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Paris-Tahiti : j’ai testé pour vous la classe affaires d'Air Tahiti Nui

Qualité de service, exotisme, convivialité


Les nouvelles cabines d'Air Tahiti Nui et particulièrement la Classe Poerava, tiennent leurs promesses. Les A340/300 qui desservent la Polynésie disposent en Classe affaires de 32 places divisées en 3 rangées. De couleur bleu azur, les fauteuils rappellent symboliquement les nuances des lagons polynésiens. Nous avons testé pour vous le lounge de Roissy et la Classe affaires.


Rédigé par Jean da LUZ le Lundi 29 Mai 2017

La Poerava Class (Business Class) d’Air Tahiti Nui commence, comme les autres, par l’accès au lounge de la compagnie.

Partagé avec Cathay Pacifique, ce grand salon rectangulaire offre une superbe vue panoramique sur les pistes de l’aéroport.

De grandes vitrines permettent de suivre, un peu comme au cinéma, le déroulement des opérations au sol et le ballet incessant des appareils qui décollent et atterrissent. (voir vidéo)

Les fauteuils sont confortables, les quiches délicieuses, le vin et le champagne à la hauteur et la presse au rendez-vous. Dommage que les annonces soient parfois approximatives et que le personnel de comptoir ne soit pas mieux renseigné sur l’évolution du trafic.

32 places divisées en 3 rangées

Les A340/300 qui desservent la Polynésie disposent en Classe affaires de 32 places divisées en 3 rangées. /photo JDL
Les A340/300 qui desservent la Polynésie disposent en Classe affaires de 32 places divisées en 3 rangées. /photo JDL
Une fois à bord, la magie opère immédiatement.

Les hôtesses de l’air tahitiennes sont charmantes dans leurs robes à fleurs, changées en cours de vol.

Fleur de tiaré à l’oreille (à gauche ou à droite selon le statut amoureux) et accent chantant en bandoulière, elles vous transportent déjà sans que l’appareil ait bougé d’un iota…

La Poerava Class sur ce A340/300 comporte 32 places divisées en 3 rangées. De couleur bleu azur, les fauteuils rappellent symboliquement les nuances des lagons polynésiens, surlignés par d’élégants appui-têtes gris souris.

Ils affichent une couleur crème au dos de laquelle se dessine le pourtour noir des écrans vidéo, de bonne taille, ainsi que les espaces de rangement.

On y trouve 2 étagères verticales étroites pour les chaussures, un crochet pour suspendre des vêtements et un « puits » pour avaler journaux et magazines.
Un espace de rangement frontal et deux emplacements pour les 2 bouteilles d’eau, complètent l’ensemble.

Le plateau est astucieusement glissé dans une encoche que l’on soulève verticalement avant de rabattre. Un rail permet d’en régler l’approche en fonction de la position du siège.

Service attentionné et équipage aux petits soins

Des magazines sont proposés (mais pas de quotidiens) au départ, avec une coupe de champagne rosé, de rigueur. Le service est attentionné et l’équipage aux petits soins.

La trousse de toilette bicolore, en rafia tressée et fonds en simili-cuir, contient le minimum indispensable : chaussettes, masque, peigne, brosse à dents, boules quiès et crème hydratante.

Bonne surprise côté audiovisuel : La qualité sonore du casque est (vraiment) au rendez-vous et le dispositif d’entertainement à la hauteur : films, séries, jeux, magazines… Important dans un voyage au long cours !

Par ailleurs, il faut souligner la pertinence de l’astucieux dispositif de pointage à infra rouge ( ?), logé sous l’accoudoir (même si l’écran est tactile) et qui fonctionne un peu comme une souris.

Malgré sa petite taille, il donne un sérieux coup de vieux à la bonne vieille manette que l’on trouve encore un peu partout.

Très intuitif (sauf pour les jeux), on pointe la mire en frictionnant du doigt et on appuie pour « enter ». Avec un peu d’entrainement, cela devient très pratique et aisé. Il permet aussi de régler la lumière, le volume et d’appeler le personnel de bord.

