Rythmes scolaires : "attendre 2015 pour entamer les discussions, c'est beaucoup trop tard"

A la suite de la présentation des projets de calendriers scolaires de 2014-2015 à 2016-2017 qui ne prévoient aucune modification de l'organisation globale, les professionnels du tourisme demandent que les discussions sur l'évolution des rythmes scolaires s'ouvrent avant 2015.

Pour l'occasion, Domaines Skiables de France (DSF), le Syndicat National des Résidences de Tourisme (SNRT), l'UMIH, le SETO, le CNPA et le SNAV ont diffusé un communiqué commun.

Ils y estiment qu'"attendre 2015 pour entamer les discussions, c'est beaucoup trop tard" et rappellent que la mise en œuvre d'un nouveau calendrier scolaire doit aussi "prendre la mesure de son impact sur l'économie du tourisme français."

Selon les organisations signataires du communiqué, "des solutions existent qui n'opposent pas intérêt de l'enfant et activité touristique."

Les professionnels français du secteur regrettent que le raccourcissement des vacances estivales de 8 à 6 semaines avec l'instauration d'un zonage ne soit pas intégré dans le projet actuel.

"Instaurer le zonage pour les vacances estivales, c'est permettre à plus de Français de partir en vacances tout en leur offrant une plus grande souplesse dans les prix, d'éviter les pics d'activité en assurant une meilleure répartition de l'offre hôtelière, de faciliter les transports, de réduire les nuisances environnementales, et surtout de maintenir des activités touristiques et des emplois sur tout le territoire national", précisent les organisations.

Elles déplorent également que les vacances de printemps soient programmées trop tard. En particulier pour les stations de montagne dont l'activité ne pourra pas en bénéficier.

Elles rejettent également la proposition de départs en congés à mi-semaine prévu par le calendrier 2016-2017.

En conclusion, l'UMIH, DSF, le SNAV, le SNRT, CNPA, et le SETO reviennent sur les propositions qu'ils veulent faire entendre. A savoir l'importance du week-end de 2 jours pleins, la nécessité de refaire de février et d'avril des mois de vacances, le raccourcissement des congés estivaux à 6 semaines et le maintien du rythme 7+2 entre la rentré de septembre et les vacances de Noël.