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Dans un communiqué de presse, Daniel Berrebi président de Baja Ferries et candidat à la reprise de la SNCM, déplore l’absence de réponse de la CMN à sa proposition de contrat de subdélégation.
Il précise qu'afin d'éviter que le projet de reprise soit "pris en otage par le comportement de la CMN, la société Baja Ferries a confirmé au président du tribunal de commerce la reprise de 800 salariés de la SNCM, ceci même en l'absence de tout accord de sous-délégation avec la CMN."
L'offre initiale de Baja Ferries prévoyait deux options : la première la reprise de 537 personnes et des lignes Corse (Bastia et Ajaccio) et Maghreb (Tunisie, Algérie), et la seconde intégrant le service de continuité territoriale jusqu’au nouvel appel d’offre de la DSP en octobre 2016 et qui conserverait 800 emplois.
Lors de l’audience du Tribunal de commerce de Marseille du 27 mai 2015, relative au redressement judiciaire de la SNCM, la nécessité d’établir entre la CMN et le futur repreneur de la SNCM une convention de subdélégation des missions de service public de desserte maritime de la Corse, aujourd’hui assurées par la SNCM, a été clairement exprimée, notamment par le Procureur de la République, a précisé le communiqué de Baja Ferries.
L’Office des Transports Corses, autorité délégante, a lui-même pris une délibération en ce sens le 29 mai 2015.
Il précise qu'afin d'éviter que le projet de reprise soit "pris en otage par le comportement de la CMN, la société Baja Ferries a confirmé au président du tribunal de commerce la reprise de 800 salariés de la SNCM, ceci même en l'absence de tout accord de sous-délégation avec la CMN."
L'offre initiale de Baja Ferries prévoyait deux options : la première la reprise de 537 personnes et des lignes Corse (Bastia et Ajaccio) et Maghreb (Tunisie, Algérie), et la seconde intégrant le service de continuité territoriale jusqu’au nouvel appel d’offre de la DSP en octobre 2016 et qui conserverait 800 emplois.
Lors de l’audience du Tribunal de commerce de Marseille du 27 mai 2015, relative au redressement judiciaire de la SNCM, la nécessité d’établir entre la CMN et le futur repreneur de la SNCM une convention de subdélégation des missions de service public de desserte maritime de la Corse, aujourd’hui assurées par la SNCM, a été clairement exprimée, notamment par le Procureur de la République, a précisé le communiqué de Baja Ferries.
L’Office des Transports Corses, autorité délégante, a lui-même pris une délibération en ce sens le 29 mai 2015.
Le Tribunal de commerce doit se prononcer mercredi 10 juin
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Baja Ferries, compagnie maritime candidate à la reprise de la SNCM, a adressé dans cette optique un projet de convention de subdélégation de service public à la CMN dès le 26 mai, toutefois, il s'est "avéré impossible d’instaurer un dialogue de quelque forme que ce soit avec la CMN ou ses actionnaires", a précisé Baja Ferries.
Le tribunal de commerce de Marseille doit se prononcer, mercredi 10 juin 2015 sur le nom du repreneur (Baja Ferries, Groupe Rocca et Christian Garin). Il pourrait toutefois leur attribuer un nouveau délai supplémentaire pour améliorer une nouvelle fois leurs offres.
Le groupe Stef TFE, déjà propriétaire de la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN), pourrait en effet entrer dans la course et reprendre les activités Corse et Maghreb de la SNCM, ainsi qu'environ 800 salariés en CDI, selon la Provence.
Le tribunal de commerce de Marseille doit se prononcer, mercredi 10 juin 2015 sur le nom du repreneur (Baja Ferries, Groupe Rocca et Christian Garin). Il pourrait toutefois leur attribuer un nouveau délai supplémentaire pour améliorer une nouvelle fois leurs offres.
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