La directrice générale d'Air France, Anne Rigail, a annoncé mercredi une série de mesures visant à renforcer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au sein de la compagnie aérienne.
Cette décision fait suite à la diffusion d'une enquête de Radio France révélant une "banalisation" de ces violences chez Air France.
La dirigeante s'est exprimée après une rencontre avec le ministre des Transports, Philippe Tabarot, qui avait demandé des explications à la compagnie.
Cette décision fait suite à la diffusion d'une enquête de Radio France révélant une "banalisation" de ces violences chez Air France.
La dirigeante s'est exprimée après une rencontre avec le ministre des Transports, Philippe Tabarot, qui avait demandé des explications à la compagnie.
Un plan d'action renforcé chez Air France
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Air France s'engage à mettre en place plusieurs initiatives pour lutter contre les violences sexuelles et le harcèlement. Anne Rigail a déclaré : "Nous sommes pleinement mobilisés dans la lutte contre tout type de harcèlement et d'agissements sexistes, qui sont inacceptables". Parmi les mesures annoncées, on trouve la création d'une cellule d'écoute indépendante accessible 24h/24 et 7j/7 pour l'ensemble des salariés.
De plus, un service dédié à la lutte contre les discriminations et le harcèlement sera mis en place, directement rattaché au Directeur des ressources humaines.
La compagnie prévoit également de renforcer son dispositif existant de prévention, d'accompagnement des victimes et de sanctions en cas de faits avérés. L'accent sera mis sur la sensibilisation et l'accélération de la formation de l'ensemble du personnel. Anne Rigail a promis une "mise en oeuvre rapide" de ce plan d'action, en concertation avec les organisations représentatives du personnel.
De plus, un service dédié à la lutte contre les discriminations et le harcèlement sera mis en place, directement rattaché au Directeur des ressources humaines.
La compagnie prévoit également de renforcer son dispositif existant de prévention, d'accompagnement des victimes et de sanctions en cas de faits avérés. L'accent sera mis sur la sensibilisation et l'accélération de la formation de l'ensemble du personnel. Anne Rigail a promis une "mise en oeuvre rapide" de ce plan d'action, en concertation avec les organisations représentatives du personnel.
Une réponse à des révélations troublantes
L'enquête de Radio France a mis en lumière plusieurs cas d'agressions sexuelles, de harcèlement et de comportements sexistes au sein d'Air France. Des témoignages d'hôtesses de l'air et de femmes pilotes ont révélé une apparente impunité des agresseurs présumés. Une employée a même déclaré à Radio France : "agressions et harcèlement, c'est une culture d'entreprise, connue et valorisée".
Face à ces révélations, Air France s'engage à faire intervenir des acteurs extérieurs et indépendants de la hiérarchie de la compagnie. Le cabinet du ministre des Transports a confirmé que la compagnie va "systématiser le recours à un enquêteur externe, notamment lorsque les personnes concernées sont issues de deux directions différentes". De plus, Air France se soumettra à "un audit d'amélioration du système" confié à une autorité indépendante.
Anne Rigail a souligné l'importance de ces mesures : "La protection de nos 40.000 salariés est une priorité. Chacun doit pouvoir exercer ses fonctions sans craindre d'être confronté à du harcèlement ou à des agissements sexistes".
Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a promis d'assurer "un suivi très vigilant de ces mesures", soulignant l'engagement du gouvernement dans cette lutte contre les violences sexuelles en entreprise.
Face à ces révélations, Air France s'engage à faire intervenir des acteurs extérieurs et indépendants de la hiérarchie de la compagnie. Le cabinet du ministre des Transports a confirmé que la compagnie va "systématiser le recours à un enquêteur externe, notamment lorsque les personnes concernées sont issues de deux directions différentes". De plus, Air France se soumettra à "un audit d'amélioration du système" confié à une autorité indépendante.
Anne Rigail a souligné l'importance de ces mesures : "La protection de nos 40.000 salariés est une priorité. Chacun doit pouvoir exercer ses fonctions sans craindre d'être confronté à du harcèlement ou à des agissements sexistes".
Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a promis d'assurer "un suivi très vigilant de ces mesures", soulignant l'engagement du gouvernement dans cette lutte contre les violences sexuelles en entreprise.