Alexandair aurait passé avec succès les contrôles de la DGAC
Samedi 4 juin dans la matinée. Téos Tours, TO spécialiste de la Grèce qui affrète un appareil sur la desserte Heraklion/Rennes/Heraklion, apprend que l'appareil affrété le lendemain, dimanche, est victime d’une avarie technique imprévisible.
Un avion de la jeune Cie Alexandair , "qui détient les certifications délivrées par le gouvernement Grec ainsi que les autorisations de vols françaises et récemment passé (avec succès) au "scanner" de la DGAC, selon le voyagiste.
Peu de chances pour que le retard puisse être récupéré
Du coup, il y a plusieurs dizaines de passagers qui "marnent" à Héraklion et 2 groupes dont un National Tours d'une centaine de personnes qui s'impatiente à Rennes. "Compte tenu des plans de vol du week-end, il y a peu de chances pour que le retard puisse être récupéré...
"Nous avons demandé à Alexandair si le retard était avéré de sous affréter le vol auprès d’une autre compagnie aérienne, raconte Alain Gimalac, directeur financier de Téos Tours.
Leur service opérations a contacté plusieurs compagnies dont : Aegean, Viking, Eurocypria, Olympic Airways... Les réponses ont toutes été négatives en raison de la période du week-end ; nous avons donc d’un commun accord avec la compagnie pris en charge les 161 passagers retardés en Crète par Teos des prestations terrestres à l’identique et dans les mêmes établissements que durant leur séjour (du 29 mai au 05 Juin 2005) et jusqu’au départ effectif..."
Enfin, pour les 161 passagers devant être acheminés de Rennes en Crète, le TO a également pris à son compte l’hébergement et la restauration en attendant l’arrivée de l’appareil. Une longue nuit pour les passagers d'autant plus que l'appareil qui décolle d'Héraklion n'est attendu qu'à 19H00 à Rennes pour un embarquement à... 20H25.
Mais la poisse s'en mêle. Avant le décollage le commandant de bord, en raison des conditions météorologiques difficiles, juge que l’avion est trop lourd pour décoller de Rennes à pleine charge et demande à faire escale à Nantes pour recharger du carburant, avant de continuer à destination d’Heraklion.
Téos Tours s’étonne "de la réaction disproportionnée de certains passagers"
Il est alors 22h50, et bien que les autorisations pour le nouveau plan de vol et le refueling ont été accordées par Eurocontrol, certains passagers en ont "ras la casquette" (on les comprend...) et décident de débarquer "sous leur propre responsabilité". Une décision que regrette Egemen Guner, patron de Téos Tours qui estime que "Cet enchaînement de circonstances est indépendant de notre volonté.
Nous avons rempli nos obligations de prise en charge et d’assistance des clients selon les usages en vigueur, et cela même si la responsabilité finale est uniquement imputable soit à la compagnie aérienne soit à des événements de force majeure..."
Bien entendu, la presse locale et la télé s'en sont fait l'écho, même si le voyagiste spécialiste de la Grèce se proposait "d’offrir aux clients des compensations durant leur séjour à la suite de la journée de vacances perdue.
Il s’étonne "de la réaction disproportionnée de certains passagers, alors que les conditions de réalisation et de sécurité optimales de leur vol étaient finalement réunies par la compagnie aérienne, malgré un enchaînement de circonstances."
Un avion de la jeune Cie Alexandair , "qui détient les certifications délivrées par le gouvernement Grec ainsi que les autorisations de vols françaises et récemment passé (avec succès) au "scanner" de la DGAC, selon le voyagiste.
Peu de chances pour que le retard puisse être récupéré
Du coup, il y a plusieurs dizaines de passagers qui "marnent" à Héraklion et 2 groupes dont un National Tours d'une centaine de personnes qui s'impatiente à Rennes. "Compte tenu des plans de vol du week-end, il y a peu de chances pour que le retard puisse être récupéré...
"Nous avons demandé à Alexandair si le retard était avéré de sous affréter le vol auprès d’une autre compagnie aérienne, raconte Alain Gimalac, directeur financier de Téos Tours.
Leur service opérations a contacté plusieurs compagnies dont : Aegean, Viking, Eurocypria, Olympic Airways... Les réponses ont toutes été négatives en raison de la période du week-end ; nous avons donc d’un commun accord avec la compagnie pris en charge les 161 passagers retardés en Crète par Teos des prestations terrestres à l’identique et dans les mêmes établissements que durant leur séjour (du 29 mai au 05 Juin 2005) et jusqu’au départ effectif..."
Enfin, pour les 161 passagers devant être acheminés de Rennes en Crète, le TO a également pris à son compte l’hébergement et la restauration en attendant l’arrivée de l’appareil. Une longue nuit pour les passagers d'autant plus que l'appareil qui décolle d'Héraklion n'est attendu qu'à 19H00 à Rennes pour un embarquement à... 20H25.
Mais la poisse s'en mêle. Avant le décollage le commandant de bord, en raison des conditions météorologiques difficiles, juge que l’avion est trop lourd pour décoller de Rennes à pleine charge et demande à faire escale à Nantes pour recharger du carburant, avant de continuer à destination d’Heraklion.
Téos Tours s’étonne "de la réaction disproportionnée de certains passagers"
Il est alors 22h50, et bien que les autorisations pour le nouveau plan de vol et le refueling ont été accordées par Eurocontrol, certains passagers en ont "ras la casquette" (on les comprend...) et décident de débarquer "sous leur propre responsabilité". Une décision que regrette Egemen Guner, patron de Téos Tours qui estime que "Cet enchaînement de circonstances est indépendant de notre volonté.
Nous avons rempli nos obligations de prise en charge et d’assistance des clients selon les usages en vigueur, et cela même si la responsabilité finale est uniquement imputable soit à la compagnie aérienne soit à des événements de force majeure..."
Bien entendu, la presse locale et la télé s'en sont fait l'écho, même si le voyagiste spécialiste de la Grèce se proposait "d’offrir aux clients des compensations durant leur séjour à la suite de la journée de vacances perdue.
Il s’étonne "de la réaction disproportionnée de certains passagers, alors que les conditions de réalisation et de sécurité optimales de leur vol étaient finalement réunies par la compagnie aérienne, malgré un enchaînement de circonstances."
A LA LOUPE
Téos Tours, voyagiste spécialiste de la Grèce opérant sur cette destination depuis 2001, affrète 8 vols hebdo dont 2 co-affrètements sur la Grèce et la Turquie. Débutés le 15 mai, les vols au départ de Rennes étaient prévus jusqu'au 3 juillet, mais compte tenu du succès de la demande ils ont été prolongés jusqu'en septembre.
Cependant, après le 3 juillet, ces dessertes pour des raisons techniques évidentes après l'évènement de ce samedi, feront obligatoirement un stop à Paris avant de poursuivre sur la Crète.
Le TO table sur 27 000 pax en 2005 pour un chiffre d'affaires de 13 Mie soit une hausse de... 100% par rapport à l'année dernière.
Cependant, après le 3 juillet, ces dessertes pour des raisons techniques évidentes après l'évènement de ce samedi, feront obligatoirement un stop à Paris avant de poursuivre sur la Crète.
Le TO table sur 27 000 pax en 2005 pour un chiffre d'affaires de 13 Mie soit une hausse de... 100% par rapport à l'année dernière.