Alors que la sinistrose s'est invitée dans toute l'industrie touristique, chez Richou Voyages, comme à l'accoutumée, on garde la tête froide et on fait preuve de prudence.
"Dès le mois de mars, nous avions élaboré plusieurs scénarios, que nous avons d'ailleurs présenté à nos banquiers lorsqu'il a fallu mettre en place les prêts tourisme, dont un où l'activité repartait très doucement à l'automne, indique Jean-François Richou, directeur associé du groupe basé à Cholet.
Bien sûr, le patron du TO reste attentif aux chiffres publiés par les médias ces derniers jours et à l'annonce d'une probable reprise de l'épidémie.
Mais ce qu'il attend de connaitre aussi, c'est le taux de prise en charge du chômage partiel après le 30 septembre. "Nous espérons que ce taux (100%, ndlr) ne sera pas réduit, car nous n'avons pas beaucoup plus d’activité que les mois précédents. Par exemple, nos conducteurs de grand tourisme ont été totalement à l'arrêt pendant plusieurs mois, explique-t-il.
Depuis le début de cette crise, nous naviguons à vue. La plupart du temps, nous prenons des décisions pour les quinze jours, trois semaines, un mois à venir. Toute la difficulté encore aujourd'hui, c'est de trouver l'équilibre entre l'optimisation du chômage partiel pour réduire un maximum de charges et assurer un service minimum pour répondre à nos obligations et à nos clients".
"Dès le mois de mars, nous avions élaboré plusieurs scénarios, que nous avons d'ailleurs présenté à nos banquiers lorsqu'il a fallu mettre en place les prêts tourisme, dont un où l'activité repartait très doucement à l'automne, indique Jean-François Richou, directeur associé du groupe basé à Cholet.
Bien sûr, le patron du TO reste attentif aux chiffres publiés par les médias ces derniers jours et à l'annonce d'une probable reprise de l'épidémie.
Mais ce qu'il attend de connaitre aussi, c'est le taux de prise en charge du chômage partiel après le 30 septembre. "Nous espérons que ce taux (100%, ndlr) ne sera pas réduit, car nous n'avons pas beaucoup plus d’activité que les mois précédents. Par exemple, nos conducteurs de grand tourisme ont été totalement à l'arrêt pendant plusieurs mois, explique-t-il.
Depuis le début de cette crise, nous naviguons à vue. La plupart du temps, nous prenons des décisions pour les quinze jours, trois semaines, un mois à venir. Toute la difficulté encore aujourd'hui, c'est de trouver l'équilibre entre l'optimisation du chômage partiel pour réduire un maximum de charges et assurer un service minimum pour répondre à nos obligations et à nos clients".
"Tenir sur le long terme"
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Le groupe envisage de boucler l'année 2020 avec une perte de chiffre d'affaires de -85%.
Pour autant, la fermeture de certaines agences et le recours au licenciement des salariés "n'est pas du tout à l'ordre du jour", affirme Jean-François Richou. "Nous avons communiqué en ce sens-là avec le personnel".
Pour rassurer les équipes et leur faire part de la réalité quant au devenir du groupe, les équipes de direction ont régulièrement organisé des réunions collectives en visioconférence. "Le plus dur sera de tenir sur le long terme, mais je crois que l'essentiel est de garder la mobilisation et la motivation des équipes".
Progressivement, le personnel est revenu dans les agences (dès le 25 mai), ainsi qu'au siège. "Il y a une très grosse partie de travail en back office, de gestion des annulations et des reports, et puis nous souhaitons être présent pour nos clients, pour les rassurer, les accompagner dans la gestion de leurs dossiers ou dans leurs futurs projets, pour ceux qui le désirent, poursuit Jean-François Richou.
Et puis, le télétravail a ses limites, beaucoup de salariés ont demandé à revenir. Aujourd'hui, des roulements ont été mis en place pour permettre à tout le monde de venir sur une demi-journée, un jour, deux jours, suivant les cas".
Fin juin, le rattachement de la filière autocars au plan tourisme a également rassuré la direction du groupe, car sans cette mesure, "il y aurait pu avoir des conséquences dramatiques", ajoute Jean-François Richou.
