Inauguré en octobre 2019, le projet « Fenêtre sur rue » est d’ores et déjà un succès.
Pour valoriser le territoire et ses habitants, et mettre en lumière les fenêtres insalubres à St Denis (93), l’office du tourisme Plaine Commune a imaginé un parcours où des graffeurs prendraient possession des fenêtres murées dans la ville, en y installant des portraits d’habitants.
70 habitants, portraitisés par des artistes de rue, faisant un parcours pour déambuler dans la ville.
Le symbole est fort : le tourisme et l’art pour remettre l’humain au centre. Et c’est ce qui vaut à l’initiative d’être finaliste pour les Palmes du Tourisme Durable.
Le projet est né il y a 2 ans, et est soutenu par l’association Mur 93 qui promeut l’art urbain (notamment autour d’un mur en face du marché de St Denis) et qui a participé à la conception et la réalisation de « Fenêtre sur rue ».
Pour valoriser le territoire et ses habitants, et mettre en lumière les fenêtres insalubres à St Denis (93), l’office du tourisme Plaine Commune a imaginé un parcours où des graffeurs prendraient possession des fenêtres murées dans la ville, en y installant des portraits d’habitants.
70 habitants, portraitisés par des artistes de rue, faisant un parcours pour déambuler dans la ville.
Le symbole est fort : le tourisme et l’art pour remettre l’humain au centre. Et c’est ce qui vaut à l’initiative d’être finaliste pour les Palmes du Tourisme Durable.
Le projet est né il y a 2 ans, et est soutenu par l’association Mur 93 qui promeut l’art urbain (notamment autour d’un mur en face du marché de St Denis) et qui a participé à la conception et la réalisation de « Fenêtre sur rue ».
Des artistes majoritairement dionysiens
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Le choix s’est porté en priorité sur des artistes vivant à St Denis. Mais l’office du tourisme (OT) de Plaine commune a élargi son choix à ceux qui avaient déjà travaillé avec le territoire.
Enfin, d’autres critères sont venus compléter le tout : « des artistes qu’on aimait et qu’on a contacté sur Instagram » explique Lea Scotto, chargée de développement des partenariats de l’OT.
C’est notamment le cas de Case Maclaim, artiste allemand de passage à Paris, qui a fait un crochet par St Denis. L’artiste, travaillant à partir de rencontre, s’est installé quelque temps à St Denis et a choisi pour modèle une femme, qu’il voyait chaque jour à sa fenêtre, dont il a fait une fresque.
En tout, 25 artistes, dont certains se sont basés sur des photos, et d’autres sur de simples verbatim d’habitants.
Enfin, d’autres critères sont venus compléter le tout : « des artistes qu’on aimait et qu’on a contacté sur Instagram » explique Lea Scotto, chargée de développement des partenariats de l’OT.
C’est notamment le cas de Case Maclaim, artiste allemand de passage à Paris, qui a fait un crochet par St Denis. L’artiste, travaillant à partir de rencontre, s’est installé quelque temps à St Denis et a choisi pour modèle une femme, qu’il voyait chaque jour à sa fenêtre, dont il a fait une fresque.
En tout, 25 artistes, dont certains se sont basés sur des photos, et d’autres sur de simples verbatim d’habitants.
Les habitants à l’honneur
Car les habitants n’ont pas tous accepté de mettre leur image à disposition des artistes.
Certaines, plutôt, car ce sont essentiellement les femmes qui ont préféré ne pas se montrer. « On a voulu respecter la parité, d'autant plus dans les quartiers où il y a une surreprésentation des hommes dans l'espace public »., semble regretter Lea Scotto.
Des jeunes, des vieux, des hommes donc mais aussi des femmes, des riches et des pauvres, bref, toute la diversité que représente St Denis. En tout 70 portraits, dont 10 d’après les textes uniquement.
Un livret a été publié avec l’intégralité des œuvres, mai aussi tous les témoignages des habitants, qui est distribué à l’OT Plaine Commune.
Certaines, plutôt, car ce sont essentiellement les femmes qui ont préféré ne pas se montrer. « On a voulu respecter la parité, d'autant plus dans les quartiers où il y a une surreprésentation des hommes dans l'espace public »., semble regretter Lea Scotto.
