Virgin Express déclare dans un communiqué avoir été "très active dans le débat sur les règles bien définies du marché libéralisé du secteur aérien afin de veiller que la législation en matière d'aide d'Etat soit appliquée de façon correcte.
La compagnie aérienne belge à bas prix considère que l'observation stricte des règles de la concurrence loyale est la meilleure garantie pour la protection des intérêts des consommateurs."
Son directeur général, Neil Burrows, indique que la compagnie continue à suivre la situation de très près. 'Nous devons décider si nous allons demander ou non des indemnités pour les dommages causés durant la période pendant laquelle ces subventions ont été octroyées à Ryanair.
La semaine passée, nous étions encore témoins de la manière par laquelle les autorités wallonnes ont à nouveau adapté le cadre législatif en faveur de Ryanair, afin d'éviter l'interdiction des vols de nuit à l'aéroport de Charleroi. Au Parlement de la Région wallonne, un décret a été très rapidement approuvé avec l'unique but de favoriser la compagnie aérienne irlandaise.
L'opérateur se plaint du ''marchandage'' en faveur de Ryanair
Si ce marchandage continue, le déplacement des subsides d'une activité à une autre afin d'éviter les règles établies par la Commission, alors, nous n'hésiterons pas à poursuivre la Région wallonne.
En février 2004, la CE a jugé que la plus grande partie de l'accord entre Ryanair et l'aéroport de Charleroi était illégale et la Commission a exigé que la compagnie aérienne irlandaise rembourse une partie des subventions octroyées par la Région wallonne.
Virgin Express a annoncé qu'elle examine ses différentes options juridiques. Deux mois après la décision de la CE, les avocats de la compagnie aérienne belge n'ont pas encore eu accès au rapport complet de la CE, parce que, selon certaines sources à l'intérieur de la Commission, 'certains paragraphes doivent encore être éventuellement soumis à la censure par les autorités belges et wallonnes'.
Pour Neil Burrows 'Notre inquiétude par rapport aux aides d'Etat illégales ne se limite pas à la Région wallonne. La récente déclaration du président d'Alitalia, dans laquelle il disait que l'aide d'Etat est indispensable afin d'éviter la faillite de la compagnie italienne, a dû faire retentir la sonnette d'alarme au sein de toutes les compagnies aériennes européennes. Espérons que cette sonnette d'alarme sera également entendue dans les bureaux de la Commission Européenne".
La compagnie aérienne belge à bas prix considère que l'observation stricte des règles de la concurrence loyale est la meilleure garantie pour la protection des intérêts des consommateurs."
Son directeur général, Neil Burrows, indique que la compagnie continue à suivre la situation de très près. 'Nous devons décider si nous allons demander ou non des indemnités pour les dommages causés durant la période pendant laquelle ces subventions ont été octroyées à Ryanair.
La semaine passée, nous étions encore témoins de la manière par laquelle les autorités wallonnes ont à nouveau adapté le cadre législatif en faveur de Ryanair, afin d'éviter l'interdiction des vols de nuit à l'aéroport de Charleroi. Au Parlement de la Région wallonne, un décret a été très rapidement approuvé avec l'unique but de favoriser la compagnie aérienne irlandaise.
L'opérateur se plaint du ''marchandage'' en faveur de Ryanair
Si ce marchandage continue, le déplacement des subsides d'une activité à une autre afin d'éviter les règles établies par la Commission, alors, nous n'hésiterons pas à poursuivre la Région wallonne.
En février 2004, la CE a jugé que la plus grande partie de l'accord entre Ryanair et l'aéroport de Charleroi était illégale et la Commission a exigé que la compagnie aérienne irlandaise rembourse une partie des subventions octroyées par la Région wallonne.
Virgin Express a annoncé qu'elle examine ses différentes options juridiques. Deux mois après la décision de la CE, les avocats de la compagnie aérienne belge n'ont pas encore eu accès au rapport complet de la CE, parce que, selon certaines sources à l'intérieur de la Commission, 'certains paragraphes doivent encore être éventuellement soumis à la censure par les autorités belges et wallonnes'.
Pour Neil Burrows 'Notre inquiétude par rapport aux aides d'Etat illégales ne se limite pas à la Région wallonne. La récente déclaration du président d'Alitalia, dans laquelle il disait que l'aide d'Etat est indispensable afin d'éviter la faillite de la compagnie italienne, a dû faire retentir la sonnette d'alarme au sein de toutes les compagnies aériennes européennes. Espérons que cette sonnette d'alarme sera également entendue dans les bureaux de la Commission Européenne".