Tout frais émoulu et élu, à l'unanimité du Conseil d'Administration de Selectour, Laurent Abitbol a tenu à ce que Laurent Maucort, le Directeur Général du réseau assiste à notre entretien.
Il est vrai qu'Abitbol a toujours milité pour que, chacun à l'intérieur du réseau, "fasse le boulot".
"Laurent Maucort, confie-t-il d'emblée, est payé pour diriger au plan opérationnel le réseau et c'est bien ce qu'il va faire maintenant" !
C'est dit. Laurent Abitbol, qui avoue bien humblement "avoir beaucoup de choses à apprendre.
D'ailleurs, dès lundi (27 juin, ndlr), je vais suivre une sorte de formation afin de comprendre comment tout cela fonctionne".
Il ne reviendra pas sur le passé, car il est important maintenant "de fédérer et d'oublier certaines errances".
"Mon rôle va être un rôle de porte-parole, qui va défendre le réseau partout ainsi que ses adhérents. Le boulot réel, c'est pour Laurent Maucort".
Bien évidemment, il a aussi une stratégie et trois grandes orientations.
Il est vrai qu'Abitbol a toujours milité pour que, chacun à l'intérieur du réseau, "fasse le boulot".
"Laurent Maucort, confie-t-il d'emblée, est payé pour diriger au plan opérationnel le réseau et c'est bien ce qu'il va faire maintenant" !
C'est dit. Laurent Abitbol, qui avoue bien humblement "avoir beaucoup de choses à apprendre.
D'ailleurs, dès lundi (27 juin, ndlr), je vais suivre une sorte de formation afin de comprendre comment tout cela fonctionne".
Il ne reviendra pas sur le passé, car il est important maintenant "de fédérer et d'oublier certaines errances".
"Mon rôle va être un rôle de porte-parole, qui va défendre le réseau partout ainsi que ses adhérents. Le boulot réel, c'est pour Laurent Maucort".
Bien évidemment, il a aussi une stratégie et trois grandes orientations.
Renforcer le GIE
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La première étant de "repenser et rénover les agences de demain. Actuellement, c'est inimaginable, il faut vraiment donner à ce réseau des agences nouvelles. Et le Siège doit participer financièrement à cette opération.
J'ai déjà fait une étude bancaire, ça ne coûtera pas très cher pour un résultat formidable. Encore une fois, le réseau sera une aide efficace et présente".
Le deuxième volet de la stratégie d'Abitbol est déjà plus délicat : "nous devons impérativement retrouver la confiance des fournisseurs, leur redonner le sourire et leur prouver que nous pouvons, tous ensemble, travailler sereinement au plus grand bénéfice de tous. Ce sont mes amis et je vais les convaincre" !
Enfin, troisième volet, le renforcement du GIE. Ce dernier, actuellement dévolu à la partie "affaires" du réseau, va s'ouvrir aux loisirs. "Actuellement, le GIE est ouvert à environ 400 agences.
Pour moi, le GIE de demain sera ouvert à 4000 agences. Et plus on est nombreux, mieux on négocie, au plus grand bénéfice de chacun", s'enflamme-t-il, nuançant toutefois : "C'est peut-être du rêve, mais on va tenter de le faire".
J'ai déjà fait une étude bancaire, ça ne coûtera pas très cher pour un résultat formidable. Encore une fois, le réseau sera une aide efficace et présente".
Le deuxième volet de la stratégie d'Abitbol est déjà plus délicat : "nous devons impérativement retrouver la confiance des fournisseurs, leur redonner le sourire et leur prouver que nous pouvons, tous ensemble, travailler sereinement au plus grand bénéfice de tous. Ce sont mes amis et je vais les convaincre" !
Enfin, troisième volet, le renforcement du GIE. Ce dernier, actuellement dévolu à la partie "affaires" du réseau, va s'ouvrir aux loisirs. "Actuellement, le GIE est ouvert à environ 400 agences.
Pour moi, le GIE de demain sera ouvert à 4000 agences. Et plus on est nombreux, mieux on négocie, au plus grand bénéfice de chacun", s'enflamme-t-il, nuançant toutefois : "C'est peut-être du rêve, mais on va tenter de le faire".
Donner de l'Ebitda à toutes les entreprises adhérentes
En ce qui concerne l'enseigne du réseau, pour laquelle Laurent Abitbol avait quelques velléités de changement, ce dernier reste prudent.
"Pour le moment, nous allons mettre cela un peu de côté. C'est un sujet sensible et il n'y a pas de consensus".
"En revanche, précise-t-il, le règles de fonctionnement vont changer. Auparavant, on passait un temps fou en palabres et discussions.
Dorénavant, chaque conseil d'administration disposera des thèmes bien à l'avance et le Directeur Général aura les pouvoirs afin de passer à l'action. Il nous faut de l'action et pas des palabres à n'en plus finir !
