Les organisateurs du congrès ont tenu à inviter frère Olivier (ici aux côtés de David Sprecher) pour montrer que la réalité d'Israël est différente de l'image véhiculée dans les médias - Photo P.C.
L'objectif annoncé en préambule de la convention du SNAV régions Centre Est Rhône Alpes par les deux co-présidents, Pierre Doucet et Jean-Marc Folliet, après avoir remercié Georges Colson, président national du syndicat, était clair :
"nous ne voulons pas une convention habituelle au cours de laquelle nous vous expliquons comment attirer des clients en agences et leur vendre des voyages."
Et, en choisissant de donner la parole à frère Olivier, un moine bénédictin qui vit depuis 35 ans dans un monastère situé dans un petit village près de Jérusalem, pour ouvrir le séminaire, ils ont déjà rempli leur mission.
Inviter le religieux à venir s'exprimer avait pour but d'offrir aux membres du syndicat un point de vue différent sur Israël que celui habituellement présenté par les médias français et internationaux. Un traitement qui contribue à en faire "une destination méconnue et mal vendue", selon Pierre Doucet.
Pour rompre avec cette image, frère Olivier a donc fait part de sa propre expérience à l'auditoire.
"nous ne voulons pas une convention habituelle au cours de laquelle nous vous expliquons comment attirer des clients en agences et leur vendre des voyages."
Et, en choisissant de donner la parole à frère Olivier, un moine bénédictin qui vit depuis 35 ans dans un monastère situé dans un petit village près de Jérusalem, pour ouvrir le séminaire, ils ont déjà rempli leur mission.
Inviter le religieux à venir s'exprimer avait pour but d'offrir aux membres du syndicat un point de vue différent sur Israël que celui habituellement présenté par les médias français et internationaux. Un traitement qui contribue à en faire "une destination méconnue et mal vendue", selon Pierre Doucet.
Pour rompre avec cette image, frère Olivier a donc fait part de sa propre expérience à l'auditoire.
"Un lieu de rencontres"
Le village dans lequel est installé son monastères est musulman. Environ 7 000 personnes y vivent. Les moines représentent donc l'unique communauté chrétienne sur place.
Sachant qu'une petite communauté juive s'y est également établie, le religieux estime que son "village est un exemple d'un coexistence à trois", à l'image de ce qui se passe dans le reste du pays et qui est rarement relayé par la presse.
"Certains disent que Jérusalem est une ville de tension, poursuit frère Olivier. Nous préférons la considérer comme un lieu de rencontres."
Et, pour illustrer se propos, il se réjouit de narrer l'histoire de Chouki, un policier juif d'origine marocaine qu'il a rencontré.
Se découvrant une passion mutuelle pour le chant, le moine et le policier se sont appris des chants en hébreu et grégorien et, de fil en aiguille, se sont retrouvés dans un premier temps à chanter en duo à l'Église.
Ensuite, la police israélienne leur a demandé de venir se produire lors de cérémonies officielles des forces de l'ordre. L'opération a été un grand succès, illustrant ainsi l'immensité des possibilités de métissage en Israël.
Sachant qu'une petite communauté juive s'y est également établie, le religieux estime que son "village est un exemple d'un coexistence à trois", à l'image de ce qui se passe dans le reste du pays et qui est rarement relayé par la presse.
"Certains disent que Jérusalem est une ville de tension, poursuit frère Olivier. Nous préférons la considérer comme un lieu de rencontres."
Et, pour illustrer se propos, il se réjouit de narrer l'histoire de Chouki, un policier juif d'origine marocaine qu'il a rencontré.
Se découvrant une passion mutuelle pour le chant, le moine et le policier se sont appris des chants en hébreu et grégorien et, de fil en aiguille, se sont retrouvés dans un premier temps à chanter en duo à l'Église.
Ensuite, la police israélienne leur a demandé de venir se produire lors de cérémonies officielles des forces de l'ordre. L'opération a été un grand succès, illustrant ainsi l'immensité des possibilités de métissage en Israël.
Combiné rarement proposé
Et, pour les organisateurs du congrès, cette rencontre entre les différentes communautés religieuses et culturelles s'est traduite par la mise en place d'un voyage combinant la Jordanie et l'autorité Palestinienne à Israël.
Un produit que proposent très peu de tour opérateurs (TO) en France, précise David Sprecher de Travel Plus, réceptif chargé de l'organisation du séjour.
La réunion s'est poursuivie par les présentations des produits de partenaires. Les représentants de la SNCF, d'Amadeus, de l'APST, de Resaneao et de Planiféo se sont ainsi tour à tour exprimés.
A la suite de quoi David Sprecher a enfilé sa seconde casquette. Celle d'avocat, pour présenter aux agents de voyages présents "les règles essentielles des relations avec les fournisseurs étrangers."
C'est finalement Gilles Tetelbom, District Manager Marseille pour la compagnie El Al, qui a clos le séminaire. Il a notamment tenu à rappeler que le transporteur israélien offre toujours une commission de 5% aux agences qui vendent ses billets.
A l'issue de son discours, les 49 participants sont montés dans le car pour quitter Jérusalem direction Pétra. La prochaine étape de leur "convention non conventionnelle" comme s'amuse à le rappeler David Sprecher.
Un produit que proposent très peu de tour opérateurs (TO) en France, précise David Sprecher de Travel Plus, réceptif chargé de l'organisation du séjour.
La réunion s'est poursuivie par les présentations des produits de partenaires. Les représentants de la SNCF, d'Amadeus, de l'APST, de Resaneao et de Planiféo se sont ainsi tour à tour exprimés.
A la suite de quoi David Sprecher a enfilé sa seconde casquette. Celle d'avocat, pour présenter aux agents de voyages présents "les règles essentielles des relations avec les fournisseurs étrangers."
C'est finalement Gilles Tetelbom, District Manager Marseille pour la compagnie El Al, qui a clos le séminaire. Il a notamment tenu à rappeler que le transporteur israélien offre toujours une commission de 5% aux agences qui vendent ses billets.
A l'issue de son discours, les 49 participants sont montés dans le car pour quitter Jérusalem direction Pétra. La prochaine étape de leur "convention non conventionnelle" comme s'amuse à le rappeler David Sprecher.