Le Snav et les quatre principaux syndicats de la profession ont rompu mercredi leurs discussions portant sur une refonte de la Convention collective des agences de voyages et de tourisme.
Si les deux parties s’accordent sur le besoin de dépoussiérer le texte, le Snav regrette que la délégation intersyndicale ait exigé «une revalorisation des minima manifestement très irréaliste au regard des possibilités de la branche».
Les deux parties ont déjà sensiblement progressé sur ce dossier, notamment sur l’architecture d’une nouvelle grille. «On a fait un gros travail de fond avec les syndicats. Je suis déçu mais je reste optimiste» nous déclarait hier Guy Besnard, président de la commission des Affaires sociales et de la Formation du Snav. Sa prochaine rencontre avec l’intersyndicale est fixée à septembre prochain.
De son côté, le SNPT (Syndicat national des professions du tourisme) nous a fait parvenir un compte rendu de la réunion de ce jeudi matin. L'ordre du jour principal concernait la suite de la négociation de la grille de classification (3ème année).
Les organisations syndicales trouvent ce projet inacceptable en l’état
Certains points de principe sont acquis pour les deux collèges en présence et sont rappelés dans une lettre du président de la commission M. Guy Besnard. Il y est question du passage à une grille à critères classants et le choix de 3 critères; La réduction du nombre d’emplois de référence et leur actualisation; La rédaction de fiches d’emplois-types et La réduction du nombre de niveaux.
"Mais les points de vue diffèrent sur les seuils minima de rémunération. Le SNAV présente un projet en assurant qu’il a consenti de gros efforts. Les organisations syndicales trouvent ce projet inacceptable en l’état, pour plusieurs raisons :
- L’écart de 0,8% entre le SMIC et le niveau 2 est trop faible.
- Le salaire minimum proposé par le SNAV pour le premier niveau cadre est inférieur au minimum de la Sécurité Sociale, ce qui par définition est un non-sens.
En conséquence, tous les écarts sont inférieurs aux 5% prévus dans la convention collective à l’article 29. Une fois de plus, le manque de rapport de branche empêche de négocier en toute connaissance de cause.
Le SNAV décide alors de cesser complètement la négociation sur le sujet de la classification, en rejetant la responsabilité de la rupture sur les O.S."
Si les deux parties s’accordent sur le besoin de dépoussiérer le texte, le Snav regrette que la délégation intersyndicale ait exigé «une revalorisation des minima manifestement très irréaliste au regard des possibilités de la branche».
Les deux parties ont déjà sensiblement progressé sur ce dossier, notamment sur l’architecture d’une nouvelle grille. «On a fait un gros travail de fond avec les syndicats. Je suis déçu mais je reste optimiste» nous déclarait hier Guy Besnard, président de la commission des Affaires sociales et de la Formation du Snav. Sa prochaine rencontre avec l’intersyndicale est fixée à septembre prochain.
De son côté, le SNPT (Syndicat national des professions du tourisme) nous a fait parvenir un compte rendu de la réunion de ce jeudi matin. L'ordre du jour principal concernait la suite de la négociation de la grille de classification (3ème année).
Les organisations syndicales trouvent ce projet inacceptable en l’état
Certains points de principe sont acquis pour les deux collèges en présence et sont rappelés dans une lettre du président de la commission M. Guy Besnard. Il y est question du passage à une grille à critères classants et le choix de 3 critères; La réduction du nombre d’emplois de référence et leur actualisation; La rédaction de fiches d’emplois-types et La réduction du nombre de niveaux.
"Mais les points de vue diffèrent sur les seuils minima de rémunération. Le SNAV présente un projet en assurant qu’il a consenti de gros efforts. Les organisations syndicales trouvent ce projet inacceptable en l’état, pour plusieurs raisons :
- L’écart de 0,8% entre le SMIC et le niveau 2 est trop faible.
- Le salaire minimum proposé par le SNAV pour le premier niveau cadre est inférieur au minimum de la Sécurité Sociale, ce qui par définition est un non-sens.
En conséquence, tous les écarts sont inférieurs aux 5% prévus dans la convention collective à l’article 29. Une fois de plus, le manque de rapport de branche empêche de négocier en toute connaissance de cause.
Le SNAV décide alors de cesser complètement la négociation sur le sujet de la classification, en rejetant la responsabilité de la rupture sur les O.S."