Safrans du Monde veut proposer ses voyages de luxe aux agences

Safrans du Monde a été crée en 2003 par Guy Bigiaoui, un ancien collaborateur de Gallic Aviation.

Fin connaisseur des destinations et des desserte aériennes, il décide de lancer un TO de niche haut de gamme, spécialisé dans les circuits accompagnés en groupe ou individuels.

Depuis ses débuts, les 5 collaborateurs de Safrans du Monde ne manquent pas d’imagination pour satisfaire leurs prestigieux clients : soirée avec un guépard en Afrique du Sud ou privatisation de temples à Angkor.

Mais toutes ces exclusivités ont un prix. Le panier moyen tourne autour de 8000€ par personne. Mais certains voyages peuvent monter encore plus haut, comme ce tour du monde des sites de l’UNESCO vendu à partir de 19 7000€.

«Pour beaucoup de nos clients, c’est le voyage d’un vie » explique Guy Bigiaoui. La moyenne d’âge tourne autour de 65-70 ans, mais le TO conseille aussi des couples pour leurs voyages de noces et des familles.

« Nos clients sont conscients du travail que nous effectuons et acceptent d’en payer le tarif ». Une politique commerciale qui a séduit 200 voyageurs l’année dernière, pour un CA de 1,5M€.

Depuis la disparition de Nosylis, Guy Bigiaoui a senti un « regain d’intérêt » pour ses produits de la part des AVG. Safrans du Monde aurait-il pris la place du TO malheureux ?

Le directeur ne veut pas y songer et préfère parler d’un appel d’air et d’une sortie de crise.
Une belle occasion pour communiquer sur sa production. Car Safrans du Monde est avant tout connu pour son savoir-faire en matière tour du monde, notamment grâce à son partenariat avec One World.

«Nous avons illustré en voyage les combinaisons des billets proposés par l’alliance afin de mettre en valeur ce produit ».

Mais les séjours sur-mesure restent les plus demandés et représentent 60% de son activité. « Nos clients viennent à nous par le bouche à oreille » assure Guy Bigiaoui.

Près de 70% de sa vente s’effectue en direct et seulement 30% via les agences de voyage. « Elles nous utilisent parfois en marque blanche, comme Icare ou Voyages Terrien, d’autres en direct » précise le fondateur.

Ses partenariats se sont noués au gré des rencontres et des opportunités. Mais pour développer son entreprise, Guy Bigiaoui doit trouver de nouveaux débouchés car il ne travaille pour l’instant qu’avec une cinquantaine d’agences.

Il espère atteindre les 350 clients en 2011, mais souhaite garder une taille modeste, pour conserver sa liberté d’action et pouvoir répondre correctement à toutes les demandes.