En clair, nous allons rendre à cette coopérative ce qui lui manquait : être une véritable entité économique. En revanche, le principe de "un homme (ou femme, ndlr), une voi", ça ne changera pas !
Mais nous voulons rendre encore plus rentable cette coopérative… et par conséquent donner encore plus de rémunération aux adhérents !"
Car Laurent Abitbol a bien saisi les rouages de la machine Selectour: "La coopérative est riche, dit-il, et cet argent appartient aux adhérents. Mais attention, prévient-il, l'adhérent a des droits, mais il a aussi des devoirs. S'il ne suit pas les consignes, c'est fichu".
Une stratégie pas innocente pour Laurent Abitbol, qui rêve de donner à ces entreprises du réseau de "l'ebitda". Ce qui, finalement était à la base de la création de ce réseau…
"Pour le moment, nous allons mettre cela un peu de côté. C'est un sujet sensible et il n'y a pas de consensus".
"En revanche, précise-t-il, le règles de fonctionnement vont changer. Auparavant, on passait un temps fou en palabres et discussions.
Dorénavant, chaque conseil d'administration disposera des thèmes bien à l'avance et le Directeur Général aura les pouvoirs afin de passer à l'action. Il nous faut de l'action et pas des palabres à n'en plus finir !
En clair, nous allons rendre à cette coopérative ce qui lui manquait : être une véritable entité économique. En revanche, le principe de "un homme (ou femme, ndlr), une voi", ça ne changera pas !
Mais nous voulons rendre encore plus rentable cette coopérative… et par conséquent donner encore plus de rémunération aux adhérents !"
Car Laurent Abitbol a bien saisi les rouages de la machine Selectour: "La coopérative est riche, dit-il, et cet argent appartient aux adhérents. Mais attention, prévient-il, l'adhérent a des droits, mais il a aussi des devoirs. S'il ne suit pas les consignes, c'est fichu".
Une stratégie pas innocente pour Laurent Abitbol, qui rêve de donner à ces entreprises du réseau de "l'ebitda". Ce qui, finalement était à la base de la création de ce réseau…
Les clans, c'est fini... bien fini !
Quand on lui pose la question sur les années passées, il n'a qu'un mot : "Les clans, c'est fini. Bien fini. Je suis assez fier d'avoir été élu à l'unanimité et je dois rendre hommage au créateur de Selectour, Philippe Demonchy, ainsi qu'à Jean-Pierre Mas.
Nous sommes sur un superbe navire qui va bien. Le problème est que les clients ne vont pas très bien. Nous devons leur apporter un service impeccable et continuer à les séduire.
Je crois fortement au principe de "changer nos agences", les moderniser. Laurent Maucort approuve fortement, d'autant que c'était l'une de ses préoccupations majeures lors de son arrivée à la Direction du réseau."
Aura-t-il le temps de mener à bien son projet ? Il se donne jusqu'en décembre 2017, à condition que les électeurs lui accordent encore leur confiance.
En revanche, il réfute toute idée d'amalgame avec ses différentes casquettes : Tour-opérateur, administrateur du Cediv, président d'Havas ?
"Pas de problème, sourit-t-il. Le tourisme, c'est le seul métier où l'on peut être partout. C'est au contraire un avantage qui permettra de redonner à la marque toute sa puissance, en collaboration avec nos fournisseurs aussi".
Laurent Maucort et ses équipes n'auront pas attendu l'élection pour se mettre au boulot. Après avoir "rattrapé" les errances passées, ils devraient recevoir leur feuille de route après le séminaire organisé par le réseau à la mi-juillet.
Après, à eux de lancer la machine… et de gagner !
Nous sommes sur un superbe navire qui va bien. Le problème est que les clients ne vont pas très bien. Nous devons leur apporter un service impeccable et continuer à les séduire.
Je crois fortement au principe de "changer nos agences", les moderniser. Laurent Maucort approuve fortement, d'autant que c'était l'une de ses préoccupations majeures lors de son arrivée à la Direction du réseau."
Aura-t-il le temps de mener à bien son projet ? Il se donne jusqu'en décembre 2017, à condition que les électeurs lui accordent encore leur confiance.
En revanche, il réfute toute idée d'amalgame avec ses différentes casquettes : Tour-opérateur, administrateur du Cediv, président d'Havas ?
"Pas de problème, sourit-t-il. Le tourisme, c'est le seul métier où l'on peut être partout. C'est au contraire un avantage qui permettra de redonner à la marque toute sa puissance, en collaboration avec nos fournisseurs aussi".
Laurent Maucort et ses équipes n'auront pas attendu l'élection pour se mettre au boulot. Après avoir "rattrapé" les errances passées, ils devraient recevoir leur feuille de route après le séminaire organisé par le réseau à la mi-juillet.
Après, à eux de lancer la machine… et de gagner !