Après quelques mois de très faible activité, les départs ont repris durant l'été : deux en juillet - dans le Jura et en Suisse - et une vingtaine en août, pour la production maison. "Peu de départs ont été assurés, mais entre les désistements et les remplissages de dernière minute, nous avons trouvé un équilibre, avec environ 25 participants par autocar, poursuit Jean-François Richou.
Pour autant, la fermeture de certaines agences et le recours au licenciement des salariés "n'est pas du tout à l'ordre du jour", affirme Jean-François Richou. "Nous avons communiqué en ce sens-là avec le personnel".
Pour rassurer les équipes et leur faire part de la réalité quant au devenir du groupe, les équipes de direction ont régulièrement organisé des réunions collectives en visioconférence. "Le plus dur sera de tenir sur le long terme, mais je crois que l'essentiel est de garder la mobilisation et la motivation des équipes".
Progressivement, le personnel est revenu dans les agences (dès le 25 mai), ainsi qu'au siège. "Il y a une très grosse partie de travail en back office, de gestion des annulations et des reports, et puis nous souhaitons être présent pour nos clients, pour les rassurer, les accompagner dans la gestion de leurs dossiers ou dans leurs futurs projets, pour ceux qui le désirent, poursuit Jean-François Richou.
Et puis, le télétravail a ses limites, beaucoup de salariés ont demandé à revenir. Aujourd'hui, des roulements ont été mis en place pour permettre à tout le monde de venir sur une demi-journée, un jour, deux jours, suivant les cas".
Fin juin, le rattachement de la filière autocars au plan tourisme a également rassuré la direction du groupe, car sans cette mesure, "il y aurait pu avoir des conséquences dramatiques", ajoute Jean-François Richou.
Après quelques mois de très faible activité, les départs ont repris durant l'été : deux en juillet - dans le Jura et en Suisse - et une vingtaine en août, pour la production maison. "Peu de départs ont été assurés, mais entre les désistements et les remplissages de dernière minute, nous avons trouvé un équilibre, avec environ 25 participants par autocar, poursuit Jean-François Richou.
Quid de la fin d'année ?
La brochure Voyages Passions, traditionnellement éditée fin mai est sortie, quant à elle, fin juin, avec une production légèrement revue, mais qui est déjà très axée sur la France et l'Europe proche.
"Sur l''automne, il s'agit davantage de séjours en autocars, mais il y a aussi les marchés de Noël, les carnavals, des croisières, des séjours neige, etc. Les séjours en avion ne sont programmés qu'à partir de fin décembre ou début janvier", ajoute Jean-François Richou.
Grâce à une offre de lancement, la reprise des ventes s'est ressentie sur la première quinzaine de juillet, pour des départs tant sur l'automne qu'au printemps 2021.
En couverture de la brochure, contexte oblige, cette année c'est le Roussillon qui fait la Une pour booster les ventes sur l'automne. De nouvelles destinations françaises, comme la Camargue ou le Languedoc ont fait leur entrée.
Habituellement imprimée à 900 000 exemplaires, Voyages Passions 2020-2021 n'a été éditée qu'à 50 000 exemplaires environ et distribuée seulement au fichier clients et dans les agences de voyages.
Quant aux deux autres brochures du TO, qui sortent habituellement en fin d'année, leur parution est toujours en réflexion, notamment sur le format et la date de parution.
Pour cette fin 2020, Jean-François Richou ne se fait pas d’illusions et se prépare à une reprise très progressive, très lente de l'activité. Mais il espère tout de même avoir un peu de visibilité dans les mois à venir...
"Sur l''automne, il s'agit davantage de séjours en autocars, mais il y a aussi les marchés de Noël, les carnavals, des croisières, des séjours neige, etc. Les séjours en avion ne sont programmés qu'à partir de fin décembre ou début janvier", ajoute Jean-François Richou.
Grâce à une offre de lancement, la reprise des ventes s'est ressentie sur la première quinzaine de juillet, pour des départs tant sur l'automne qu'au printemps 2021.
En couverture de la brochure, contexte oblige, cette année c'est le Roussillon qui fait la Une pour booster les ventes sur l'automne. De nouvelles destinations françaises, comme la Camargue ou le Languedoc ont fait leur entrée.
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