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Réceptif Nouvelle-Zélande : AHIPARA Luxury Travel part à la conquête du marché français

le réceptif comme art de vivre


Spécialiste du sur mesure de luxe, le réceptif néo-zélandais, Ahipara Luxury Travel, voudrait conquérir le marché français en s’appuyant sur le BtoB.


Rédigé par Bertrand Figuier le Mardi 5 Novembre 2013

De père britannique et de mère aveyronnaise, Jean-Michel est naturellement bilingue, mais il a appris le Russe lors de ses études supérieures en Angleterre, avant de consolider ses compétences en travaillant à Moscou. © donfink Fotolia
De père britannique et de mère aveyronnaise, Jean-Michel est naturellement bilingue, mais il a appris le Russe lors de ses études supérieures en Angleterre, avant de consolider ses compétences en travaillant à Moscou. © donfink Fotolia
Voilà un réceptif qui a le nez creux.

Alors que les agences de voyages parlent beaucoup de production à valeur ajoutée, le voilà qui arrive en France pour « voir le marché ».

Ahipara Luxury Travel est une société néo-zélandaise crée en 2001, qui fait du voyage individuel sur mesure très haut de gamme.

Entre le loisir et l’incentive VIP, elle ne traite que 150 à 200 clients par an, mais son panier moyen tourne autour de 10 000€ pour 2 pax et un séjour de 10 à 12 nuitées.

Et si le client est plus gourmand, les prestations d’Ahipara peuvent grimper jusqu’à 0,4 M€ et plus ; c’était le cas récemment pour un groupe de 11 russes dont on peut consulter le voyage, parmi d’autres, sur le site internet d’Ahipara Luxury Travel.

Un service « Top et plus », des voyages exclusifs

Jean-Michel Jefferson, le fondateur du réceptif - DR
Jean-Michel Jefferson, le fondateur du réceptif - DR
À ce prix-là, il faut évidemment envisager des déplacements en hélicoptère, des bateaux haut de gamme, des hôtels grand luxe et des activités extrêmement « exclusives ».

« Chez nous, pas un voyage ne se ressemble. » explique Jean-Michel Jefferson, le fondateur du réceptif, guide de réputation mondiale et déjà couronné par Conde Nast.

Avec son équipe de 19 personnes, il dorlote ses clients durant tout leur voyages, jouant tantôt le guide, tantôt le concierge ou le majordome, selon les circonstances.

À chaque étape, par exemple, Ahipara appelle ses prestataires pour savoir comment vont ses clients, ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils ont mangé, et veille à ce que l’étape suivante corresponde bien à leurs besoins en étant suffisamment différentes, quitte à modifier aussitôt le programme, à retarder une visite ou ajouter un transport plus reposant.

« Notre force, c’est d’abord un service « Top et plus » avec une disponibilité de chaque instant, » confie Jean-Michel Jefferson, pour qui l’organisation d’un voyage relève déjà d’un « art de vivre]i ».

« i[Et notre principale atout, c’est une connaissance du terrain et un contact avec les locaux, les Maoris en particulier, qui permettent de proposer une découverte du pays qu’aucune autre agence ne pourrait proposer à ses clients. »

Le BtoB, un levier nécessaire

De père britannique et de mère aveyronnaise, Jean-Michel est naturellement bilingue, mais il a appris le Russe lors de ses études supérieures en Angleterre, avant de consolider ses compétences en travaillant à Moscou.

Du coup, c’est en Russie qu’il a trouvé ses premiers clients et de fait, les pays de l’Est représentent aujourd’hui 30 % de sa clientèle.

Son second marché d’importance, l‘Amérique du Nord pèse un autre tiers de son chiffre d’affaires tandis que l’Europe, avec 30 %, et le Brésil, avec 10 %, viennent compléter le tableau.

Et la France dans tous ça ?

Pour le moment, chez Ahipara, c’est un marché quasi inexistant, alors que la destination a séduit plus de 36 000 clients en 2012, pour la coupe du monde de rugby, et qu’elle en attend près de 26 000 sur 2013.

Pour autant, il existe un réel potentiel de clients pour ses voyages, estime Jean-Michel Jefferson qui cherche donc à se faire connaître davantage au delà du simple bouche à oreille qui lui a permis de démarrer.

« Ici, les médias grand public sont sans doute incontournables, » explique-t-il « mais le BtoB me semble un levier tout aussi nécessaire car b[50 % de notre chiffre d’affaires vient quand même des agences ou des TO.]b »

Par bonheur, l’Office du tourisme néo-zélandais a prévu de lancer une grande campagne de promotion sur le marché français, à partir de décembre prochain, pour la sortie du film The Hobbit ».

Une occasion unique pour Jean-Michel ; aussi unique que ces voyages.

Quand on vous dit que ce réceptif a le nez creux.

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