Hasard du calendrier, le 24 mars officialisait une rencontre obligée entre les deux présidents pour cause d’assemblée générale annuelle. Après les tensions de ces dernières semaines, beaucoup redoutaient un affrontement public. Il n’en fut rien.
Assis cote à cote à la tribune, chacun a écouté les secrétaires généraux de leurs deux organismes présenter les rapports moraux et financiers respectifs.
Lesquels furent adoptés sans surprise. Mais bien au delà de l’exercice imposé de présentation des comptes et des actions, la volonté commune de César Balderacchi et d’Olivier Delaire était de clairement calmer le jeu face à leurs troupes.
Calmer le jeu face à leurs troupes
Mais un suivi attentif du discours des deux présidents laissait quand même apparaître une profonde divergence de vue et d’opinion sur le bien fondé de la révision de la loi de 1992.
Premier à ouvrir le feu, César Balderacchi qui, après avoir souligné le travail effectué depuis plus d’un an par le groupe de travail, annonce sa vérité en 3 points.
« La licence d’agent de voyage demeure inchangée et réservée aux commerçants que nous sommes ». Pour le secteur associatif « une licence d’association de tourisme est créée pour des associations dont l’activité est exclusivement le tourisme.
Celles-ci devront désormais ne vendre que leur seule production et uniquement à leurs adhérents, souscrire à toutes les obligations qui sont les nôtres et ne plus percevoir de subvention ». Enfin, une habilitation demeurera pour les structures qui fonctionnent sous les régimes de l’habilitation, de l’autorisation ou de l’agrément.
Pour le président du SNAV « ce régime est bien plus restrictif que celui que prévoit la loi de 1992 pour les associations et contrairement aux rumeurs, cette loi va dans le sens que nous demandons depuis 10 ans».
L’APS mise sur le service
Après avoir appelé « chacun à un discours honnête et responsable » César Baldéracchi a rappelé que la démagogie n’a jamais fait bon ménage avec le business et le monde de l’entreprise. Un appel reçu 5 sur 5 par Olivier Delaire qui, lors de son intervention, a confirmé le soutien fort de l’APS aux actions du SNAV « tant que celles-ci iront dans le bon sens ».
Un bon sens qui a fait déborder l’APS de son rôle de simple garant financier. « Il faut s’adapter, innover et réagir. C’est pourquoi nous avons décidé de créer une structure de services, un peu comme l’a fait l’Union Nationale des Associations de Tourisme (UNAT) en créant UNAT Services.
En plus des services existants déjà comme la formation, l’aide informatique et l’assistance juridique et fiscale, l’Association Professionnelle de Solidarité compte s’investir encore plus dans le service à ses adhérents, en ouvrant prochainement 2 gros dossiers : la création d’un fonds de pension de retraite et un service emploi.
La négociation d’une assurance RCP pour la profession fait partie des projets pour lesquels l’APS compte recruter un permanent supplémentaire. « Nous voulons une structure la plus légère possible » explique Olivier Delaire, qui insiste sur l’ouverture de cette structure à toutes les bonnes volontés.
Une AG dépassionnée donc, mais où personne n’a cédé un pouce de terrain.
Une paix des braves en quelque sorte qui a reçu l’assurance d’Alain Bodon, Directeur de Cabinet du Secrétaire d’Etat au Tourisme, que tous les avis seront pris en compte lors de l’adoption du texte définitif sur la révision de la loi de 92 dans les jours qui viennent.
Assis cote à cote à la tribune, chacun a écouté les secrétaires généraux de leurs deux organismes présenter les rapports moraux et financiers respectifs.
Lesquels furent adoptés sans surprise. Mais bien au delà de l’exercice imposé de présentation des comptes et des actions, la volonté commune de César Balderacchi et d’Olivier Delaire était de clairement calmer le jeu face à leurs troupes.
Calmer le jeu face à leurs troupes
Mais un suivi attentif du discours des deux présidents laissait quand même apparaître une profonde divergence de vue et d’opinion sur le bien fondé de la révision de la loi de 1992.
Premier à ouvrir le feu, César Balderacchi qui, après avoir souligné le travail effectué depuis plus d’un an par le groupe de travail, annonce sa vérité en 3 points.
« La licence d’agent de voyage demeure inchangée et réservée aux commerçants que nous sommes ». Pour le secteur associatif « une licence d’association de tourisme est créée pour des associations dont l’activité est exclusivement le tourisme.
Celles-ci devront désormais ne vendre que leur seule production et uniquement à leurs adhérents, souscrire à toutes les obligations qui sont les nôtres et ne plus percevoir de subvention ». Enfin, une habilitation demeurera pour les structures qui fonctionnent sous les régimes de l’habilitation, de l’autorisation ou de l’agrément.
Pour le président du SNAV « ce régime est bien plus restrictif que celui que prévoit la loi de 1992 pour les associations et contrairement aux rumeurs, cette loi va dans le sens que nous demandons depuis 10 ans».
L’APS mise sur le service
Après avoir appelé « chacun à un discours honnête et responsable » César Baldéracchi a rappelé que la démagogie n’a jamais fait bon ménage avec le business et le monde de l’entreprise. Un appel reçu 5 sur 5 par Olivier Delaire qui, lors de son intervention, a confirmé le soutien fort de l’APS aux actions du SNAV « tant que celles-ci iront dans le bon sens ».
Un bon sens qui a fait déborder l’APS de son rôle de simple garant financier. « Il faut s’adapter, innover et réagir. C’est pourquoi nous avons décidé de créer une structure de services, un peu comme l’a fait l’Union Nationale des Associations de Tourisme (UNAT) en créant UNAT Services.
En plus des services existants déjà comme la formation, l’aide informatique et l’assistance juridique et fiscale, l’Association Professionnelle de Solidarité compte s’investir encore plus dans le service à ses adhérents, en ouvrant prochainement 2 gros dossiers : la création d’un fonds de pension de retraite et un service emploi.
La négociation d’une assurance RCP pour la profession fait partie des projets pour lesquels l’APS compte recruter un permanent supplémentaire. « Nous voulons une structure la plus légère possible » explique Olivier Delaire, qui insiste sur l’ouverture de cette structure à toutes les bonnes volontés.
Une AG dépassionnée donc, mais où personne n’a cédé un pouce de terrain.
Une paix des braves en quelque sorte qui a reçu l’assurance d’Alain Bodon, Directeur de Cabinet du Secrétaire d’Etat au Tourisme, que tous les avis seront pris en compte lors de l’adoption du texte définitif sur la révision de la loi de 92 dans les jours qui viennent.