan de suppression de 12 000 emplois, soit plus d’un quart de ses effectifs.
Une décision qui fait bondir les syndicats, alors que dans le même temps, le Groupe reste toujours engagé dans la reprise de l’espagnol Air Europa, rachat conclu peu de temps avant la crise sanitaire.
Pour rappel, la compagnie low-cost long-courrier avait annoncé, fin janvier dernier, la suppression de deux de ses liaisons depuis sa base de Paris-Orly : celle vers Las-Vegas, pourtant ouverte quelques semaines auparavant, et celle vers Boston.
Les doutes sur l’avenir de la compagnie low-cost sont renforcés par le climat tendu au sein d’IAG. La première compagnie du groupe, British Airways, a d’ores et déjà annoncé un plan de suppression de 12 000 emplois, soit plus d’un quart de ses effectifs.
Une décision qui fait bondir les syndicats, alors que dans le même temps, le Groupe reste toujours engagé dans la reprise de l’espagnol Air Europa, rachat conclu peu de temps avant la crise sanitaire.