Choix entre deux plats et plusieurs vins

les sièges, réglables électriquement (inclinaison dossier, appui tête et repose-pied), la hauteur des accoudoirs peut être modifiée.
les sièges, réglables électriquement (inclinaison dossier, appui tête et repose-pied), la hauteur des accoudoirs peut être modifiée.
A noter également, outre la liseuse flexible à hauteur d’épaule, une prise électrique située sous les accoudoirs qui permet de brancher plusieurs sortes d’appareils, grâce à différents standards internationaux.

Pour les sièges, réglables électriquement (inclinaison dossier, appui tête et repose-pied), la hauteur des accoudoirs peut être modifiée. Pas totalement « flats » (160°), ils permettent quand même une bonne nuit réparatrice.

En revanche, puisqu’on ne voyage pas forcément en couple, on aurait aimé un peu plus d’intimité pendant les phases de sommeil. Ce qui passe par une séparation plus marquée entre les fauteuils.

Notre durée de vol sera de 22h au total, avec une escale à Los Angeles. Après l’apéritif, le déjeuner est servi dans la foulée, quelques dizaines de minutes après le décollage. Les passagers ont le choix entre deux plats et plusieurs vins.

Mise en bouche, magret de canard en entrée, choix entre 3 plats principaux (bœuf sauté petits légumes, filet de canette aux cèpes ou homard poëlé), sélection de fromages et dessert.

Le tout est délicieux et a savamment mitonné. La règle du premier commandé premier servi s'applique : voilà pourquoi le mets convoité n'est pas pas toujours disponible…

L.A. : Des hôtesses avec des panneaux balisent le parcours

2 étagères verticales étroites pour les chaussures, un crochet pour les vêtements et un « puits » pour avaler journaux et magazines...  /photo JDL
2 étagères verticales étroites pour les chaussures, un crochet pour les vêtements et un « puits » pour avaler journaux et magazines... /photo JDL
Même qualité côté vins : Piper Heidsieck pour le champagne (rosé et brut réserve) et des crûs ( Mâcon, Médoc, Côtes de Provence…) sélectionnés par Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde.

Une carte où le président de la compagnie Michel Monvoisin avoue s’être « personnellement investi »… Bigre !

Pour les petites faims, des sandiwches, du scacking et des boissons, sont disponibles pendant tout le trajet. Quelques heures plus tard, avant l’arrivée à Los Angeles, une collation chaude (salade exotique au poulet, risotto de tomates sèches et des fruits frais en guise de desert) sera servie.

Eh oui, on n’y échappe pas : il va falloir troquer notre chaud cocon pour les formalités douanières américaines.

Pendant ce temps, l’appareil va se refaire une beauté en 1h30 chrono, le délai nécessaire aux passagers pour boucler les contrôles et rembarquer.

Des hôtesses avec des panneaux balisent le parcours du connecting fly. Impossible de s’égarer ou de prendre la poudre d’escampette pour aller musarder dans le tentant duty free, dont les lumières et les étals scintillent tels des arbres de Noël.

A peine les contrôles terminés, nous voici de nouveau à bord. Il nous reste environ 8h de trajet avant de rejoindre Papetee. Entre, deux nouvelles collations nous seront servies.

Mais force est de reconnaître que la qualité du catering américain, pendant cette 2e partie du parcours, est légèrement en retrait.

Globalement, on peut dire que la nouvelle classe affaire Poerava d’Air Tahiti Nui dénote par la qualité du service, l'exotisme et la convivialité. A ce titre, le service étant primordial pour cette catégorie de passagers, elle pointe parmi les meilleures de sa catégorie.

Quelques aménagements techniques mineurs (?) tels la séparation entre les fauteuils, seraient les bienvenus.

VOUS TROUVEREZ DANS LA VIDEO DAVANTAGE D'ELEMENTS VISUELS, NOTAMMENT SUR LE LOUNGE.

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