Décidément, il n’y a pas un seul responsable (ni coupable) dans l’affaire Sud Voyage. C’est drôle, il nous semblait pourtant que plusieurs dizaines de pauvres bougres s’étaient fait arnaquer en payant un billet d’avion dont ils ne verront jamais la couleur…
Pour une fois qu’ils pouvaient payer et que ce n’était pas l’administration qui leur offrait gratuitement un aller sans retour... Pas de bol, franchement !
Cela pourrait être drôle si ce n’était pathétique. En tout cas, la plupart des malheureux qui se sont saignés aux quat’veines pour aller rejoindre la famille quelque part en Afrique, en sont pour leurs frais.
Et qu’y a-t-il en face pour répondre à leur légitime colère et à leur desarroi ? Rien ni personne. Aucun système de garantie ne couvre aujourd’hui la défaillance d’une agence en cas de vols secs.
Des dizaines de milliers de passagers en Europe ont eu à subir cette mésaventure au cours des 5 dernières années. Les affaires comme Air Bourbon et Air Madrid ont défrayé la chronique. Mais rien n’y fait.
Malgré de timides percées, la Commission européenne qui avait pourtant promis de s’attaquer au problème, vient de pondre un texte mielleux dont on se demande quelle sera la réelle portée…
Pour une fois qu’ils pouvaient payer et que ce n’était pas l’administration qui leur offrait gratuitement un aller sans retour... Pas de bol, franchement !
Cela pourrait être drôle si ce n’était pathétique. En tout cas, la plupart des malheureux qui se sont saignés aux quat’veines pour aller rejoindre la famille quelque part en Afrique, en sont pour leurs frais.
Et qu’y a-t-il en face pour répondre à leur légitime colère et à leur desarroi ? Rien ni personne. Aucun système de garantie ne couvre aujourd’hui la défaillance d’une agence en cas de vols secs.
Des dizaines de milliers de passagers en Europe ont eu à subir cette mésaventure au cours des 5 dernières années. Les affaires comme Air Bourbon et Air Madrid ont défrayé la chronique. Mais rien n’y fait.
Malgré de timides percées, la Commission européenne qui avait pourtant promis de s’attaquer au problème, vient de pondre un texte mielleux dont on se demande quelle sera la réelle portée…
Il faut s’attaquer à bras-le-corps au problème
Alors que faire ? Devons-nous continuer à nous retrancher derrière les arguties juridiques, les labels, les syndicats et l’article 23 face à la détresse des consommateurs qui ont fait confiance à une agence de voyages qui avait pignon sur rue ?
Devons-nous laisser les « grands médias », en manque de sensationnel, ressortir les poncifs habituels : « les agences de voyages se gavent sur le dos des consommateurs » ; « pas capables de faire le ménage dans leurs rangs», « à quoi bon d’aller dans une agence si c’est pour se faire arnaquer comme n’importe où… », j’en passe et des pires !
Non Messieurs ! Au risque de tomber dans le "Yaka" et le "fokon", osons nous attaquer à bras-le-corps au problème et trouver une solution très rapidement, si l’on ne veut pas ruiner ce qui reste de (bonne) réputation à la profession. A l’ère de la consommation participative et du Web 2.0, ce type d’affaire ne pardonne pas.
Demandons-nous pourquoi n’est-il pas possible de garantir les vols secs comme on a pu garantir les forfaits ?
Demandons-nous pourquoi a-t-on pu instaurer quasi manu militari une « vignette Chirac » solidarité sur l’aérien, sans aucune contrepartie ni protection de ceux censés régler l’addition ?
Bien entendu, on peut dire que c’est aux pouvoirs publics de résoudre le problème parce que ça coûte très cher. Mais s’est-on interrogé sur ce que ça risque de coûter à la profession ?
A mon humble avis, Luc Chatel, secrétaire d’Etat au Tourisme et à la Consommation, risque d’avoir très rapidement sa petite idée là-dessus…
(*) Sud Voyage était très spécialisée billetterie sèche pour l’Afrique (LIRE)
Devons-nous laisser les « grands médias », en manque de sensationnel, ressortir les poncifs habituels : « les agences de voyages se gavent sur le dos des consommateurs » ; « pas capables de faire le ménage dans leurs rangs», « à quoi bon d’aller dans une agence si c’est pour se faire arnaquer comme n’importe où… », j’en passe et des pires !
Non Messieurs ! Au risque de tomber dans le "Yaka" et le "fokon", osons nous attaquer à bras-le-corps au problème et trouver une solution très rapidement, si l’on ne veut pas ruiner ce qui reste de (bonne) réputation à la profession. A l’ère de la consommation participative et du Web 2.0, ce type d’affaire ne pardonne pas.
Demandons-nous pourquoi n’est-il pas possible de garantir les vols secs comme on a pu garantir les forfaits ?
Demandons-nous pourquoi a-t-on pu instaurer quasi manu militari une « vignette Chirac » solidarité sur l’aérien, sans aucune contrepartie ni protection de ceux censés régler l’addition ?
Bien entendu, on peut dire que c’est aux pouvoirs publics de résoudre le problème parce que ça coûte très cher. Mais s’est-on interrogé sur ce que ça risque de coûter à la profession ?
A mon humble avis, Luc Chatel, secrétaire d’Etat au Tourisme et à la Consommation, risque d’avoir très rapidement sa petite idée là-dessus…
(*) Sud Voyage était très spécialisée billetterie sèche pour l’Afrique (LIRE)