''Mais BA va placer tellement de codes non seulement sur la JV et la fusion que nous nous demandons si nous n’atteindrons pas le code limite accepté par les systèmes : BA 9999 !''
Tourmag.com : Pourquoi British Airways revient-elle à Orly pour installer 12 vols par semaine vers Londres Heathrow ?
Patrick Malval : "Il y a deux raisons à cela. Tout d’abord parce qu’il y a une vraie demande pour cette ligne sur le marché français. Les clients qui prennent l’Eurostar pour aller ensuite dans le sud de Paris auront le choix de voler directement sur Orly.
Nous avons volé au départ d’Orly de 1993 à 2000 puis nous avons fermé l’escale car entretenir deux escales parisiennes avec notre propre personnel de handling revenait trop cher, mais la demande était là.
Aujourd’hui la présence d’Iberia avec laquelle nous signons la fusion à la fin de ce mois, change la donne. A Orly Ouest, Iberia sera au hall 1, et BA sera au hall 3 et Openskies continuera d‘opérer à Orly Sud.
Ensemble nous pouvons proposer à la clientèle des départs vers l’Amérique du sud via Madrid et vers l’Amérique du Nord via Londres ou bien directement avec Openskies sur New York et Washington."
TM.com - L’arrivée de ce vol aura-t-elle des conséquences sur le programme de vols au départ de CDG ?
Patrick Malval : "Non, nous ne bougeons pas à CDG car nous voulons maintenir nos slots à tous prix. Mais de toutes façons les vols de CDG sur Londres sont très remplis.
Il nous a fallu mettre davantage de capacité en remplaçant les A 320 par des B767 c’est-à-dire passer de 150 à 235 sièges et pour autant, les remplissages explosent. Nous avons fait par exemple un remplissage moyen de 92% au mois d’août !"
Patrick Malval : "Il y a deux raisons à cela. Tout d’abord parce qu’il y a une vraie demande pour cette ligne sur le marché français. Les clients qui prennent l’Eurostar pour aller ensuite dans le sud de Paris auront le choix de voler directement sur Orly.
Nous avons volé au départ d’Orly de 1993 à 2000 puis nous avons fermé l’escale car entretenir deux escales parisiennes avec notre propre personnel de handling revenait trop cher, mais la demande était là.
Aujourd’hui la présence d’Iberia avec laquelle nous signons la fusion à la fin de ce mois, change la donne. A Orly Ouest, Iberia sera au hall 1, et BA sera au hall 3 et Openskies continuera d‘opérer à Orly Sud.
Ensemble nous pouvons proposer à la clientèle des départs vers l’Amérique du sud via Madrid et vers l’Amérique du Nord via Londres ou bien directement avec Openskies sur New York et Washington."
TM.com - L’arrivée de ce vol aura-t-elle des conséquences sur le programme de vols au départ de CDG ?
Patrick Malval : "Non, nous ne bougeons pas à CDG car nous voulons maintenir nos slots à tous prix. Mais de toutes façons les vols de CDG sur Londres sont très remplis.
Il nous a fallu mettre davantage de capacité en remplaçant les A 320 par des B767 c’est-à-dire passer de 150 à 235 sièges et pour autant, les remplissages explosent. Nous avons fait par exemple un remplissage moyen de 92% au mois d’août !"
''Nous ne faisons que rattraper le temps perdu... ''
TM.com - Vous avez reçu quasi-simultanément, au cours de l'été, l’autorisation de joint venture transatlantique avec Iberia et American Airlines et de fusion avec Iberia. Au plan commercial quelles en seront les conséquences ?
Patrick Malval : "Le projet de joint business avec American Airlines, nous en avons demandé l’autorisation en 1996 et elle nous a été refusée. Les deux autres alliances ont repris le projet à leur compte et l’ont installé tour à tour.
Aujourd’hui nous ne faisons que rattraper le temps perdu sur la concurrence. Cela demande beaucoup de travail de mise en place.
Nous allons pouvoir démultiplier les offres, offrir davantage de souplesse, répondre aux demandes de cotations de groupe avec des possibilités accrues. Le programme de code share IB/BA/AA devrait être terminé au 1er janvier.
Mais BA va placer tellement de codes non seulement sur la JV et la fusion mais également à partir d’autres accords avec S7 sur son réseau russe domestique, avec Japan Airlines ou encore Air Berlin que nous en sommes à nous demander si nous n’atteindrons pas le code limite accepté par les systèmes : BA 9999 !
Par ailleurs, avec Iberia nous partageons déjà les mêmes bureaux. Pour l’instant, nous pouvons parler d’organisation mais nous n’avons pas encore le droit d’échanger sur les prix."
TM.com - Comptez-vous mélanger les équipes de BA et IB en France ?
Patrick Malval : "Cela pourrait se faire à terme mais il va nous falloir une période de transition où nous allons apprendre à connaître le réseau de l’autre compagnie. Cela devrait bien prendre un an à un an et demi."
Patrick Malval : "Le projet de joint business avec American Airlines, nous en avons demandé l’autorisation en 1996 et elle nous a été refusée. Les deux autres alliances ont repris le projet à leur compte et l’ont installé tour à tour.
Aujourd’hui nous ne faisons que rattraper le temps perdu sur la concurrence. Cela demande beaucoup de travail de mise en place.
Nous allons pouvoir démultiplier les offres, offrir davantage de souplesse, répondre aux demandes de cotations de groupe avec des possibilités accrues. Le programme de code share IB/BA/AA devrait être terminé au 1er janvier.
Mais BA va placer tellement de codes non seulement sur la JV et la fusion mais également à partir d’autres accords avec S7 sur son réseau russe domestique, avec Japan Airlines ou encore Air Berlin que nous en sommes à nous demander si nous n’atteindrons pas le code limite accepté par les systèmes : BA 9999 !
Par ailleurs, avec Iberia nous partageons déjà les mêmes bureaux. Pour l’instant, nous pouvons parler d’organisation mais nous n’avons pas encore le droit d’échanger sur les prix."
TM.com - Comptez-vous mélanger les équipes de BA et IB en France ?
Patrick Malval : "Cela pourrait se faire à terme mais il va nous falloir une période de transition où nous allons apprendre à connaître le réseau de l’autre compagnie. Cela devrait bien prendre un an à un an et demi."