Des jeunes, des vieux, des hommes donc mais aussi des femmes, des riches et des pauvres, bref, toute la diversité que représente St Denis. En tout 70 portraits, dont 10 d’après les textes uniquement.
Un livret a été publié avec l’intégralité des œuvres, mai aussi tous les témoignages des habitants, qui est distribué à l’OT Plaine Commune.
Un « autre » tourisme
Le tourisme durable, c’est la mise en valeur de l’humain et de l’écosystème. Et ici, l’écosystème est urbain. Durant le parcours, le guide va mettre en lumière les espaces murés laissés à l’abandon et occupés par le street art aujourd’hui.
Lors de la visite, ou en lisant le livret, l’OT évoque l’histoire de l’urbanisme à St Denis, de ces fenêtres murées à cause de l’insalubrité ou murées au XIXème pour payer moins de taxes.
Avec les portraits un peu partout, St Denis se régénère, le cadre de vie est plus agréable pour les habitants et plus attirant pour les touristes.
Fenêtre sur rue valorise les habitants et permettent de faire du tourisme autrement. Plus humain, tourné vers l’échange direct avec les habitants et la découverte culturelle. C’est aussi un tourisme ultra local qui s’est développé. Certains habitants n’avaient jamais vu St Denis sous cet angle et découvre la ville au travers de la visite guidée.
Comme le veut l’essence du street art, le parcours est éphémère, ce qui ajoute à l’expérience du touriste.
Lors de la visite, ou en lisant le livret, l’OT évoque l’histoire de l’urbanisme à St Denis, de ces fenêtres murées à cause de l’insalubrité ou murées au XIXème pour payer moins de taxes.
Avec les portraits un peu partout, St Denis se régénère, le cadre de vie est plus agréable pour les habitants et plus attirant pour les touristes.
Fenêtre sur rue valorise les habitants et permettent de faire du tourisme autrement. Plus humain, tourné vers l’échange direct avec les habitants et la découverte culturelle. C’est aussi un tourisme ultra local qui s’est développé. Certains habitants n’avaient jamais vu St Denis sous cet angle et découvre la ville au travers de la visite guidée.
Comme le veut l’essence du street art, le parcours est éphémère, ce qui ajoute à l’expérience du touriste.
Le Grand Paris du tourisme
Pour préparer les Jeux Olympique, désengorger le tourisme à Paris, la capitale parie sur un tourisme élargit à sa banlieue. Un tourisme plus « slow » où le voyageur ne fera plus 1001 allers-retours mais un seul voyage, plus long pour profiter, au-delà de Paris, de sa banlieue et découvrir les locaux.
Élargir l'offre de transports, installer des hôtels en périphérie, mais aussi le village olympique et des épreuves en banlieue immédiate.
« Nous avons la conviction qu’entre Paris et la Petite Couronne, nos destins sont liés » explique Jean-François Martins, adjoint au tourisme et aux JO à Paris.
Et fenêtre sur rue ? « C’est une offre très singulière à la Petite Couronne, celle du tourisme participatif et très local. Offrir une part d’authenticité plus grande, proposer d’aller à la rencontre des habitants, et une vraie expérience culturelle et sur l’histoire des migrations dans la région.
C’est une forme de tourisme alternatif et accessible que nous défendons ».
A base de popopopop.
Élargir l'offre de transports, installer des hôtels en périphérie, mais aussi le village olympique et des épreuves en banlieue immédiate.
« Nous avons la conviction qu’entre Paris et la Petite Couronne, nos destins sont liés » explique Jean-François Martins, adjoint au tourisme et aux JO à Paris.
Et fenêtre sur rue ? « C’est une offre très singulière à la Petite Couronne, celle du tourisme participatif et très local. Offrir une part d’authenticité plus grande, proposer d’aller à la rencontre des habitants, et une vraie expérience culturelle et sur l’histoire des migrations dans la région.
C’est une forme de tourisme alternatif et accessible que nous défendons ».
A base de popopopop.
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